Ils et elles sont 30. Ils et elles ont entre 19 et 21 ans. Tous et toutes étudiant(e)s en 2ème année du DUT information et communication (option "métiers du livre") de La Roche sur Yon. Ils et elles m'ont subi pendant 2 ans pour leur sensibilisation au numérique (entre autres … j'ai aussi essayé de les sensibiliser au catalogage mais leurs défenses immunitaires naturelles étaient excessivement vivaces). Ils et elles seront demain éditeurs, libraires, bibliothécaires. Ils seront les acteurs de la chaîne du livre. Je leur ai donc demandé un petit exercice de prospective : se projeter en 2025, nous dire ce qu'il restera du réglement Google Books et voir quelle sera la situation du livre et la part du numérique.
Plus précisément, le sujet exact était celui-ci :
"Vous imaginerez votre scénario de fin du réglement Google Books Search. En fonction du scenario choisi, vous vous projetterez alors 15 ou 20 ans dans le futur pour indiquer quel en aura été l'impact, c'est à dire ce qu'il est advenu du marché du livre numérique pour les auteurs, les éditeurs, les libraires et la place des bibliothèques.
J'attends de vous un vrai exercice de "prospective" et d'imagination qui devra vous permettre d'insister sur ce qui, pour vous, constitue les principaux enjeux de la numérisation à grande échelle et du livre numérique.
Résultat (best-of).
Le trésor de guerre des bibliothèques en 2025.
"Tous les documents numérisés à partir des fonds des bibliothèques feront l'objet d'une copie en mode texte, utilisable gratuitement et sans restriction par l'ensemble du réseau des bibliothèques. (…) En échange, les bibliothèques s'engagent à fournir à Google les informations d'indexation et de catalogage relatives aux documents numérisés."
L'issue du Google Books Settlement.
"Le 22 mars 2011 le juge Chin déclare que le réglement n'est "ni équitable, ni adéquat, ni raisonnable". Mais le 8 Octobre 2011 il met un point final au procès. Influencé sans aucun doute par Eric Schmidt, secrétaire au commerce du gouvernement Obama et ancien PDG de Google, et par les puissants lobby le soutenant, il affirme (…) que le système de l'Opt-out ouvre la voie à une culture d'ampleur internationale puisqu'il permet l'accès à des millions d'oeuvres difficiles à acquérir (…)."
L'opt-out en 2025
Une troisième voie ? "Le règlement de Google Books Search imposait au moteur de recherche la pratique de l'opt in dans le cas de littérature grise, à présent que ce règlement a pris fin, Google est revenu à sa pratique de l'opt-out « amélioré » : Google, un mois avant la mise en ligne d'un ouvrage de la littérature grise, annonce sur internet sa parution. Ainsi, les auteurs ou les ayants-droits peuvent se manifester avant la mise en ligne de l'ouvrage, mais aussi à n'importe quel moment à partir de la mise en ligne.
(…) Google après avoir remporté son procès de 2025 à propos de cet opt-out « amélioré » a imposé une jurisprudence internationale."
Le livre en 2025 : homothétique ou enrichi ?
Une sectorisation accrue. "Aujourd'hui, très peu d'éditeurs travaillent uniquement sur le support papier. Il s'agit surtout d'éditeurs prestigieux, comme Gallimard qui éditent des ouvrages extrêmement luxueux et qui confient à leurs filiales le soin de les convertir en livres numériques.
