Les lecteurs des excellents et incontournables blogs LaFeuille et NouvoLivrActu ont une bonne conscience des secousses telluriques agitant actuellement le monde de l’édition, de la librairie (et au delà des bibliothèques) à l’heure du numérique. De nouveaux supports (e-ink, nouveaux e-books, etc.), de nouveaux modèles économiques (long tail), de nouveaux "collaboratoires" autour de l’édition et de la mise en ligne d’un ouvrage, et je ne vous parle même pas des déclinaisons 2.0 de toutes ces nouveautés … Les lecteurs de ce blog (parmi d’autres) connaissent également les non moins telluriques secousses agitant le monde des bibliothèques en ligne et des moteurs, "qui-voulaient-être-aussi-légitimes-que-les-bibliothèques" parce que les bibliothèques "voulaient-être-aussi-grosses-que-les-moteurs", et réciproquement. Vous vous souvenez également (peut-être) du site LibraryThing dont je vous parlais déjà ici :
- 1 483 867 livres au 14 février 2006.
- 2 800 000 livres ce soir.
Or voici peut-être la zone sensible dans laquelle la plaque tectonique "librairie, édition" rencontrera celle "bibliothèque, usagers". Abebooks vient de prendre 40% de parts dans le site Librarything (lire le communiqué de presse). Si "ceci n’a toujours pas tué cela", ceux-ci (marchands, modèle 1.0) ont de plus en plus tendance à se repaître de ceux-là (non-marchands, modèle 2.0). Quand, à leur tour, ceux-ci (marchands, modèle 2.0) en viendront à leur tour à avaler ceux-là (marchands, modèle 1.0) … Que restera-t-il de ceux-là l’écosystème du livre ?
(Via JDN)
Il y a aussi les entreprises v1.5 … Dans le monde de l’édition, particulièrement cartellisé en France, certains adoptent un positionnement complêtement différent. J’en veux pour exemple les Editions du Journalisme Continu, par exemple (site : http://www.journalisme-continu.com/ ).