Je parle beaucoup de science 2.0 ces temps-ci (ici, là ou encore là). Or voici que je redécouvre le visionnaire billet de Pierre Mounier (13 septembre 2005 … une éternité blogosphérique …). Extrait :
- " (…) le Web 2.0 m’a l’air très intéressant, car
intelligemment pratiqué, il ouvre la voie à une forme de conciliation
entre les différents niveaux. Les niveaux individuels et communautaires
sont bien servis par les blogs , les signets, documents et
bibliographies partagés. Et les institutions ? Je me demande si elles
ne doivent pas effectuer une sorte de révolution copernicienne au
niveau des services web qu’elles peuvent rendre, en ne considérant plus
le système (documentaire, d’information, web) comme étant au centre de
la photo (avec les chercheurs qui viendraient se brancher dessus), mais
bien plutôt les individus et les collectifs de recherche (parfois très
éphémères et informels). Concrètement, cela signifie, d’abord offrir
des services et outils centrés sur l’utilisateur, puis, dans un
deuxième temps, faire émerger une représentation globale,
institutionnelle de la masse d’informations qui a été produite en son
sein. Autrement dit, laisser les chercheurs faire leur page perso,
tenir eux-mêmes leur biblio, construire des communautés sur leurs
thèmes de recherche, par le biais de tout un tas de services
(d’hébergement, d’alertes, de biblio, de recherche) offerts par
l’institution, tout en veillant à une circulation possible des
informations de différentes natures entre tous les services proposés,
de manière à pouvoir en fin de compte, à la fois assurer une
capitalisation de l’information et en donner une représentation
globalisée (et éventuellement sélectionnée) qui réponde au besoin de
visibilité de l’institution à un autre niveau." (… lire le reste du billet …)
Pas mieux 🙂
Vraiment d’accord !!! cf une page en cours de reflexion (je sais, il y a encore beaucoup de travail !!!) http://documentalistes2.0.free.fr