Au sortir de la crise il y aura, bien sûr autant qu'hélas, les hommages aux héros anonymes à l'oeuvre chaque jour, au péril de leur vie. On lit d'ailleurs déjà beaucoup et d'articles et d'hommages. Et c'est tant mieux. C'est de toute façon le moins que nous puissions faire. Et nous sommes chaque soir nombreux à nous livrer à l'exercice parfois un peu vain et un peu solitaire, d'applaudir ou de hurler quelques minutes à nos fenêtres, à nos balcons. Et c'est tant mieux. Et c'est de toute façon le moins que nous puissions faire.
Mais au sortir de cette crise il ne faudrait pas oublier de rendre également hommage au cynisme froid et à l'inhumanité crasse de quelques crevures et connards qui ne méritent pas de rester dans l'anonymat de leurs fonctions.
Je pense, bien sûr et comme beaucoup d'entre vous, au préfet Didier Lallement, qui après avoir craché sa morgue au visage de ceux dont il est supposé garantir la tranquilité et la sécurité, est venu présenter des excuses aussi insincères qu'uniquement garantes de son maintien en poste. Des excuses à son image : haïssables, rabougries et pathétiques.
Mais je veux maintenant vous présenter quelqu'un qui égale et peut-être même dépasse à la fois en morgue, en inhumanité et en cynisme le sinistre préfet Lallement. Il s'agit de Christophe Lannelongue. Retenez bien ce nom. Et ce visage. Christophe Lannelongue.
Photo Est-Républicain.
Christophe Lannelongue.
Christophe Lannelongue est directeur de l'ARS (Agence Régionale de Santé) de la région Grand Est. Vous savez, l'une de ces régions françaises qui a vécu et vit encore la première la fameuse vague, le fameux pic épidémique. Cette région où il fallut organiser des trains médicalisés tellement les hôpitaux étaient à saturation. Cette région qui vit mourir les premiers médecins au contact du coronavirus. Cette région qui voit un nombre considérable de familles endeuillées.
Avant d'être directeur de l'ARS, Christophe Lannelongue a notamment été l'un des conseillers de Marisol Touraine lorsqu'elle été ministre de la santé (et décidait de continuer de supprimer des lits dans les hôpitaux mais également de ne pas renouveler le stock stratégique de masques). Il a écrit ou co-signé pas mal de "rapports" dont beaucoup consistaient principalement à expliquer qu'il fallait faire beaucoup mieux avec beaucoup moins d'argent, de moyens et de postes. C'est quand il était conseiller de Marisol Touraine qu'a été mis en place ce que l'on appelle le "COPERMO". Un acronyme étrange qui signifie : "COmité interministériel de PERformance et de la MOdernisation de l'offre de soins" et qui a donc pour vocation de :
"de valider et de suivre les actions proposées par les Agences Régionales de Santé. Les autres objectifs de la (sic) COPERMO sont de sélectionner et de prioriser les projets d'investissements nécessitant un financement de l'État et d'assurer le suivi des établissements en difficulté."
Vous l'aurez compris, dans la novlangue managériale, il s'agit donc d'un étage technocratique supplémentaire de gros bâtards ayant pour vocation (l'étage et les gros bâtards le peuplant) de continuer à baisser le budget de l'hôpital public.
Rapide (mais nécessaire) retour en arrière. Nous sommes en Juillet 2019 et le fameux COPERMO valide la suppression de 598 emplois et 174 lits pour le CHU de Nancy. "Pour assainir les finances." A l'époque c'est là le quotidien. La longue décrépitude organisée de l'hôpital public et de l'offre de soin.
Oui mais voilà, un an et demi plus tard, en février-mars 2020, la pandémie de Covid-19 est là, le CHU de Nancy et ses personnels (et d'autres du Grand Est) sont en première ligne. Ils sont malades. Ils crèvent. Ils voient des gens crever. Tous les jours. Chaque putain de journée.
Et c'est là que réapparaît ce connard sublime, cette crevure ultime, c'est là que réapparaît Christophe Lannelongue.
