En France, le magnat des médias (Arnaud Lagardère) est aussi "l’ami" du président de la république (Nicolas Sarkozy) et le témoin de son (premier) mariage. Collusion ? Collusion.
Aux Etats-Unis, le PDG du premier moteur de recherche de la planète vient d’entrer au "conseil des sages" du président Obama (Interview vidéo d’Eric Schmidt). Goobama donc. Les accointances démocrates de l’équipe dirigeante du moteur Google ne sont plus un secret. Pas davantage que n’est secrète la position démocrate sur les enjeux de la neutralité de l’Internet. Pas davantage que n’est anodin le rôle joué par le média Internet dans la campagne présidentielle américaine. Collusion ? Difficile d’en juger pour le moment. Seule certitude : la question hier posée ("qu’arriverait-il si nous répondions mal au mot ‘socialisme’ ?") se reposera demain avec une acuité nouvelle.
Collusion ?
concernant la dernière phrase, attention à la confusion que l’on est en train d’entretenir sur internet (cela touche tous les acteurs) : un moteur de recherche ne répondra jamais à la question posée, il donnera des liens vers des documents qui cite les mots clefs que l’on a définie pour poser sa question…après c’est une affaire d’éduction informationelle : définir les bons mots clefs, utiliser les modes de recherche avancée, hierarchiser les sources, les recouper, retirer les hors sujets, faire son analyse personnelle…penser et faire penser (à vos lecteurs, vos étudiants…) que google (ou tout autre moteur) peut « refaire » volontairement l’histoire et/ou donner un sens plus ou moins « orienté » au mot tapé n’est pas le bon constat : le postulat de base est que la réalité d’une réponse ne se situe pas dans l’affichage des 10 premiers résultats d’une requête mais dans la façon dont on va poser sa question, ordonner sa recherche (en choississant d’autres moyen que le web) et exploiter et analyser de manière critique ses résultats. Google n’est pas LA réponse à une question mais un outil pertinent parmi beaucoup d’autres pour trouver la réponse à sa question.