Comme prévu tout le monde en a parlé tout le Week-End. Presse, radio, télé, blogosphère à l’unisson. Carla et Nicolas Microsoft à fait une offre de rachat à Yahoo!. Sur ce mariage très "silicon people" entre Carla et Nicolas Microsoft et Yahoo!, tout le monde a, avec plus ou moins de talent et plus ou moins d’informations sourcées, posé les mêmes bonnes questions : A qui profit le crime ? Les deux cultures sont-elles compatibles ? Quel sera l’avenir de chacune des "marques" ? Est-ce bien raisonnable ? Annonce bling-bling ou vraie nécessité économique ? Qu’est-ce qu’une jeune et dynamique société peut trouver d’attirant à une petite et vieillisante entreprise (à part son argent) ? Est-ce que Jean-Marie Bigard était le témoin ? Benoît XVI bénira-t-il cette union sur la Yacht de Vincent Bolloré ? etc .
Or – et plus sérieusement – voici que ce soir, le blog officiel de Google se fend d’un communiqué "officiel" qui dit en substance s’inqiéter de l’impact de cette nouvelle pour l’ouverture et la liberté sur le réseau. Rien d’étonnant dans cette prise de position qui n’est qu’un épisode de plus dans la guerre psychologique opposant hier les trois grands (GYM) et demain peut-être les deux survivants. Ceci étant, les inquiétudes de Google sont légitimes même s’il est assez comique de voir l’ogre de Mountain View reprocher à son rival d’avoir trop … d’appétit. En la matière, et sur le fond, ce sont les différents organismes nationaux et internationaux en charge de la gestion des conflits de monopole qui trancheront (ou qui diront leur incapacité à trancher …). Mais dans la bataille de l’opinion sur cette affaire, Google vient de placer son premier pion.
<Update> Voir l’analyse de Jean-Marie Le Ray qui pointe bien sur l’aspect "communication" et "guerre des nerfs" de cette annonce, et souligne que les mariages forcés finissent parfois à l’exact inverse de ce qui était initialement prévu (= discussions en cours entre Yahoo! et … Google) </Update>
à la différence de l’autre « fait » du WE, un des deux protagonistes a du publier les bans…ce qui rend bien évidemment « jaloux » l’autre prétendant qui va tout faire pour « annuler » ce mariage !
Super l’analogie du mariage !
J-M