Le nombre des bibliothèques partenaires du projet Google Book Search est aujourd’hui de 15. Le porte à porte individuel ne suarait être en la matière la seule voie pour Google s’il veut atteindre une masse critique propre à déclencher une adhésion massive. Or voici qu’il vient de signer le premier de ses contrats non pas avec une mais 12 bibliothèques universitaires réunies en consortium (voir aussi l’annonce de la signature sur le site du consortium, et celle du blog de Google qui insiste judicieusement sur "l’assiette" des publics concernés – 400 000 étudiants – et sur la notion de "bien commun").
- 15 + 12 = 27
La signature de cet accord est d’importance non pas tant pour le nombre de volumes concernés (on nous annonce près de 10 millions d’ouvrages) mais parce que Google dispose maintenant d’une force de frappe (et de conviction) à géométrie variable, capable d’intéresser :
- les "grandes" bibliothèques
- les "petites" bibliothèques
- et les consortiums donc.
Les consortiums français, Couperin naturellement en tête, seraient à mon avis fort bien inspirés de retenir la leçon, et d’aller à la négociation avec le colosse de Mountain View en jouant sur la masse critique des partenaires pour équilibrer ladite négociation. Mais peut-être la négociation a-t-elle déjà commencée ?
(Via Pintini)