Allez un petit moment de détente au milieu de ces journées chargées 🙂
Est-ce le résultat du lancement du mouvement des auteurs en colère sur le site de SavoirsCom1 ? Est-ce la sortie d'une hibernation forcée ? Est-ce la découverte si touchante à force d'être malhabile des régles de communication sur le site de microblogging Twitter (prononcer touiteur) ? Est-ce le résultat de mon inscription au carrefour de l'IST organisé prochainement à Nancy par l'Inist*** et dans lequel – pour la modique somme de 130 euros soit à peine moins de 3 articles expédiés par transporteur avec option couleur dans Refdoc – dans lequel disais-je on parlera le vendredi vers 12h15 du "sursaut de la communauté de la Recherche (récentes pétitions, cost of knowledge)" ? Est-ce la stratégie de communication choisie ?
*** carrefour dont le thème est, quand même, "Acquisition et accès aux ressources électroniques : quel futur ?" Et oui, ça ne s'invente pas. Duos tenet et bene pendent.
Je l'ignore.
Toujours est-il que c'est très exactement et presque à la minute près que 14 jours après la publication de ma "Lettre à l'inist" que Brigitte Perucca dont la bio twitter (prononcer touiteur) indique qu'elle est : "Ancienne journaliste, aujourd'hui directrice de la communication du CNRS", toujours est-il donc que Brigitte Perucca, directrice de la communication du CNRS choisit de gazouiller ceci :
#façonpuzzle
A toutes fins utiles, je rappelle au CNRS et à sa "directrice de la communication ancienne journaliste" dont la copie d'écran ci-dessus est le 21ème tweet, que répondre à un bad buzz avec 15 jours de retard, avec une excuse en bois, et en disant l'inverse de ce qu'on voulait écrire ("L'inist CNRS ne fait pas aucun bénéfice" = double négation et/ou lapsus calami = l'inist CNRS fait des bénéfices = c'est bien le problème Brigitte = CQFD), pose une série de questions que je vais par charité m'abstenir de lister ici rapport à des histoires de véhicules de premiers secours de type ambulance et de tirs à balles réelles sur lesdits véhicules.
Mais sinon, l'année prochaine, si j'ai assez de contrats de professionnalisation et d'apprentissage pour plaire aux gestionnaires éclairés qui décident désormais de l'organisation pédagogique de l'université, j'aurai l'honneur de piloter une excellente licence professionnelle centrée sur la communication sur les réseaux (community manager). C'est moi qui assurerai les cours dédiés à l'e-reputation et à la communication de crise. Je ne manquerai pas de vous en envoyer gratuitement, en couleur, et par la poste à mes frais, le syllabus complet, sur simple demande.
Allez. Sans rancune. Bisous 🙂
Et toi qui viens de lire ce billet et de rire un bon coup, tu files illico rejoindre le collectif des auteurs en colère et t'en profites pour envoyer ta demande de retrait. Sérieux.
Je précise en plus que sur la fond, l’argument selon lequel l’INIST ne ferait pas de bénéfice avec Refdoc est absolument sans incidence sur la légalité du dispositif.
Le jugement de condamnation rendu par la Cour d’Appel de paris est très clair là-dessus : http://www.legalis.net/spip.php?page=jurisprudence-decision&id_article=3174
« sur l’absence de nécessité d’une autorisation pour ce qui la concerne, l’argument de la société anonyme Inist selon lequel elle serait investie d’une mission de service public portant sur la diffusion d’un savoir et que son activité serait déficitaire est inopérant dès lors qu’il est sans incidence sur le caractère commercial de l’activité de reprographie incriminée. »
Je traduis en langage naturel : « Hé, ho, mon coco, c’est pas parce que tu gères mal ton affaire et ne fais pas un kopec avec ton bouzin que tu peux te dispenser du respect de la loi ».
On croît rêver quand même…
J’attends déjà avec délice le moment où ils vont sortir du bois pour « communiquer ».
Mais qu’est ce qui vous autorise à pratiquer l’injure? La certitude d’avoir raison ? Lamentable procédé en tout cas
Brigitte Perucca
Bonjour Mme Perucca,
Si vous faites référence à un commentaire de ce billet, je viens en effet de le repérer et de le dépublier. Pour le reste, a aucun moment je n’ai manié l’injure.
Je rappelle que je reste à disposition de l’Inist ou du CNRS s’ils souhaitent exprimer sur ce blog leur position sur le fond de l’affaire.
Oui désolé Olivier. Des fois ce n’est pas des injures mais un constat. Je te dédouane de ce que j’ai dit bien évidemment. J’avais déjà publié des commentaires moins agressifs sur ce blog et de fait mon commentaire est passé sans modération.
Quant à vous madame Perruca quand on est directrice communication, que l’on ne sait pas faire la différence entre une négation et double négation, quant on ment (l’argent sert à payer le CFC et l’inist ne fait aucun bénéfice sur ces ventes) le tout sur une espace de discussion publique, on s’expose à des remarques désobligeantes.
