« Googling your genes ». Puissance de calcul et génomique.

Après la recherche sur le web, la recherche dans les bases de données, la recherche dans les livres, la recherche géographique, la recherche dans les réseaux de connaissance (social networks) … que reste-t-il encore à rechercher ? La recherche dans les gènes. Oui, oui, dans le génome humain. Aberrant ? Peut-être. Mais peut-être pas. le génome humain a beau voir été séquencé dans sa quasi intégralité, les enjeux de la recherche (fondamentale et appliquée) dans ce domaine sont encore évidemment considérables, et nécessitent une puissance de calcul qui ne l’est pas moins (considérable). Or quelle société dispose actuellement d’une architecture de type "grid" suffisamment puissante pour offrir "clé en main" la si convoitée puissance de calcul ? Humm ? Eeeeeeet oui. Google. Difficile encore de dire s’il s’agit d’une énième rumeur ou d’une étape probable. Difficile de dire également si c’est du côté de la fondation ou de la société commerciale Google que se nouera ce partenariat. Mais ce qui est sûr, c’est que déjà tout le monde en parle (voir plus précisément ici ou )… Et que les interrogations éthiques vont aller bon train. Après les dérives concernant la brevetabilité du génome, en arrivera-t-on à sa monétisation publicitaire ? Un "Genetic targeting" pour des "Genomic AdWords" ?
Update du soir : a lire sur le Washington Post cet extrait du livre "The Google Story" … plus que troublant même si on sait par ailleurs que Sergey Brin dipose d’une causticité tout russe qui n’a rien à envier au côté pince-sans-rire de l’humour anglais, ces derniers propos rapportés dans cet extrait font frémir (via Media-Tech). A lire aussi (toujours sur le Washington Post) cet autre article qui revient aussi sur le projet de "base de donnée des gènes" de Google. Avec, pour l’anecdote et pour vous donner envie, cet extrait savoureux à propos de Larry Page : "Professors laughed at Page when he said one day that he was going to
download the Internet so he could improve upon the primitive early
search engines.
" 7 ans plus tard, il semble qu’ils soient en passe de télécharger l’Internet pour en faire "leur" base de données.

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