(…) Les éditeurs apparus il y a seulement une dizaine d'années sont ceux qui ont su se montrer les plus réactifs et dynamiques face à l'émergence de ce nouvel enjeu. (…) Les éditeurs de polar et de jeunesse sont les pionniers dans ce domaine, il faut dire que ces genres se prêtent assez bien à ce type d'expérience. Par exemple, lors de l'achat d'un ouvrage, ils vendaient à la fois l'ouvrage papier qui se présentait comme un livre traditionnel et qui était la « base » de l'histoire, ainsi que le livre numérique enrichi (extraits sonores, vidéos…) Cette interactivité entre le lecteur et le livre a su séduire le public."l'existence d'une version numérique d'un ouvrage venant de sortir n'est pas automatique. Et inversement : l'existence d'un livre numérique ne garantit plus obligatoirement l'existence d'une version papier. C'est par exemple le cas des beaux-livres ou des livres pratiques. Dans le premier cas, très peu de livres sortent en version numérique alors que dans le second, il existe dorénavant plus de livres numériques que de livres papier. "
Le papier après le numérique. "Sur Google Edition, les auteur étant rémunérés au taux de clic (selon le modèle adwords), un ouvrage papier n'est dité que si le livre numérique dépasse un certain nombre de téléchargements."
Les libraires en 2025 ?
Hybrides et franchisés. "hormis quelques librairies spécialisées, la grande majorité des librairies proposant uniquement des livres papier a disparu. Plusieurs nouveaux modèles de librairie sont apparus ces dernières années. Les librairies « hybrides » qui proposent à la fois des livres papiers et des livres numériques. Les librairies franchisées : au service d'un éditeur, de Google, d'Apple ou d'Amazon. Elles sont assez peu implantées en France, le public français ayant l'impression que l'on cherche à corrompre les médiateurs culturels."
"Même si les ventes de livres numériques n'ont pas encore dépassé ou même rattrapé celle du papier, la continuation des phénomènes de sur-production et les conditions imposées par la chaîne du livre ont eu raison des petites librairies indépendantes non-spécialisées."
Devenus éditeurs. "Beaucoup se sont également lancées dans l'édition, en proposant, un peu sur le modèle de la librairie Dialogues dans les années 2010, des ouvrages en vente sans DRM. Ce sont souvent des ouvrages de commandes, des livres papier sans équivalent numérique qu'elles proposent d'éditer en numérique (souvent par le biais de petits éditeurs) ou bien, plus rarement, des ouvrages d'inconnus."
Remplacés par les éditeurs. "Les éditeurs ont parfois remplacé les libraires."
Remplacés par des terminaux. "Des terminaux permettant l'achat de livres numériques ont également fait leur apparition, dans les librairies mais également dans des endroits comme les Relais H ou certaines maisons de la presse. (…) Certains musées et autres lieux de culture (théâtres) en ont également fait l'acquisition."
Quelques irréductibles. "Un nombre conséquent de librairies milite encore pour le tout papier et refuse de se mettre au numérique. Ce sont souvent des librairies implantées depuis de nombreuses années dans des villes moyennes et avec une clientèle d'habitués mais néanmoins vieillissante."
L'union fait la force. "15 ans après le lancement de 1001libraires.com, ce projet à sauvé de nombreuses librairies indépendantes et le nombre de références mises en ligne fait du projet initial une véritable machine à promouvoir la diversité éditoriale et la mise en avant des pratiques liées au livre numérique."
Ou pas. "Les libraires essayent de résister mais sans moyen pour rivaliser mettent rapidement la clé sous la porte. La plateforme 1001Libraires disparaît d'internet en 2017, 6 ans après son ouverture. Sur les 3500 maisons d'édition existantes, seules 1200 sont encore en activité. Les 65000 Parutions annuelles de titres en France que l'on pouvait connaître à la fin des années 2000 paraissent bien loin. Face à la croissance du marché du livre numérique, ce ne sont plus que 30 000 livres papier qui sont édités en 2017. Seuls les gros groupes éditoriaux comme Hachette, Gallimard ou Editis arrivent encore à se maintenir ou à proposer leurs propres versions numériques sur les hubs existants.
Les bibliothèques en 2025 ?
Des regroupements, des consortiums plus actifs, mais des crédits toujours en baisse. "de nombreuses bibliothèques sont aujourd'hui dématérialisées. On a également vu apparaître ces dernières années des « conglomérats » de bibliothèques : elles se réunissent et regroupent leurs acquisitions numériques sur un site internet commun.
