Les moteurs de recherche sont devenus, modèle économique et concurrence oblige, de grands adeptes du marketing publicitaire et comportemental. Lequel peut prendre différentes formes.
Ainsi Ask, levant un poing rageur se lance dans "l’information revolution" à grand renfort de campagnes d’affichage grand public qui désignent clairement leur cible.
Microsoft, de son côté (et à mon avis de manière TRÈS maladroite) fait plutôt dans le marketing "privatif/incitatif" : il s’agit de bloquer l’accès au moteur Google depuis le réseau de certaines entreprises pour inciter à utiliser le poussif Windows Live Search. Le tout moyennant finance, puisqu’en utilisant le moteur Live Search, on obtient des crédits (de 2 à 10 dollars), lesquels crédits peuvent être réinvestis … dans l’achat de formations Microsoft. Plus un substanciel versement de 25 000 $ à l’entreprise s’engageant dans l’aventure (ledit programme n’est pour l’instant mis en place que dans des entreprises de plus de 10 000 salariés). Wow. Tout cela prouve au moins que :
- Microsoft n’a pas peur de perdre de l’argent 🙂
- Microsoft vérouille, via son OS, la plupart des postes de travail sur la planète, et notamment en entreprise. Il compte donc s’appuyer sur ce monopole pour "contrer" son grand rival.
Conclusion (personnelle) :
- Ces pratiques agressives (si elles s’avèrent légales, ce qui n’est pas sûr), ne vont pas redorer le blason de la firme de Redmond.
- Il faudrait me payer TRÈS cher pour utiliser Windows Live Search tellement les résultats sont qualitativement très loin derrière ceux de Google ou de Yahoo!.
(Via Influx, l’Atelier, Jean-Michel Salaün via LeDevoir)