Nos chers moteurs se livrent depuis quelques mois une guerre commerciale à propos du basculement vers un système d’exploitation "tout en ligne" (voir par exemple ce billet). Récemment, Google rachetait Writerly, traitement de texte en Ajax et en ligne, étoffant un peu plus ce qui ressemble chaque jour davantage à une suite de type "MSOffice" en ligne. Or voici que je découvre ce soir (via Loïc), le stupéfiant AjaxWrite. C’est tout simplement une copie exacte de Microsoft Word … mais en Ajax et en ligne donc. Rien à installer ni à paramétrer. Il n’y a qu’à cliquer. A ce compte là, on voit mal pourquoi on continuerait de s’embêter (au moins pour des usages basiques) avec une quelconque suite office quand désormais presque tous les outils bureautiques disposent d’un équivalent ajax en ligne (pour faire "du" powerpoint, vous avez par exemple ceci). Les documents générés par AjaxWrite peuvent être enregistrés et sauvegardés au format word (.doc). Et là on pourrait se dire : il s’agit de la réponse du berger (Microsoft) à la bergère (Google et Writerly). Microsoft va se faire un plaisir de racheter (après les avoir assigné en justice pour plagiat, c’est Microsoft quand même ;-), Microsoft, disais-je, va se faire un plaisir de les racheter. Et bien non. Car figurez vous que dans la FAQ d’AjaxWrite, on apprend qu’il ne marche qu’avec … Firefox ! La même FAQ se fait également un malin plaisir de traiter tout de go les projets de suite office de Google de Vaporware en recommandant l’usage … d’OpenOffice … Ce qui apparaît normal quand on va faire un tour sur le site de la société à l’origine d’AjaxWrite puisque cette dernière commercialise une suite office … pour Linux !
Je résume : AjaxWrite est une application word en ligne qui ne tourne que sous Firefox et qui est offerte par un éditeur Linux. On vit décidément une époque compliquée …
Bureautique en ligne
Oui il faut savoir que Firefox a une interface intégrée « Xul » qui permet de répliquer l’interface native.
N’importe quel développeur peut donc utiliser l’API pour créer des applications légères(puisque l’interface est déjà présente dans le navigateur) et aussi puissante qu’un poste client.
Cependant, je suis d’accord avec eux quand ils disent que la stratégie Google c’est du vent. Créer une telle applicatio nde traitement de texte en ligne ne demande réellement pas bcp de compétences. Enfin, il n’y a aucun intérêt à utiliser une application en ligne sauf dans les cas éventuels on l’on est en déplacement sans clé usb, sans live cd, sans portable, et sans ordinateur ayant des logiciels de base… Bref très limité. Je sui scontent de voir que des acteurs de ce genre de truc reconnaissent que ça ne remplacera jamais les applicatiosn clientes. Si on veut un truc gratuit, il y a OpenOffice.
Si on veut un traitement de texte léger, il y a abiword.
Je coris que tout est dit.
Se suffirait on du web pour travailler ?
Tout d’abord, on commence par la base avec un OS en ligne. Je vous admet que j’ai été véritablement bluffé par cette application web. Je n’en ai absolument pas l’utilité, mais le site eyeOS est à découvrir. Il est un véritable symbole à mes yeux de…
Se suffirait on du web pour travailler ?
Tout d’abord, on commence par la base avec un OS en ligne. Je vous admet que j’ai été véritablement bluffé par cette application web. Je n’en ai absolument pas l’utilité, mais le site eyeOS est à découvrir. Il est un véritable symbole à mes yeux de…
Désolé Olivier pour le double trackback, une erreur dans le ping m’a induit en erreur.
Pour plus d’infos sur les applications bureautique qui commencent à fleurir :
http://viacomit.free.fr/index.php/2006/03/12/applications-online/
Après un essai rapide d’Ajax.Write, j’y trouve au moins une différence fondamentale avec Writely (gaffe au lapsus calami dans ton post Olivier): Writely est un traitement de texte collaboratif, Ajax.Write a première vue n’est qu’un traitement de texte en ligne. Et je suis un peu sceptique quant à la vogue (très Google) de faire migrer un tas de choses depuis le disque dur vers le net, ie tout à fait d’accord avec John et Edouard supra. (Par exemple Refworks serait, imho, un outil beaucoup plus puissant s’il se doublait d’un outil permettant d’utiliser hors ligne la base de données crée en ligne.)