A lire, à propos de modèle médiatique en général et d’eugénisme documentaire en particulier, le point de vue de Jacques Attali sur son blog. Extrait : "c’est par les universités et leurs bibliothèques, détentrices de
l’essentiel du savoir, que passera la mise à disposition gratuite des
livres, ou leur appropriation par des maitres privés. Et avec elles la
grandeur même de ceux qui prétendent assumer le pouvoir".
Je vous invite aussi à (re)lire l’essentiel des commentaires comme autant de contre-arguments à mon billet initial. A l’exception de ceux laissés anonymement, tous les autres présentent des points de vue et des arguments de poids. Je vais essayer de traduire l’intégralité du contrat avec l’université de Californie pour que le débat puisse continuer. Mais rentrée universitaire oblige, cette traduction risque de ne pas être disponible de suite … si d’autres souhaitent donc me griller la priorité, qu’ils n’hésitent surtout pas 🙂
Bravo pour votre travail de réponse aux diverses interventions. Les commentaires aggressifs sont sans doute liés au fait que le public perçoit ce qu’apporte Google (de manière gratuite… ou pas), mais moins ce qu’apportent les bibliothécaires et la gestion publique de l’information en général (gratuité réelle, égalité d’accès, aide à l’utilisation, validation). Ces avantages publics peinent à « faire la différence » aux yeux d’un public qui les considère comme allant de soi, et qui en outre voit des entreprises privées lui proposer des outils internet apportant des nouveautés radicales et accessibles.
Et si tu mettais le texte en ligne sur writely* ou pbwiki, qu’on puisse avancer dessus à plusieurs ?
Marlène
*Bon, d’accord, writely c’est google, je sais, c’était juste un exemple :-))