Je vous en parlais hier, c’est donc aujourd’hui le lancement officiel du "moteur" Wikia. Pour le tester c’est ici.
Comme l’indique la page à propos, les résultats sont pour l’instant assez faibles en terme de "pertinence". La particularité principale du moteur réside dans la capacité pour les utilisateurs enregistrés d’associer à chaque recherche, un "miniarticle", éditable via une interface wiki, afin de rajouter : "de courtes définitions, des désambiguïsations, des photos, des renvois vers d’autres miniarticles". C’est de loin la fonctionnalité la plus intéressante du moteur : si cela fonctionne, dans l’esprit du projet de Jimmy Wales, cela devrait rendre la main aux utilisateurs pour établit des catégories (désambiguïsation), et établir l’équivalent de "métadonnées" argumentées. Il faudra voir à l’usage, mais quand on regarde les performances technologiques de la catégorisation telles qu’établies par Exalead ou Clusty, on se prend rapidement à douter qu’un petit ou un grand collectif d’utilisateur puisse arriver à faire aussi bien, et surtout aussi vite à une aussi grande échelle.
Chaque utilisateur enregistré dispose de son "espace" dans lequel il peut ajouter sa photo, consulter son réseau d’amis, et via des "préférences" s’abonner aux dernières modifications de tel ou tel miniarticle.
Voir aussi : l’article du NYTimes sur le lancement de Wikia.
<Update du soir>Le verdict de Danny Sullivan est tombé, sans appel : "just yet another crappy search service that may, potentially, if all goes well, eventually turn into something useful." Et Techcrunch d’en rajouter une couche : "La déception Wikia" De son côté, Olivier Andrieu propose une analyse plus tempérée, rappelant que Rome ne s’est pas faîte en un jour, et que Google non plus 😉 </Update>