Je serai ce vendredi 17 Novembre 2017 à Bordeaux dans le cadre de la journée d'étude "Paul Otlet et les humanités protodigitales". Répondant à l'initiative (bravo) et à l'invitation (merci) d'Olivier Le Deuff.
Et j'essaierai de ne pas faire de blague salace pour ce qui est du dernier terme de l'intitulé de ladite journée mais quand même c'est tentant.
Mais plus sérieusement, ce sera surtout l'occasion de revenir sur une idée qui m'est d'autant plus chère qu'elle n'est pas de moi, l'idée d'un index indépendant du web développée par Dirk Lewandovski et d'observer en diachronie la manière dont tous les grands écosystèmes connectés ont bâti et contrôlé différents index au travers desquels on peut observer l'évolution du web, depuis le web des documents pour Google, celui des profils pour Facebook, celui des objets qui arrive et qui n'a pas encore trouvé son index maître.
Le pitch que j'ai indiqué aux gentils organisateurs est le suivant :
"Résumé: L'ensemble de l'oligopole qui contrôle aujourd'hui l'essentiel des usages liés au web a pour point commun d'avoir bâti son succès sur la construction de différents index : index des pages web pour Google ou des personnes pour Facebook si l'on s'en tient à ces deux-là. Dans l'héritage des primo-utopies documentaires et du Mundaneaum d'Otlet, et à la lumière des logiques économiques et culturelles désormais à l'oeuvre dans le numérique, nous tenterons d'interroger la proposition d'un "index indépendant du web" formulée par Dirk Lewandovsky dans sa dimension technique de faisabilité, mais plus largement dans l'horizon qu'elle ouvre sur la question des communs et de l'appropriation."
Et comme je suis un garçon aux motivations bassement mercantiles, j'aurai par devers moi quelques exemplaires de l'Appétit des géants, remarquable ouvrage par ailleurs toujours en vente libre chez C&F Editions ou chez les Gafam. Ou donc ce jour là à Bordeaux pour la modique somme de 20 euros.
A vendredi maybe.
