Monopolistiques nos moteurs ? Il semble que non. A l’image de la forte résistance chinoise (Baïdu) à Google, le même éprouve apparemment de fortes difficultés en Russie, difficultés de deux ordres : linguistiques tout d’abord, mais également stratégiques dans la mesure ou le Google local, baptisé Yandex, a déjà développé l’ensemble de la panoplie de services phares de la galaxie Google (cartes, paiement en ligne, recherche locale, desktop search, blogs …).
Le même site nous apprend également que le gouvernement allemand, s’il ne coupe pas tous les liens, décide de sortir du projet Quaero, pour lancer son propre projet de moteur national baptisé "Theseus" (allusion fine à la recherche du fil d’Ariane ?). Vu le montage et l’air du temps, Quaero risque donc de ressembler de plus en plus à un moteur français baptisé Exalead. Ce retrait (dont on ignore toutes les motivations) indique que pour le petit monde du "search", et à l’image de ce qui est en train de se produire autour des bibliothèques numériques, c’est la perplexité qui domine.