C'est suffisamment rare pour être signalé, quelques analystes et observateurs nous annoncent simultanément la fin prochaine de Google. Après que ce scénario catastrophe (fin de Google) ait été envisagé par l'Hathi Trust pour sauvegarder la base de connaissance que constitue Google Books, c'est d'abord Franck Poisson (fondateur du bureau Google France en 2002) qui s'y colle en annonçant le départ de tout ou partie du trio de tête avant la fin de l'anné 2009. L'argumentaire reposant essentiellement sur la "soif d'entreprendre" et le besoin de voir de nouveaux horizons me semble personnellement un peu court mais bon … Le second à s'y coller c'est Stephen Abram, qui relaie un édito de PCMag sobrement intitulé : "Why Google must Die", lequel édito s'en prend directement au nerf de la guerre. Extrait :
- "Too much commerce, not enough information.
There seems to be an underlying belief, especially at Google, that the
only reason you go online is to buy something. People merely looking
for information are a nuisance. This is made apparent anytime you look
for information about a popular product. All you find are sites trying
to sell you the product. Hey, here's a challenge: Ask Google to find
you a site that honestly compares cell-phone plans and tells you which
is best. Try it! All you get are thousands of sites with fake
comparisons promoting something they are selling."
Dans sa reprise de l'édito en question, Stephen utilise une figure rhétorique intéressante en se posant les questions qui fâchent, mais du point de vue de la gestion d'un OPAC dans une bibliothèque. Ce qui donne au final un truc assez rigolo mais qui illustre bien les "travers" des moteurs de recherche actuels et l'intérêt de développer des alternatives publiques et non-marchandes (en plus d'éduquer les utilisateurs aux travers en question)
Bref, le problème avec Google, c'est que c'est toujours du "je t'anathème, moi non plus." 🙂