Après la tirade des nez et des profils connectés de Rostand, après la mauvaise réputation numérique de Brassens, voici le troisième de ces classiques connectés. Il est cette fois dédié aux objets. Connectés.
Milly ou les objets connectés (I)
Pourquoi les connecter ces objets répartis ?
Dans les rues, les maisons, des données infinies
N'attendent leur salut que d'une algorithmie,
Comme hier nos profils, nos documents, nos vies.
Montres et bracelets viennent nous quantifier,
Frigos et thermostats qui peuvent dialoguer,
Voitures sans chauffeur sur le périphérique,
Partout objets, capteurs, sont des périphériques.
A même notre corps, interface tactile,
Vêtements et lunettes viennent interfacer
Nos interactions de plus en plus graciles
Sans que nous ne songions à les désactiver.
Chaumière où du PC se connectaient nos âmes,
Wifi que l'internaute aimait à déployer,
Ô objets connectés, avez-vous donc une âme
Qui scanne nos desseins sans notre volonté ?
Pardon au camarade Alphonse, l'original est là.
Et pour ce qui est de la réalité des maisons et autres objets connectés, ça ce passe par ici aux USA, et par ici en France.