Néanmoins, les bibliothécaires ont toujours un très gros travail de classification et de traitement de méta données, d'autant plus important que certains acteurs privés (maisons d'édition, Google…) les engagent pour référencer leur propre fonds, ce qui apporte aux bibliothèques une manne substantielle quand on sait que les municipalités n'ont eu de cesse de diminuer leurs subventions."Des centres de services. "Ce que l’on a vu apparaître récemment, ce sont les services pour l’enseignement universitaire : la numérisation de textes utilisés pour les cours, les publications de thèses et de mémoires électroniques. Les nouvelles innovations sont les services pour la recherche électronique partagée : le e-Sciences ou encore le e-Humanities. Un projet, le text-script (voir), a été mis en place aux États-Unis et est disponible en France depuis 2022. Il a pour but de faire de l’édition numérisée. À l'initiative des bibliothèques allemandes, le libre accès aux étudiants 24 heures sur 24 et 7 jours par semaine dans les bibliothèques universitaires a été mis en place en France. La bibliothèque est aussi une place de la publication électronique. Ce sont ces Learning Resources Centre qui sont des endroits pour lire, écrire et publier électroniquement. Ces centres sont tellement intégrés et fréquentés que les universités les utilisent de plus en plus pour d’autres services comme par exemple : pour l’inscription ou encore pour l’aide psychologique. Voilà le quotidien des bibliothèques universitaires : la recherche virtuelle, un lieu dédié aux étudiants pour étudier, lire et écrire. (…) Les bibliothécaires sont restés des gardiens du livre. On a simplifié le système de par le libre accès aux catalogues en ligne et à la bibliothèque virtuelle. (…) Autre chamboulement dans le monde des bibliothécaires : l’impression à la demande des matériaux numérisés et des matériaux numériques originaux. En effet, le modèle ProPrinter créé en Allemagne il y a 20 ans a été installé dans toute l'Europe : "il donne l’opportunité, via les ordinateurs, les serveurs universitaires, de choisir un texte, une thèse ou autre et de combiner tout cela. On peut combiner un texte avec un autre texte, une partie d’une thèse avec une autre partie de thèse, etc." On fait la demande et l’imprimeur vous imprime l'exemplaire de ce livre qui devient individuel et unique."
Learning centers ? "L'OPAC était d'ailleurs devenu "l'Office Public d'Apprentissage et de Connaissance."
Et les bibliothécaires ? "Ils sont à l'origine d'un concensus sur un format universel et libre pour pouvoir conserver au mieux les livres numériques et permettre des échanges facilités entre bibliothèques."
Les (droits des) auteurs en 2025 et la question de l'auto-édition ?
Peu de changements. Pas d'augmentation significative. "La durée du droit d'auteur ont été revues à la baisse et, suivant le type de contrat, ils peuvent devoir se satisfaire d'ouvrages qui sortiront sans DRM. Néanmoins, même par le biais d'un éditeur, les pourcentages qu'ils touchent pour la vente de chaque livre ont un peu augmenté."
Des réseaux sociaux dédiés. "Après plusieurs États généraux réunissant les différents représentants de ces secteurs, les auteurs ont vu leurs droits passer de 8 % (version papier) à 13 %. Parallèlement, ils ont également la possibilité de s'auto-éditer grâce à certains réseaux sociaux comme par exemple Youscribe.com : un réseau social dédié à l'écrit qui a explosé dans les années 2010. Gratuit et accessible à tous, il permet aux auteurs mais aussi aux éditeurs, étudiants, chercheurs, etc. de publier. D'autres réseaux sont ainsi apparus sur la toile, favorisant l'auto-édition."
La part du gâteau. "Les auteurs sont maintenant systématiquement publiés dans les 2 versions et touchent 20% du livre papier et 70% de la vente du livre numérique."
