Vendredi ou l’entorse creative

Préambule : des licences creative commons en général et de celle d’Affordance en particulier.

Certains d’entre vous le savent, d’autres pas. L’intégralité des contenus de ce blog est disponible sous licence Creative Commons. Ce qui vous donne le droit de les réutiliser comme vous voulez, à condition que ce soit en citant la source, et à condition que cela reste en dehors de tout cadre commercial. Voilà les faits. Il m’arrive parfois (très rarement) de déposer certains de ses billets sur d’autres plateformes (Agoravox principalement). Cela me permet de me confronter à un autre type de lectorat que les habitués d’Affordance. Mes rares expériences en ce domaine (seulement 7 ou 8 billets publiés sur Agoravox sur les 1408 que compte ce blog), m’ont plutôt dissuadés de continuer l’expérience (vu la teneur polémique et souvent assez peu constructive des commentaires, même si, depuis mon dernier essai, la politique de modération a été entièrement revue), ou alors de publier dans ces plateformes des billets entièrement re-rédigés et re-formatés pour l’occasion (ce que je n’ai pas le temps de faire). Il m’arrive également d’être parfois sollicité par la presse "nationale". A ce moment là et pour de bonnes (diffusion beaucoup plus large de mes cogitations) ou de mauvaises raisons ("vanitas vanitatum …"), j’effectue une entorse relative à la licence précédemment évoquée, puisque que les journaux qui publient ou republient mes billets le font dans un cadre commercial "relatif" (ainsi les articles d’Ecrans, le mag de Libé, sont librement consultables, mais les archives du Monde sont payantes). Bref, pas de quoi fouetter un labrador, de toute façon, tout reste disponible gratuitement pour les lecteurs d’Affordance (c’est l’essentiel de mon point de vue) et je ne touche pas un sou pour cette éphémère "renommée". (Nota Bene en passant : cette logique va même plus loin puisque je m’efforce également de l’appliquer à mes publications scientifiques, déposant systématiquement une version de mes articles acceptés dans des revues payantes, sur des sites d’archives ouvertes, ce qui m’a déjà valu et me vaudra probablement encore quelques – petits – conflits).

Vendredi, ou les limbes du pacifique "le lundi au soleil" des blogueurs.
Avec le lancement d’un nouvel hebdo intitulé Vendredi, me voilà dans une configuration inédite que je vous soumets (parce que vous êtes souvent de bon conseil et qu’on se dit tout :-). Le modèle économique et éditorial de cet hebdo est un peu particulier. Pour faire court il s’agit de reprendre une sélection d’articles parus sur le web, notamment dans la "blogosphère" (mais pas exclusivement). De faire un hebdo "papier" reposant uniquement sur des contenus "Internet amateurs" (c’est à dire, si j’ai bien compris, des amateurs plutôt "éclairés" – chercheurs, avocats, simples citoyens – ou dotés d’indéniables qualités rédactionnelles, mais ne disposant en tout cas pas de carte de presse). Parce que j’aime bien l’idée, parce que je crois que dans le contexte actuel (états généraux de la presse et rapport Giazzi) elle mérite en tous les cas d’être testée, parce que j’ai été sollicité par Jean-Marc Manach et que j’aime bien ce qu’il fait en général, parce qu’à l’initiative de ce projet on trouve Jacques Rosselin et que ce dernier fut en sont temps à l’initiative de Courier International, parce que Philippe Cohen (Marianne2.fr) est également de l’aventure, parce que parce que parce que … j’ai accepté qu’ils reprennent un billet pour le prochain numéro de Vendredi (24 Octobre), et si l’occasion se représente, j’accepterai encore. Et au moment où j’ai accepté, je l’ai fait dans mon état d’esprit habituel (c’est à dire sans demander de dédommagement financier).
Mais j’ai ensuite reçu ce mail :

  • " (…) l’idée est de proposer aux auteurs que nous apprécions et dont nous sommes susceptibles de reprendre les textes de temps à autres, de signer une convention nous autorisant la republication de leurs articles ou billets; ce qui nous permet aussi d’établir, chaque mois, le montant à vous reverser, à raison de xx euros par republication (hors les citations dans les brèves, bien évidemment)"

Qui suis-je, où vais-je, et combien suis-je payé ?

