Il y a quelques mois à l'occasion d'une interview trash pour le blog de la BnF je commettais un petit texte dans lequel j'écrivais ceci :
"je crois qu'il faut impérativement arrêter de se poser la question de savoir comment faire venir les gens dans les bibliothèques. Le travail des bibliothèques aujourd'hui c'est d'apprendre et de faire comprendre aux gens comment faire venir des bibliothèques chez eux."
Je tombe ce soir sur cet article de David Weinberger sur son blog, intitulé "Libraries as communities centers … of meaning". Article dans lequel il écrit :
"The idea is simple. It used to be that once a user checked a book out of the library, the library was out of the loop. The user read it at home, talked about it with friends or a Significant Other, maybe spent an evening with a book club discussing it."
Je traduis.
"L'idée est simple. Il se trouve qu'une fois qu'un utilisateur a emprunté un livre, la bibliothèque est en dehors de la boucle. L'utilisateur le lit chez lui, en parle avec ses amis ou quelqu'un d'autre d'important, passe parfois une soirée à en discuter dans un club de lecture."
Entre ces deux idées simples (celle de Dave Weinberger et la mienne), je crois qu'on tient quelque chose non ? Genre un océan de possibles enthousiasmants 😉
On inverse la boucle. On part des gens. Des livres chez les gens. Des bibliothèques de livres chez les gens. Et on en parle.