Une rémunération au clic ? "Le système d'auto-édition de Google évolue : l'auteur touche un pourcentage à chaque livre consulté en plus du pourcentage qu'il reçoit à la vente. (…) Google n'ayant installé aucun DRM (seulement un watermarking) sur ses livres numériques, les lecteurs se sont très vite accaparés l'outil Google Books sur lequel sont publiés les livres de Google Edition (devenue une "vraie" maison d'édition). Puis ils se sont soumis sans aucune résistance au jeu de yoyo que Google exerce avec ses prix."
Des plateformes en perte de vitesse. "Les plateformes d'auto-édition se sont en effet multipliées, avec en tête Google Éditions ou encore Amazon. Néanmoins, elles commencent à être en perte de vitesse, les résultats attendus n'étant pas au rendez-vous. Le nombre de ces ouvrages auto-publiés a très vite explosé mais très peu se vendent même correctement. Les succès dans l'auto-édition restent très rares et seuls des auteurs déjà connus se tournant vers cette méthode de publication ou un buzz de temps en temps réussit à sortir quelques uns de ces ouvrages de l'anonymat. De plus, il n'est toujours pas rentré dans l'habitude des lecteurs de payer pour un livre auto-édité, surtout si la somme demandée dépasse même quelques euros."
Le retour du feuilleton. "Certains auteurs, en particulier ceux de mangas ou de polar, changeront leur fréquence et leur style d'écriture pour proposer des chapitres ou des séries téléchargeables une à une, comme une sorte de roman feuilleton."
Les usages en 2025 ?
Tablettes et liseuses dès l'école primaire. "Aujourd'hui près d'un ménage sur deux possède une liseuse électronique ou bien une tablette numérique. Ce chiffre ira sûrement croissant étant donné que les nouvelles générations sont habituées à travailler sur cet outil et ce dès l'école primaire où les jeunes élèves apprennent à lire sur les deux supports."
Print on Demand. "Certains rayons ont totalement été réinventé avec le numérique : le scolaire, le para-scolaire, les guides touristiques ainsi que les livres pratiques ne sont plus imprimés ou seulement à la demande du client."
Et aussi un peu de science fiction. Mais en même temps, l'Ipad il y a 20 ans était AUSSI de le science-fiction 🙂 "En remplacement des liseuses,(…) une nouvelle technologie a vue le jour : l'iVision. L'iVision est un nouvel objet qui permet, à l'aide de lunettes et de gants (reliés par une nouvelle technique), de lire des livres numériques, de voir les pages, les couvertures et les illustrations au travers des lunettes. Les gants, eux, servent à tourner les pages. Tout ceci est fait virtuellement. (…) l'iVision reste très populaire (plus que l'iPad à son époque) et a conquis un très grand public."
Encore (un peu) de science fiction ? "En 2010, 2 américains sur 6 possèdent un G-Pad (nouvelle version de l'Ipad après le rachat d'Apple par Google). Tout est tactile et se lit désormais sur écran. Rien n'est imprimé. L'encre numérique est devenue la troisième ressource mondiale après le pétrole et l'or."
Les DRM en 2025 ?
"Concernant les DRM, les choses ont peu avancé. C'est au bon vouloir de l'éditeur et de l'auteur : ils sont en effet inscrits dans le contrat qui les lient."
"Pour remplir le rôle de sécurisation et pour lutter contre le piratage c'est le watermarking qui est désormais uniquement utilisé, interdiction ayant été faite aux éditeurs d'utiliser des DRM. (…) Ce premier verrou ayant sauté, les législateurs se sont occupés de la question du format, interdisant tout format propriétaire, ou obligeant à diffuser simultanément une version epub ; ils ont du même coup permis à de petites entreprises d'entrer sur ce marché."
Et l'état dans tout ça ?
"Depuis Janvier 2021 le ministère de la culture, par le biais des DRAC, propose une mesure de soutien aux éditeurs en remboursant 50% des frais de numérisation des livres."
"Dès 2013, les formations aux métiers du livre ont été entièrement repensées pour former les futurs professionnels au numérique, à son adaptation, à ses enjeux."