Et c’est là que je suis coincé. En admettant (cas d’école) que même si la blogosphère est très large, le magazine Vendredi soit amené à reprendre les articles de certains blogueurs plus fréquemment que d’autres, et en admettant que je sois parmi ces quelques élus (cas d’école, je le répète), je suis donc en situation de tirer quelques revenus de mon blog (pas de quoi fouetter un poney je vous l’accorde, mais de quoi augmenter un tout petit peu mon pouvoir d’achat) et je fais une entorse à la "philosophie" ou en tout cas à "l’esprit" de la licence creative choisie en acceptant donc, par convention, d’être rétribué (peu et tout à fait aléatoirement) pour certains articles. Bref je deviens pigiste-joker pour un organe de presse. Une solution serait naturellement de refuser non pas d’être "repris", mais d’être payé pour cela. Or, pour bien comprendre mon état d’esprit actuel, sachez que je n’ai pas d’états d’âme à percevoir quelques dizaines d’euros de temps à autre (encore une fois rien ne dit que cela se reproduira à une fréquence suffisamment régulière pour être pécuniairement significative) vu le temps que je passe à alimenter Affordance (et comme en plus c’est la crise hein …), le tout en "supplément" de mes activités de recherche et d’enseignement (pour lesquelles, afin que tous les éléments soient sur la table, je touche 1800 euros nets par mois).

Et donc ?? Donc disons, pour faire simple, qu’en acceptant cela, pour le moment, et pour ce journal particulier, je change (me semble-t-il) légèrement sinon la nature de cette publication (mon blog), du moins le "contrat éditorial et lectoral" qui le caractérisait jusqu’à lors. En clair : vous êtes toujours sur un blog de chercheur, ce blog est toujours sans autre filtre éditorial que celui de la subjectivité assumée par son auteur, mais ledit chercheur vient d’accepter d’être (occasionnellement) rétribué par un organe de presse, organe certes innovant mais organe tout de même. Vous me direz il y a encore une grande marge avant que je me mette à publier des publis-rédactionnels vantant les mérites de la Seat Laguna de Mitsubishi, mais … "mais tout de même","en cherchant bien", "s’il l’a déjà fait une fois", et patati et patata …

Alors à votre avis :

  • je me fais des noeuds tout seul ? Si c’est le cas, TAPEZ 1 (prends l’oseille et tais-toi)
  • ce sont de vraies questions ? Si c’est le cas TAPEZ 2 (t’étais "juste" chercheur, tu deviens juste "un peu" – plus ? –  journaliste/vulgarisateur scientifique).

Ceux qui ont tapé 1 peuvent arrêter ici la lecture de ce billet.

