Qui bloggue en France ? Des jeunes. Et même des TRES jeunes. Plus de 8 sur 10 ont moins de 24 ans (82% dont 35% de 11-15 ans).
Dans les 24-35 ans, nous ne sommes plus que 10% et si ça continue comme ça dans deux ans à peine je serai dans la tranche de ceux qui ne sont plus que 5% à blogguer :-((
Où bloggue-t-on ? D’abord sur les Skyblogs.
Côté internautes, 3 sur 4 savent ce qu’est un blog et 3 sur 10 en consultent. Autre donnée intéressante : le nombre moyen de lecteurs par plateforme. Les Skyblogs ont en moyenne … 1 lecteur. Intéressant de noter que pour ce public, le blog n’est donc, en termes de médias, qu’une sorte d’e-mail enrichi (one to one). Pour les blogs SixApart (dont Affordance), la moyenne est de 15 lecteurs par jour (Affordance compte depuis 15 jours plus de 200 visiteurs uniques quotidiens :-)). Tout cela m’inspire 2 remarques :
- il va falloir redoubler d’efforts si on veut que le blogging académique prenne l’essor qu’il mérite.
- il va falloir redoubler de pédagogie pour que les skyblogs d’aujourd’hui soient, demain, utilisés par ce public autrement que comme de simples outils pour mettre en ligne des photos prises avec leur téléphone portables accompagnées de laconiques commentaires en langage SMS et destinés à une seule personne.
Avec ces chiffres, on est (bien bien) loin d’une blogosphère idéale, relai du débat public, média alternatif et/ou complémentaire, creuset de discours émergents. Bien que quelques critères "qualitatifs" permettent de conserver un optimisme relatif au regard des analyses quantitatives qu’ils imposent. Ce serait intéressant de savoir s’il s’agit là d’une spécificité française ou si d’autres pays (dans lesquels la pédagogie encadrée des nouveaux médias signifie quelque chose) proposent des ratios similaires.
Sources : L’étude médiamétrie (.pdf), le billet de Loïc.
Les blogs comptent davantage d’auteurs que de lecteurs!…
je dis souvent à qui veut m’entendre que les blogs ne sont pas des communautés, que la plupart des personnes viennent par hasard sur un blog comme elles arrivent sur un site : par les moteurs de recherche.
Luc Fayard, qui vient de terminer le…
Je partage largement vos conclusions, cependant je ne peux m’empecher de me (vous) demander ce qui laisse plus de traces (de densité) dans les index des OR : le travail des référenceurs pour leur clients ou leur blogging académique ? B. Hammersley a parlé de responsabilité lors de son intervention sur blogs2.0, il a fondamentalement raison : c’est bien de Mémoire qu’il s’agit en la matière.
Je suis un bloginal !
C’est ce que m’apprend le rapport de médiamétrie sur la blogosphère via un billet de Martin Lessard. Ce n’est pas par mon âge ni par mon status professionel que je me distingue de la masse, étant un étudiant de dix-sept ans …
Cher Monsieur
Je vous cite: « Avec ces chiffres, on est (bien bien) loin d’une blogosphère idéale, relai du débat public, média alternatif et/ou complémentaire, creuset de discours émergents. » C’est ce que j’ai lu après avoir lancé mon blogue, évoquant le même dilemme. Par ailleurs, j’apprécie bien votre blog, c’est vraiment une référence.
Bravo
RAFRAFI
http://rafrafi.blogspirit.com/
SdC> difficile de répondre à votre question étant donné que précisément les « académiques » ne passent pas par des services de référencement « professionnels ». Disons simplement qu’en termes d’outils de référencement, « l’autorité » est (ou devrait être) aux premiers ce que la « popularité » ou la « notoriété » est aux seconds.
Rafrafi> Merci.