J'étais aujourd'hui au Tank pour un débat autour du best-seller de cet été (en tout cas, il ne tient qu'à vous de faire en sorte que …).
Merci à Nicolas Vanbremeersch (@versac) et Henri Isaac pour l'invitation. Merci également au public pour la qualité des interventions (et pour les gentillesses sussurées). J'ai aussi découvert de beaux projets dont j'espère avoir l'occasion de vous reparler.
Voici les pauvres slides que je n'ai même pas utilisés. Et on me signale dans l'oreillette que tout cela est devrait être prochainement réécoutable en podcast.
Si l'état (n')est (qu')une plateforme
Si la nation est un fichier client
Si le code est la loi
Alors (on donne à croire que) la démocratie (n')est (qu')un algorithme.
Et nous allons avoir besoin de nouveaux "corps intermédiaires" pour nous assister dans l'explicitation du code, dans son rendu public, et pour bâtir un éventuel droit d'opposition aux algorithmes "publics", comme le déjà tristement célèbre APB (Admission Post-Bac).
D'autant que, et je n'ai pas eu l'occasion d'en parler ce matin, on commence à voir fleurir des initiatives qui relèvent à mon avis d'une forme inédite d'algorithme-washing : sous prétexte "d'ouvrir" et de "hacker" le code, ont pour vocation première d'installer dans l'opinion l'idée qu'il n'existe pas de plan B au pilotage par les algorithmes. Cette idée d'algorithme-washing me semble importante à souligner et j'essaierai de vous en faire un petit billet si je trouve le temps.