(Disclaimer : ceci n’est pas un poisson d’avril, de toute façon, moi les blagues, je suis contre)
La bibliothèque est une zone de résistance. Dans les deux sens du terme.
Historiquement tout d’abord, la bibliothèque publique, moderne, est une zone de résistance au sens noble du terme. Elle est le lieu permettant à chacun de se forger suffisamment d’esprit critique pour être ensuite capable, si nécessaire, d’entrer en résistance contre les totalitarismes de la pensée, totalitarismes qui en annoncent souvent d’autres. Mais aujourd’hui, et bien plus prosaïquement tristement, la bibliothèque est certaines bibliothèques sont aussi une zone de résistance dans la mauvais sens du terme. Zone de résistance au changement. Résistance au changement institutionnel. Institution de la résistance au changement. Résistance au changement du côté technologique (cf le billet hallucinant mais hélas encore très réaliste d’Hubert), et résistance au changement d’image (ou comment la CGT se prend les pieds dans le tapis bibliothéconomique).
Bref, heureusement que l’on sait qu’il est de plus en plus de bibliothèques gauloises qui résistent à la résistance au changement, mais à lire les deux billets sous les liens, on se dit que, pour certaines, la route sera encore longue …