Vers un lissage des espaces de publication.
Pour les autres (ceux qui ont tapé 2), au-delà de tout cela, reste entière la question de savoir si cette "carotte" potentielle impactera à terme le mode de publication et le rédactionnel d’Affordance (non à 99,9%) ou d’autres blogs/sites (je n’en sais rien mais suspecte que "oui, probablement, pour certains en tout cas"). Question subsidiaire encore, si le modèle Vendredi prend (ce que je lui souhaite), va-t-on vers un lissage des espaces de publication existants et des autorités afférentes : citoyens / journalistes / auteurs ? Et si oui, ce lissage est-il une bonne chose ? Pour préciser ma pensée, et en mettant cette fois de côté le cas particulier d’Affordance et des blogs tenus par des scientifiques en général, il est un grand nombre de rédacteurs dans la blogosphère auxquels il ne manque que la carte de presse pour s’installer journalistes : <Polémique> le travail souvent minutieux d’écriture qu’ils effectuent, la vérification et le croisement souvent tout aussi minutieux de leurs sources, la qualité du rédactionnel et du style, la fréquence et/ou la régularité de publication, l’expertise métier dont ils peuvent se prévaloir … tout cela leur permettrait (à mon sens) de ne pas prétendre "abusivement" à l’obtention d’une carte de presse (pas plus abusivement en tout cas que Jean-Pierre Pernaud). </Polémique> Dans le même temps, et c’est aussi un peu cela qui fait l’intérêt des médias "de niche" vis à vis des médias "mainstream" (à mon sens toujours), dans le même temps disais-je, le fait de ne pas disposer de carte de presse est également une liberté formelle importante, du genre de celle qui constitue une ligne de démarcation intellectuelle servant de repère aux lecteurs des uns (bloggueurs) et des autres (journalistes). Nul ne nous oblige en effet à être en permanence "en situation de journaliste" ou à tout le temps "jouer" au journaliste : on a le droit à l’erreur (les journalistes aussi me direz-vous), le droit à la mauvaise foi, à la mauvaise humeur, le droit de décréter un jour avoir une ligne éditoriale à tenir et le droit tout aussi imprescriptible de s’y soustraire le lendemain.
A partir de là, il y a deux manière de traiter le problème : soit façon "café du commerce" sur la vieille antienne "tous citoyens, tous journalistes", soit avec talent et sous différents angles problématiques (Ecosphère, Novövision, etc …). Dans cette optique, l’initiative lancée par Vendredi devrait rapidement permettre d’y voir un peu plus clair dans les stratégies éditoriales à l’oeuvre sur le net et dans la blogosphère. Comme serait tenté de le dire le chercheur qui sommeille en moi, voilà qui interroge sérieusement le paradigme éditorial en amont
(filtrage et sélection) comme en aval (réécriture et distribution), en synchronie
(phénomène du temps-réel) et en diachronie (fixation de la durée lié au
support papier), dans son unicité (le choix éditorial d’un seul ou de
quelques-uns) et dans sa pluralité relative (la blogosphère et le web
sont en fait ramenées à 600 sources suivies par Vendredi).

Tactique de la citation et stratégie de la présence. Ou réciproquement.
Je voie encore une problématique intéressante dans ce lancement : l’écriture "pour le web" est pour l’instant majoritairement une écriture pensée dans une stratégie de présence. Il faut "occuper l’espace" (virtuel) du Net. Une écriture de la présence : il faut être présent dans les résultats des moteurs. Une écriture du placement : il importe d’être bien placé, bien référencé. Or ce que nous enseigne l’héritage de l’écriture scientifique, c’est la manière dont s’est progressivement constituée une écriture de la citation. Il ne s’agit cette fois plus "seulement" d’occuper la place, mais bien d’être (bien) cité par d’autres, parce que c’est là le meilleur moyen … d’occuper la place. Dans l’écriture scientifique, la présence est une tactique et la citation une stratégie. Dans l’écriture blogosphérique mainstream, la citation est une tactique (les hyperliens), et la présence une stratégie**. Un phénomène que confirme d’ailleurs la dernière étude de Jean (Véronis) qui fait état d’un très faible taux d’utilisation des liens hypertextes dans les billets de blogs (à peine un lien tous les 12 billets**** …). De fait, le travail de réécriture (ou plus exactement d’adaptation au média papier) que vont se coltiner les journalistes de Vendredi sera peut-être dont moins ardu que prévu. 

Au final, ce que permettra peut-être de synthétiser rapidement l’initiative Vendredi, c’est la symbiose de ces écritures, de ces deux logiques éditoriales : écrire pour être présent, et écrire pour être cité (d’autant que l’on n’écrit naturellement plus de la même manière quand on sait que l’on sera, peut-être, cité dans un autre contexte que celui du rédactionnel initial). Une fois cette symbiose réalisée (si elle se réalise), peut-être verra-t-on émerger un nouveau pacte éditorial, ou … ou peut-être ne fera-t-on que retomber dans un schéma aussi ancien que connu : celui des spécialistes qui expertisent, celui des journalistes qui reformulent et interprètent, et celui des lecteurs qui lisent.