Qui indique à l'Est Républicain, le vendredi 3 avril, je cite :
"Il n’y a pas de raison de remettre en cause le Copermo pour le CHRU de Nancy. Le dossier devrait être examiné début juin […]. La trajectoire reste la même …"
Dingue. Totalement dingue. Le 4 Avril, quelques heures après ces déclarations, le maire de Nancy (qui pourtant se félicitait de tout cela en Juillet 2019) et le médecin qui préside la commission médicale d'établissement adressent un courrier au président de la république et au ministre de la santé pour les appeler à "lever solennellement tout forme d'ambiguïté sur la politique de l'état en matière de santé publique."
Je vais le réécrire, non pas tant pour que vous puissiez le relire que pour moi-même me convaincre que Christophe Lannelongue a vraiment pu dire cela.
Alors que les hôpitaux du Grand-Est font front depuis plusieurs semaines devant une pandémie tout à fait inédite et que les morts, chez les soignants comme chez les patients dépassent l'imaginable, ce connard sublime, cette crevure ultime de Christophe Lannelongue, directeur de l'ARS, explique qu'il n’y a pas de raison de remettre en cause la suppression de 598 emplois et de 174 lits prévus pour début Juin c'est à dire alors même que nous ne serons probablement pas encore sortis de la pandémie et du confinement. Et il ajoute avec toute la morgue des misérables inhumains de son espèce et de son moule : "la trajectoire reste la même."
La voilà la substantifique moelle du pire dont ces abrutis confits de suffisance et de certitudes sont capables : vider la réalité de toute forme de sens pour l'enfermer dans un mot parfaitement vide de signification et qui n'est là que pour faire oublier que cette "trajectoire" est celle qui mène des soignants et leurs patients, au combat et à la mort. Une putain de trajectoire quotidienne vers la mort. Une putain de trajectoire quotidienne vers des "choix" qui nécessitent une urgence éthique dont Christophe Lannelongue se contrefout parce que lui, vous comprenez, il a une trajectoire budgétaire et comptable à tenir.
La … "trajectoire" ? Puisse la sienne être celle qui chez Audiard menait les cons sur orbite. Puisse-t-elle être surtout, l'occasion, ferme, intransigeante, immédiate, définitive et irrémédiable pour le pouvoir en place, de se saisir de l'occasion pour le démettre immédiatement de sa fonction et d'affirmer, clairement, hautement, et dignement, que toute considération de suppression de postes ou de lits dans l'hôpital public en France serait un crachat lancé au visage de l'ensemble des soignants. C'est cela, la seule manière de "lever solennellement tout forme d'ambiguïté sur la politique de l'état en matière de santé publique."
Tout autre solution, tout autre déclaration, tout autre actualité qui passerait par des excuses auto-nettoyantes ou le refus d'affirmer et de légiférer sur l'arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes, signerait la politique de ce gouvernement pour ce qu'elle est : la promesse que demain, tout continuera comme avant.
[Mise à jour de 18h20] La réaction d'Olivier Véran, ministre de la santé, est à lire sur Twitter.
Voilà. Aucune condamnation. Aucun avis. Aucun engagement. Et la plus vile des rhétoriques consistant à déposséder les gens de leur colère au motif que c'est difficile partout ("à Nancy comme ailleurs"). Et la suite : "Les plans de réorganisation sont suspendus à la grande consultation qui suivra." Même pas une demi-molle de réprobation polie, et au lit. Ce sinistre connard de Christophe Lannelongue, directeur de l'ARS Grand-Est, n'aura même pas à fournir d'excuses, il vient de recevoir l'aval de sa hiérarchie. C'est consternant. Mais tellement révélateur de leur incurie criminelle. Le nouveau monde.
[Mise à jour de 19h30] Christophe Lannelongue vient donc de réagir en exclusivité pour France 3 Grand-Est. J'ai relu trois fois son "argumentation". Je vous en laisse juge. Après avoir confirmé qu'il s'agissait d'un "super projet" qui allait permettre de "donner de vraies et bonnes conditions de travail à toutes les équipes" il explique laborieusement que – je cite toujours – "c'est une opération politique de la CGT du CHRU de Nancy qui vise à montrer que l'Agence régionale de santé, que je dirige, n'est pas en conformité avec les déclarations du président de la République." Voilà. Vers l'infini du pathétique et au-delà. Le nouveau monde donc.
