Urgence de réécrire ou d'appliquer les trois lois de la robotique d'Asimov :
Rappel : 3 LOIS DE LA ROBOTIQUE.
- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
- Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
- Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.
Proposition : 3 LOIS DE LA CONNECTIQUE**.
- Un terminal ou un objet connecté ne peut archiver, collecter ou faire transiter au-delà d'un temps explicitement défini, des données relatives à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit indexé dans chacun de ses comportements et de ses intentions.
- Un terminal ou un objet connecté doit obéir aux règles de confidentialité choisies par son utilisateur, sauf si de telles règles entrent en conflit avec la Première loi.
- Un terminal ou un objet connecté doit proposer des services personnalisés tant que ces services n'entrent pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.
** le terme "connectique" est, j'en conviens, impropre. Les 3 lois des "Big Data" feraient probablement mieux l'affaire, mais je ne sais pas résister à une rime 🙂 <Update> Sur Twitter on suggère les trois lois de l'identité numérique. Bon sang mais c'est bien sûr. Adopté. Et ajout de la notion "d'objet connecté" suite à la suggestion de Silvère Mercier </update>
Merci à Eben Moglen et à Forbes pour cet article : "Time to apply the first law of robotics to our smartphones."
<Update de 6 jours plus tard> Suite à la suggestion et à l'initiative de @clochix, un framapad est ouvert pour une traduction en anglais des 3 lois de l'identité numérique. Share & Enjoy Traduction 🙂 </Update>
En toute logique, il suffit que le temps de conservation des données ne soit pas défini dure pour l’éternité — mais c’est juste un problème de formulation 🙂
Ahem. => « pour qu’il dure toute une éternité ». Moi aussi j’ai des problèmes de formulation apparemment.
Sans oublier la loi 0 (« Un robot ne peut pas faire de mal à l’humanité, ni, par son inaction, permettre que l’humanité soit blessée »):-)
Ce pourrait-être : « Un terminal connecté ne peut archiver l’ensemble des humanités digitales, ni, par son traitement algorithmique, permettre que l’humanité ne soit « qu’un document comme un autre » » ?!
Ou un truc du style 🙂
bonjour
et pourquoi pas
les 3 lois d’e-TIC !
Ca travaille dur sur la nouvelle version du manuscrit sur l’identité numérique? 😉
Apparemment la robotique d’Asimov inspire, voir ce lien http://foederisarca.wordpress.com/2012/07/18/si-asimov-avait-enseigne-archivistique/