Le très actif laboratoire I3M, après s’être intéressé de près au corpus des 800 thèses soutenues en "sciences de l’information et de la communication" (SIC), nous livre, sous la direction de Nicolas Pélissier, une enquête sur les revues disponibles en SIC. Une mine. Notamment en ces temps de "dossier de qualification" et autres "recrutement" pour savoir vers quelle revue se tourner pour soumettre ses articles. Chaque revue listée fait l’objet d’une fiche anthropométrique détaillée : différents comités, procédure d’évaluation, politique éditoriale, etc. Ceci dit, si vous voulez vraiment avoir une chance d’être qualifié et/ou recruté, mieux vaut s’intéresser à la très maigre liste des revues "validées" par le CNU : 15 revues scientifiques dont seulement trois mettent au premier plan les sciences de l’information. Avec quelque chose qui ne cesse de me turlupiner : que des revues francophones ! Rappel : nous sommes sur le site du CNU, l’instance seule habilitée à déterminer la qualité des travaux et des publications des aspirants maîtres de conférences. Quid donc d’un aspirant qui n’aurait publié que dans des prestigieuses revues internationales en général et anglo-saxonnes en particulier ?? Sur la même page on peut lire que "La liste des revues scientifiques publiant occasionnellement des
articles en Sciences de l’information et de la communication est en
cours d’élaboration." Bon. Mais ne pourrait-on à l’instar de la majorité des autres disciplines scientifiques composant les différentes sections du CNU, ne pourrait-on disais-je, proposer sur ladite page une liste des revues internationales "labellisées" ? Cela contribuerait à clarifier les choses pour des aspirants qui en ont souvent bien besoin et donnerait en sus à cette page une réelle valeur d’orientation. Allez. Un petit effort … Merci d’avance 🙂
Complément : DOAJ (Directory of Open Access Journals) propose une sélection intéressante de 62 revues en science de l’information, documentation et bibliothéconomie, en toutes langues.
http://www.doaj.org/ljbs?cpid=129
Cdlt
Mael> Effectivement. Ne reste plus au CNU qu’à « valider » celles qu’il estime être de « premier plan » 🙂
Concernant le site de du CNU, il constitue pour moi une découverte, mais surtout une énigme. Une évaluation sommaire me fait douter de la légitimité du site :
– site d’un organisme officiel, et pourtant sur un hébergement Free ;
– usage d’un terme vaguemestre qui me pose question ; est-il employé parce que c’est la fonction de la personne, ou est-ce un refus d’employer l’anglicisme webmaster ?
Donc, au final, quitte à faire un effort pour rendre la page utile, autant continuer l’effort pour améliorer le site !
Le seul avantage étant que j’aurai découvert un des sens du mot vaguemestre grâce à Wikipedia.
Manu> POur résoudre l’énigme, je vous confirme que le choix du « vaguemestre » est sûrement dû à un refus d’anglicisme. Quant à l’hébergement c’est vrai que cela pose question pour un site institutionnel. Un attendrait davantage que les diverses sections CNU soient hébergées par le serveur du ministère de tutelle (enseignement supérieur et recherche). Mais je suppose que ce fût un pis-aller. TOut ça pour dire qu’il s’agit bien du site authentique 🙂