En publiant de telles choses c’est mon intelligence que vous insultez en tant qu’auteur dont les droits sont bafoués. C’est moi qui me sens insulté car l’injure est ici doublement dans les faits et les actions menées par l’INIST et dans vos propos trompeurs qui cherchent à couvrir des actions inacceptables et fort probablement même illégales.
En l’occurrence je me sens très concerné par le problème soulevé depuis plusieurs semaine par Olivier puisque deux de mes articles que j’ai rédigé gratuitement pour un hors série d’Archimag, leur donnant les droits d’exploitation pour ce simple usage sont revendus par l’INIST ce qui me semble totalement illégal. Et visiblement la justice a tranché sur ce point et j’espère qu’elle continuera à trancher dans le même sens si possible en allant crescendo sur les sanctions.
Concernant vos compétences de responsable communication, il s’agit d’un avis personnel mais je pense que nous allons avoir toute l’occasion de les évaluer si la polémique continue à enfler. J’avoue que votre tweet me laisse espérer de purs moments de bonheur à venir.
Et pour conclure, je publie ce commentaire ici et s’il est supprimé je me chargerai de dire le fond de ma pensée sur ce sujet dans un endroit où je peux maîtriser la publication de mes propos. C’est ça les joies du web aujourd’hui : quand on a quelque chose à dire on trouve toujours un endroit pour cela.
http://www.google.fr/#hl=fr&sclient=psy-ab&q=inistgate&oq=inistgate
PS : commentaire dûment signé et assumé ! Tout comme le premier.
en réponse à la « doctorante » sur http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2012/10/lettre-a-linist.html
-« pas mal de temps à perdre puisqu’il accorde de son précieux temps de pauvre indépendant/artisan à critiquer des personnes qui défendent leurs droits » je réponds défendre ses droits ne signifie pas mettre en péril des organismes publics qui permettent de valider et fournir des travaux de chercheurs/universitaires reconnus de cette manière aux chercheurs/universitaires ayant besoin de ces travaux.
-« Premièrement, si ce scandale ne vous intéresse pas, rien de vous empêche de l’ignorer » où dis-je que cela ne m’interresse pas ?
-« Deuxiement, vous qui avez l’air si préoccupée par l’argent public, n’avez vous pas lu l’article de manière biaisée, cad en pensant que l’auteur perdait son temps,qu’il était certainement à sa 8eme et dernière heure de travail de la semaine……et de manière ouverte et affirmée devrait poser problème à tous citoyens » peut être avez vous aussi lu en biais l’article ! on y parle pas d’argent public, mais de la colère d’un homme contre l’INIST qui propose (et j’ai écrit « propose ») « quelques » (et j’ai écrit « quelques ») articles à la vente que l’on peut, dit-il, trouver sur des sites gratuitement (sites qui si j’ai bien compris n’ont pas le même contenu et ne valident pas vos travaux !). Au passage, je suis « ravi » d’apprendre que vous parler de 8 heures hebdomadaires !! je vous en accordais 10 !!!
Et pour économiser « mon précieux temps » je finirai par :
Vu de la terre, vos diarhées verbales transcritent sur des dizaines de sites, articles, pétitions, etc… ressemblent à un ralliement derrière une personne* voulant se venger d’une altercation avec un directeur de l’INIST en incriminant
un organisme dont le travail est de rechercher, référencer, proposer et valoriser vos travaux en tenant compte des coûts techniques et de personnel que cela engendre et proposés avec les droits de copie qu’ils reversent, au lieu d’incriminer les éditeurs de revues qui vous dépouillent de vos droits et « vendent » vos travaux à ceux qui font le travail…
Quand à l’argent public utilisé dans les services publics… n’oubliez pas que travailler dans ces services veut dire, avant tout, offrir un vrai service au public avec l’argent de ce même public … Et faire travailler 300 personnes pour alimenter en documentation des dizaines de millier de chercheurs/universitaires en france ou à l’étranger, du domaine public ou privée me semble être un service public utile pour notre avenir !!!
*interessant d’ailleur son article sur ses 250 élèves amis sur Facebook et son utilisation dans ses cours… pourquoi n’y a t-il que 19 amis sur la copie d’ecran publié dans son articles… l’art de l’exagération peut-être ? voir http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2010/03/pourquoi-je-suis-ami-avec-mes-etudiants.html
» j’ai fait le choix d’être « ami » sur Facebook avec tous mes étudiants (enfin ceux qui acceptent …) Soit un peu plus de 250 amis-étudiants.
Et de plus en plus souvent, ma pratique de l’enseignement comme médiation, de l’enseignement comme capacité première de prescription, de plus en plus souvent, ma pratique ressemble à ça : »
voir copie écran !!!