A moins que ce ne soit l’inverse : De la représentation documentaire à la complexité visuelle. Le site Visual Complexity propose, classés par thèmes (biologie, arts, réseaux sociaux, web …), des projets (231 au total) de visualisation de masses complexes d’informations et/ou de documents. Au-delà du côté simplement esthétique de ces représentations de la complexité, au-delà également de l’enjeu technique et (parfois) algorithmique que ces mêmes représentations supposent, elles illustrent parfaitement ce qu’est le principe de "tertiarisation documentaire" : après les documents primaires (ouvrages ‘originaux’), après les documents secondaires (ouvrages décrivant le contenu des premiers), voici – au même titre que les cartes heuristiques – les documents tertiaires qui font sens en eux-mêmes (dans la mesure ou ils offrent leurs propres parcours interprétatifs) et/mais n’existent que parce qu’il renvoient (au sens propre et non ‘intertextuel’) vers d’autres. Ce nouveau genre documentaire m’avait frappé lors de ma découverte des premières cartes du métamoteur Kartoo (on a les illuminations qu’on peut, n’est pas Claudel qui veut …). Il avait aussi frappé mon collègue Gabriel Gallezot (évoquant un ‘Darwinisme documentaire‘), à tel point que nous avons commis quelques articles effleurant le sujet. Et le gars Roger, il en pense quoi ?
Möbius, le web 2.0 et Darwin.
Le ruban de Möbius est une curiosité topologique : un ruban a une seule face et à un seul bord (que les mathématiciens appellent une surface non-orientable (ce dernier vocable aura son importance, nous y reviendrons) Le web 2.0 est