Et non, il ne s’agit pas d’un billet post-électoral. C’est bien de "facteur d’impact" et d’outils d’évaluation de la science qu’il s’agit :
- Eigenfactor se veut un concurrent direct de l’incontournable (jusqu’à quand ?) facteur d’impact. Voir le billet de Marlène qui en décrit le fonctionnement et les limites.
Sur l’évaluation de la science en général et les divers "facteurs" impactant sa diffusion, la piste à mon sens la plus prometteuse (mais aussi la plus polémique/problématique) me semble être celle du facteur d’usage, non pas comme "seule voie" mais comme complément indispensable à de "pures" métriques de citation. Si cette voie me paraît incontrounable c’est :
- parce qu’elle peut contribuer à éviter le syndrôme des hypopublications
- et parce qu’elle permet de prendre en compte un usage qui fait sens dans le contexte de la diffusion de la science au XXIème siècle : celui de l’appropriation individuelle et non plus seulement celui de la citation par les pairs.
(Voir aussi : Prosper)
Pour information, des travaux très intéressants sont menées par le Laboratoire de Los Alamos sur le thème de la prise en compte de l’usage dans la définition de nouveaux indicateurs. Il s’agit du projet MESUR (http://www.mesur.org) qui a été présenté par Johan Bollen lors de la conférence OAI5 qui s’est tenue la semaine dernière.