Tout est chemin. Et tous les chemins mènent au web. Tout est – ou paraît – traçable, mesurable, empiriquement chiffrable, même si certaines métriques restent obscures. Voici en tout cas ce qui dans un article du Chronicle sur la question fait dire à certains que "nous entrons dans l’âge d’or des sciences sociales", et d’ajouter "We know more
than we ever did about what’s on people’s minds." Lier pour être vu. Voir et cartographier. Voir pour cartographier. Cartographier pour comprendre. Voilà une chaîne qui marque l’essor des "cartes de l’Internet" et l’engouement jamais démenti du public pour des applications comme Google Earth ou le tout récent (et toujours inaccessible Geoportail.fr).
Pulsion scopique planétaire. "(…) pulsion scopique et son dérivé
complexe, la pulsion de savoir (Wissentrieb) que Freud considère comme
une pulsion composée par le plaisir de la pulsion de regarder, s’ajoutant
à l’énergie de l’activité de maîtrise" (source) …
Mais ici comme en d’autres champs, Martin Dodge conclut en indiquant : "We’re still waiting for the Mercator map to emerge".
(Source : The Chronicle, Section: Information Technology, Volume 52, Issue 43, Page A18 – en ligne -)