[Epilogue du 8 Avril] A l'issue du conseil des ministres, Christophe Lannelongue a été limogé et donne son ressenti à Libération.
[Epilogue du 8 Avril tard le soir] Je ferme les commentaires de cet article qui n'a pas vocation à devenir un appel au lynchage. Derrière les déclarations coupables et l'incapacité flagrante et navrante à une forme minimale d'empathie au moins contextuelle, c'est davantage une politique globale qu'il nous faut juger.
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Rappel des épisodes précédents.
- La peste et le Corona. Episode 1. "La peste et le Corona." 04/03/2020
- La peste et le Corona. Episode 2. "L'humanité malade du Corona : ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés." 20/03/2020
- La peste et le Corona. Episode 3. "Coronavirus : les premiers désaccordés." 25/03/2020
- La peste et le Corona. Episode 4. "Il y a eu du retard sur les mesures de confinement. Laisser dire est essentiel." 01/04/2020
Et aussi pour se souvenir.
Bonjour,
Comme c’est bon de vous lire !
Cherchant qui est ce gros ======= de Christophe Lannelongue
je tombe sans me faire mal bien au contraire sur votre article. Que ce langage vert sans autocensure est rafraîchissant ! Foin des périphrases ! Rien à jeter ! Enfin une remarque quand même : « offre » de soin sent un peu trop le marché tant aimé de certains. Par quoi remplacer cette formule née il y a quelques années sans doute sous le clavier d’un collègue du précité ? Je n’ai pas trouvé mais un esprit vif au verbe alerte n’aura pas de peine.
Ce commentaire était sur la forme, quant au fond, je partage totalement, bien sûr! Je n’irai pas jusqu’à regretter le temps des têtes au bout des piques, quoique…
Merci encore
Lien envoyé par un ami.
Vous avez parfaitement raison.
Eh oui, c’est la même chose partout.
Mme Bouzin, alors qu’elle était à Bourges dans le cadre d’un « Conseil des ministres délocalisé » a décrété à l’une de mes connaissances qui se plaignait des difficultés rencontrées par le personnel soignant, il y a de cela maintenant bientôt 2 ans: « Ce n’est ni un manque de moyens financiers, ni un manque de personnels. Vous pouvez faire plus avec moins »
Bien que ce ne soit pas la même région, je reconnais les mêmes expressions que celles que vous citez dans votre article.
Ce qui semblerait donc être une expression venant de plus haut.
Sachant que M Véreux, Conseiller de Macron pendant sa campagne et restant Conseiller Santé de la dite Bouzin (sans fautes d’orthographe)une fois celle ci ministre, je fais le rapprochement!!!
j’ai recherché ‘christophe lannelongue gros connard’ (allez savoir pourquoi) et je tombe sur votre article.
Lire les mots que j’aurais aimé écrire !
Comme il me fait du bien !
Putain, vivement le grand ménage de tous ces sinistres cons !
Concernant le futur de notre système de santé je ne me fais aucune illusion ! L’avenir nous le dira mais il faudra sûrement monter aux créneaux : https://www.mediapart.fr/journal/france/010420/hopital-public-la-note-explosive-de-la-caisse-des-depots?onglet=full
Et dire que jusqu’à présent ce nom, Lannelongue, était plutôt bien vu du coté des malades :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Odilon_Lannelongue
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Lannelongue
Avouez que c’est fort dommage.
Pendant la grande guerre les poilus montaient en première ligne.
L’état-major gérait le matériel humain.Nivelle au chemin des Dames. C’était aussi Pétain: le vainqueur de Verdun.
Désolée, je dois être debile, mais je ne lis pas du tout comme vous sa lettre. Vous fzuteW un contre sens et déversez votre haine et injures pour rue , car ça ne fait pas avancer le débat.
