La plateforme un jour dit au réseau : / Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser l'architecture la Nature ;
Un contenu Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre tweet vent, qui d'aventure
Fait vasciller la face de l'info, rider la face de l'eau,
Vous oblige à aggrandir le graphe baisser la tête :
Cependant que mon Data Center front, au Cloud Caucase pareil,
Non content d'indexer les profils et les mots d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'interdit du contexte. l'effort de la tempête.
Nulle extériorité en mes jardins fermés. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri des données du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous mettrais au Cloud ; défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du graphe vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
– Votre compassion, répondit le réseau lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les contenus vents me sont moins qu'à vous redoutables.
J'adresse** et n'indexe pas. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs liens innombrables coups épouvantables
Préféré vos "likes" en vase clos Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'attention*** l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Qu'internet Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
La plateforme L'Arbre tient bon ; le Réseau Roseau plie.
L'ennui Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il sature déracine
Celle Celui de qui les murs de Wall Street étaient voisins la tête au Ciel était voisine
Et dont les contenus pieds touchaient à l'Empire du marketing des Morts.
Fables connectées #11 : le chêne et le roseau
