« L’université brûle ! » C’est le cri d’alarme des étudiants
autrichiens qui, depuis fin octobre, occupent de nombreuses universités
en réclamant un accès moins restrictif à l’enseignement supérieur,
l’amélioration des conditions matérielles et la fin de
l’« économisation » du savoir. Leur mouvement s’est étendu à des
universités allemandes occupées à leur tour.
La recherche et l’université asservies. C’est le constat de la vague de
contestation (position des syndicats et associations, manifestations,
sit-in, occupation du Ministère…), qui reprend en Italie contre la
réforme Gelmini. Les raisons de la colère : conseils d’administration
des universités composés à 40% d’extérieurs, présidents nommés,
chercheurs uniquement sous contrat, diminution des bourses sur critères
sociaux, financement insuffisant.
Processus de Bologne/stratégie de Lisbonne : c’est le nom de la
politique européenne qui, sous des aspects divers, enflamme depuis deux
ans tour à tour l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, le Danemark, la
Finlande, la France. [1]
Par delà les variantes nationales, les effets de cette orientation européenne sont les mêmes : (…)
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