Le secteur de l’édition des "manuels" (scolaires/universitaires) utilisés dans l’enseignement supérieur et secondaire est intéressant pour au moins deux raisons : d’abord c’est un marché très important et relativement "constant" et à ce titre, c’est un secteur qui se trouve souvent aux avant-postes des stratégies éditoriales liées au numérique. L’autre raison tient au contenu même de ces ouvrages et à l’usage courant qui en est fait : des contenus et des usages qui se prêtent particulièrement aux logiques de lecture / consommation numérique et qui en font là encore un poste d’observation privilégié. Ainsi :
- alors que Framablog nous présente Sésamath, un manuel scolaire rédigé de manière collaborative et distribué (pour la version numérique) sous licence libre (utilisable, copiable, modifiable, distribuable),
- LaFeuille annonce le lancement de StudentBay, un équivalent de ThePirateBay mais entièrement dédié à l’échange peer-to-peer des manuels scolaires et universitaires.
Et pour rebondir sur le débat du billet de LaFeuille, on se prend à rêver que des initiatives comme Sésamath fassent école, et que – pour l’université – les enseignants, les bibliothèques et les presses universitaires s’en inspirent pour faire bouger les stratégies éditoriales de ce marché.
oh non, tu vas pas en remettre une couche vers les pirates Olivier… tu va pas mettre tes propres étudiants la-dessus, si ?
Hervé> Relis bien mon billet et tu verras que je n’ajoute aucune « couche » 🙂 Je mets simplement en parallèle deux « initiatives » en espérant que la première fera école au détriment de la seconde. Il n’en reste pas moins que ladite seconde doit être regardée comme un symptôme.
Le problème du symptôme, du grec «sympiptein», « rencontrer », c’est qu’on le rencontre en effet beaucoup ! 🙂
Suite de l’affaire à suivre, toujours chez LaFeuille :
http://lafeuille.homo-numericus.net/2008/04/manuels-universitaires-suite-du-debat.html