Et moi, CQFD, j’ai gagné ma poignée euros si ce billet est cité dans un prochain numéro de vendredi 😉

** sur la différence entre tactique et stratégie, voir par exemple ici.

**** </Digression> un lien tous les 12 billets … j’avoue en être tombé de ma chaise à la lecture de ces résultats 🙁 J’ignore à quoi cela est dû, mais de mon côté je ne conçois pas de rédaction de billets sans déployer de liens externes (je suis très souvent frustré par la lecture de blogs – par ailleurs excellents – mais qui ne renvoient qu’à eux-mêmes). A l’époque un outil comme PubSub (qui fut, sauf erreur de ma part, le grand précurseur des outils de classement blogosphériques façon Wikio), un outil comme PubSub fournissait de très intéressantes statistiques détaillées sur les blogs répertoriés dans sa top-list, notamment concernant les liens entrants et sortants (la preuve en image). D’ailleurs, si Jean me lit (bonjour Jean), dans la série des bonnes idées à mettre en oeuvre pour les WikioLabs quand les journées feront 48 heures, je verrai bien une reprise de ces fonctionnalités à l’intérieur de Wikio. </Digression>

Sur le sujet (du lancement de Vendredi et de l’intérêt ou du non-intérêt de son modèle éditorial), voir aussi : InternetActu pour le clin d’oeil amical et les infos discutées en commentaire du billet, Marianne2 pour un reportage la veille de la sortie, Ouinon pour l’opinion de quelqu’un qui n’y croit pas et qui dit pourquoi, le fil Twitter de Joel (Ronez) qui n’y croit pas non plus, Ecrans pour le pitch, Novövision pour plein d’autres bonnes questions.

P.S. : concernant la "poignée d’euros" évoquée dans ce billet, inutile de me poser la question en commentaire (je vous connais ;-). J’ai demandé à l’équipe de Vendredi si je pouvais communiquer ce chiffre, ils m’ont répondu qu’ils ne le souhaitaient pas, principalement "pour éviter un buzz autour de cet aspect-là de la cuisine interne de Vendredi." J’avoue ne pas bien comprendre ce mystère (d’autant que la somme est minime), mais je me plie aux volontés de mon ex-futur-probable-employeur-occasionnel :-)))

(Temps de rédaction de ce billet : 4h30 heures … mais pas d’affilée)

8 commentaires pour “Vendredi ou l’entorse creative

  1. J’aurais tendance à taper 1 ;-).
    Je ne suis pas sûr qu’il ne manque que la carte de presse aux blogueurs pour devenir journaliste, mais plutôt bien souvent un modèle économique adapté à leur audience. Je ne suis pas sûr que la carte de presse soit une ligne de démarcation pour qui que ce soit (hormis pour les journalistes), puisqu’il y a de très bons blogueurs et de très mauvais journalistes, que personne ne sait vraiment qui l’a et qui ne l’a pas, et que le droit à l’erreur et à la mauvaise foi concerne tout le monde, comme tu le dis Olivier.
    Si Vendredi réussit son difficile pari, je ne suis pas sûr qu’on y verra plus clair dans les stratégies éditoriales des blogs (mais dans celles de Vendredi, oui ;-). Le support ne change pas grand chose aux tactiques et stratégies des uns et des autres : nous usons de la citation et de la présence pour apparaître et se faire remarquer. Si Vendredi colle à son objectif, il ne devrait que faire saillir ce qui apparaît déjà par ailleurs.