Voilà 🙂
D'abord bravo aux étudiant(e)s qui m'ont permis de prendre du plaisir à corriger des copies (ce qui est déjà suffisamment rare pour être signalé) et qui ont globalement tous et toutes obtenu de bonnes notes.
Sur le fond, il est pas mal des hypothèses et scenarios formulés que je partage d'autant plus facilement que c'est moi qui les avait évoqué en cours 🙂 Notamment :
- celui d'un nouveau modèle de rémunération au clic pour les auteurs,
- ainsi que celui d'une "tarification à l'acte" (d'accès, de lecture ou de téléchargement), reposant sur un micro-paiement.
Je pense aussi que l'édition (ou l'editing) nativement numérique sera, en 2025, aussi courante que peut l'être aujourd'hui la création de blogs, avec une rupture semblable à celle qui permit de passer de Dreamweaver à … Blogger. Et je crois donc que des plateformes comme Polifile.fr ne resteront pas longtemps expérimentales et qu'elles pourraient exciter les appétits des quelques firmes tout en assurant une retraite dorée à leurs inventeurs.
On en reparle … dans quelques années 🙂
Il est très intéressant et, aussi très inquiétant, car c’est très réaliste, qu’on évoque absolument pas l’apparition d’un concurrent européen de Google.
Par contre, je ne crois pas que l’avenir du livre papier soit dans les éditions luxueuses.
Le slogan « peu de livre mais des beaux livres » n’a plus cours depuis les années 80.
Bravo.
Bravo pour le sujet et bravo aux jeunes auteurs qui l’ont brillamment exploité. On dirait des débuts de scénarii d’anticipation.
C’est effectivement très intéressant mais vraisemblablement loin de la réalité.
Cette « vision » du futur du livre numérique se base sur ce que nous connaissons aujourd’hui des technologies commercialisées.
En 1997, imaginiez-vous que 14 ans plus tard votre téléphone mobile (si vous en aviez déjà un à l’époque) vous servirait de GPS, de lecteur de livres, de caméra numérique HD, …
La réalité technique en 2025 sera tellement différente de celle qui est la notre aujourd’hui que nous ne pouvons pas imaginer ce que sera réellement le livre numérique en 2025. Ni même si il sera…
Le livre numérique pourrait être en accès libre partout « in the cloud » pour le prix d’un abonnement mensuel. Car la propriété d’un bien numérique n’est plus ce qu’on recherche. On veux payer pour un service, une expérience de lecture, et puis être en contact avec des gens qui ont les mêmes affinités. Le livre numérique fera partie d’un écho-système avec twitter, facebook, la musique, la vidéo … car pourquoi segmenter après tout. Les livres numériques enrichis associent déjà plusieurs disciplines artistiques et auteurs.
Les débuts de http://platify.com/ ou http://litfy.com/ inaugurent ce que sera demain.
Un prochain Facebook associé à une plafeforme de type iTunes ou Amazon accessible sur n’importe quel terminal fixe ou mobile.
Se pose la question de la rémunération des créateurs et du financement de la création.
Par qui, pour qui ? Une Taxe Apple, ou bien
une Taxe Amazon … comment évaluer la valeur d’une oeuvre quand tout tend à devenir des flux de données mondiaux.
On veux payer pour un service, une expérience de lecture, et puis être en contact avec des gens qui ont les mêmes affinités. Le livre numérique fera partie d’un écho-système avec twitter, facebook, la musique, la vidéo … car pourquoi segmenter après tout. Les livres numériques enrichis associent déjà plusieurs disciplines artistiques et auteurs.
Bises,
Alexa
Comme quoi, des idées provenant de plusieurs étudiants en même temps peuvent vraiment donner des idées sur un sujet donnée.
Mais je suis assez d’accord avec Emmanuel : il est difficile d’imaginer ce que sera le livre numérique dans autant d’années étant donné que les technologies vont toutes être amenées à évoluer dans les années à venir…