Le petit lien du week-end sera donc une petite revue de liens sur le #fail de la semaine. Une incohérence totale, un abus manifeste, une hallucinante régression à terme. D'autres heureusement, ont pris le temps de l'analyse.
L'article qui a tout déclenché.
La réaction et la colère de deux "sages".
- "Nous devons empêcher la privatisation du domaine public". Philippe Aigrain.
- "Vendre le domaine public n'est pas le rôle de ses gestionnaires." Hervé Le Crosnier
La réaction et la mobilisation des défenseurs du domaine public et des biens communs.
- "Non à la privatisation du domaine public par la BnF" Déclaration commune de COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès et SavoirsCom1
L'analyse aussi éclairante que mordante du Meastro Calimaq :
Une initiative parmi tant d'autres encore à inventer.
- "Les profs disent le domaine public". Un Tumblr appelé à un grand avenir. Faites tourner.
Un appel à la guérilla bibliothéconomique qui sera je l'espère en dernier recours, massivement suivi et relayé (d'ailleurs ça commence déjà ici ou sous la hashtag #bisounoursfight) :
- "Le jour où les bisounours mordront les vautours". Comme je le signalais sur Twitter à l'auteur dudit appel, "à ce niveau là d'escroquerie, c'est même plus des bisounours. La 1ère bibliothèque qui achètera sans libérer sera encore plus con qu'un télétubbies."
J'ajoute qu'au vu de sa nouvelle composition et de l'engagement manifeste et reconnu de certains de ses membres en faveur de la défense du domaine public et des biens communs de la connaissance, il serait particulièrement opportun que le Conseil National du Numérique s'auto-saisisse de ce dossier pour émettre un avis sur la question.
Qui Aigrain veut-il placer à la présidence de la BnF, une fois qu’il aura dégagé Racine grâce à sa petite opération de com’ au bon moment ?