  2. 1.
    Quelqu’un qui utilise tes articles doit le faire de manière gratuite et en citant sa source. Mais la licence CC ne t’interdit pas de republier de manière payante ces mêmes articles. Il faut juste que Vendredi sache que d’autres pourront utiliser ces articles sans que Vendredi ne réclame de droits d’auteurs…

  3. Salut Olivier,
    Il s’agit, à mon avis, d’une utilisation intelligente des performances et des limites de chaque média. Le blogue est une bouteille à la mer, sauf pour quelques initiés appartenant à la «famille» du blogueur. Il induit une discussion souvent constructive entre ces derniers, mais à quelques exceptions près qui doivent être analysées comme tel, il ne dépasse pas une audience confidentielle comparée aux médias traditionnels. Les stats de fréquentation sont souvent trompeuses : bien des visiteurs ne sont là que par erreur. Inversement, la discussion est quasi-impossible dans un média traditionnel pour deux raisons : la posture de lecture et le nombre de lecteurs. Et la réunion sur un même objet au même moment de paroles dispersées est signifiante.
    Comme tu le sais et contrairement à beaucoup, je ne crois pas à la cannibalisation totale des médias traditionnels par le Web ou le numérique. C’est un exemple d’une complémentarité possible, nous verrons s’il se confirme.

  4. Je te lis, assidûment (et je m’étonne toujours du temps que tu trouves, même si les journées ne font que 35h…). Les grands esprits se rencontrent (les petits aussi hélas) : je travaille justement sur les fonctionnalités dont tu parles. Mais il y a du bruit, du spam, etc. Il faudra un peu de temps avant de rendre la chose présentable, mais on aura très bientôt des versions beta sur Wikio Labs.
    La minute cynique : le privilège des profs première classe, c’est de ne plus se poser ce problème des publications, ouvertes ou pas. En ce qui me concerne, je ne publie plus (sauf sur mon blog).
    Je ne publie plus, mais je n’ai jamais autant écrit — et été autant lu…

  5. quelques remarques en vrac :
    . certains blogueurs ne veulent pas être payé pour conserver leur anonymat, ou préfèrent reverser l’argent à une ONG (j’avais oublier d’évoquer cette possibilité dans mon email);
    . le web “réduit” à 600 sources ?: on y trouve aussi des agrégateurs, et via les liens, nous en découvrons tous les jours de nouveau, mais c’est effectivement +- la baseline, notre point de départ;
    . la “convention” : il s’agit aussi, pour nous, de ne pas avoir à redemander systématiquement l’autorisation pour tel ou tel billet, mais cela ne signifie pas pour autant que l’on va régulièrement republier tel ou tel auteur : il ne s’agit pas tant de se créer une rédaction fantôme que d’être carré dans la gestion des droits;
    . blogueurs vs journalistes : en l’espèce, Vendredi republie les deux, avec ou sans carte de presse, parce que ce n’est pas la question, il s’agit de publier de bon textes, pas de demander le CV de leurs auteurs; ce type de modèle a-t-il vocation à se généraliser ? Je ne le pense pas, encore que je trouverais cela intéressant, et que cela fait pas mal de temps maintenant qu’on a des émissions de TV ou des journaux faits, de temps en temps, avec des “non-journalistes”, sans parler des radios associatives…
    .

  6. “ou préfèrent reverser l’argent à une ONG” C’est sur cette touche 1 1/2 et dans cette caisse là qu’il me semble le plus “juste” de taper.
    Pour satisfaire les exigences du blogueur pensant, le mérite du travail pensé et le respect de la tentative originale de l’organe de presse dépensant.

  7. Il faudra retirer les frais de gestion et d’impôt avant versement à l’ONG 😉
    Pour moi, c’est 1 1/2, mais uniquement parce que les sommes proposées sont cachées (l’info n’est pas complète pour donner un avis). Mais tant que tu restes libres (et nous avec 😉 des billets que tu produits et plus encore de la façon dont tu les produits, ils peuvent non seulement re-prendre des billets (pas trop, tout de même) mais aussi te rémunérer s’ils “gagnent” eux-mêmes des sous ou audiences grâce à toi ….
    PS : le temps que tu indiques pour la production du billet …. me rassure…

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