Vous avez raison sur un seul point : il nous faudra être TRÈS vigilant « après », pour rétablir dans ce pays une vraie politique sociale et un vrai service public de Santé. Salutations
Il va y avoir bientôt des municipales, n’est-ce pas?…..C’est là qu’il va falloir rappeler aux cohortes des valets de la « République pour Emmanuel Macron » (en acronyme LRM!) que NOUS NE VOULONS PLUS DE LEURS GUEULES! Nous ne voulons plus de ces gens qui prétendent savoir mieux que personne ce qui est bon pour tous, et qui, pour continuer d’être investis aux prochaines élections, mettent un point d’honneur à approuver les oreilles et les yeux fermés tout ce que la technostructure néo-libérale du gouvernement leur jette à voter. Honte à eux, honte à ceux qui ont permis qu’ils soient aujourd’hui au pouvoir. Mais ne lâchons rien, malgré la fatigue et le découragement qui guettent. Car tout à une fin, et la leur viendra. Hardi les Petits!
Il va bien falloir que nous arrêtions ces gens qui se prennent pour des décideurs et plongent notre société dans la merde la plus infâme. Lannelongue n’a rien à faire à ce poste. Il est visiblement parfaitement incompétent, comme beaucoup malheureusement. Ils ont tous une calculette dans la tête, mais aucune pensée qui leur permettrait de concevoir le réel et de le prévisualiser, ni même d’être en capacité de réagi sainement face aux situations. Des nuls totalement pourris par leur ego démesuré : il va falloir les mettre tous aux travaux forcés pour qu’ils comprennent ce que signifie « travailler » pour le bien de tous ! Nous n’oublierons pas !!!
Voilà où mène effectivement une vision comptable de la vie… Il est urgent de virer des gens comme ça.
J’espère que ce virus nous permettra à tous de penser. J’espère que ces gens sont des gens de l’ancien monde qui est en train de disparaître (en le disant je n’en suis pas encore sûr)
Il faut ramener ledit Lannelongue au principe de réalité et le plonger au cœur du métier des hospitaliers, sans masque…
Cette crise doit nous apprendre que l’après ne peut plus être comme l’avant.Compte-tenu des conséquences économiques, ce n’est pas en privant de travail des personnes par ailleurs méritantes qu’on relancera l’économie… Nous n’avons eu aucune nouvelle des hôpitaux ou cliniques privées dans cette crise. Quel rôle, quelle implication ?
Aujourd’hui, on nous dit qu’une collecte pourrait être faite MAIS le bénéfice n’irait pas directement au personnel.
Comment montrer notre solidarité à tous les soignants dans leur quotidien dans ce cas?
Merci pour cet article
Un grand merci de votre billet. Nous n’avons malheureusement rien à attendre d’Olivier Véran, qui accompagne volontiers, à l’échelon local et depuis des années, la casse de l’hôpital public : https://www.lepostillon.org/Olivier-Veran-l-hopital-qui-bout-d-austerite.html
c’est vrai qu’il est très con , il confond ARS et R A S , expression signifiant que tout va bien, que rien de spécifique n’est à rapporter.
https://www.liberation.fr/france/2020/04/08/le-directeur-de-l-ars-du-grand-est-limoge-je-ne-suis-pas-en-colere_1784577
Au moins, lisez ce qu’il a dire.
Incitation à la haine ?
La question essentielle à se poser c’est à mon sens : comment peut on dans une société civilisée en arriver à ce que quelqu’un comme lui puisse avoir un parcours pareil ?
C’est ça qu’il faut voir de près. Car dire ce qu’il dit au moment où il le dit est non seulement la preuve manifeste d’un manque de valeur humaine basique, mais en plus d’une connerie absolue. Quand je pense aux responsabilités, aux postes de direction que cet homme a du tenir dans sa carrière c’est ça qui doit être observé et corrigé.
C’est désespérant car il est loin d’être seul.
Quelle bonne nouvelle je viens d’apprendre: cette crevure de Lannelongue vient d’être limogé; son ancienne patronne devrait rendre des comptes aussi, la Touraine, et tous les fossoyeurs de l’hôpital public, qu’on est si contents de trouver en cette période apocalyptique, qu’on ne remerciera jamais assez!
Qui d’entre vous le connait? Qui sait que son pere et sa mere furent medecins? Qui d’entre vous est qualifié pour juger un haut fonctionnaire qui se bat avec ses équipes depuis de nombreuses semaines contre la maladie. Qui sait qu’il a passé, à titre personnel, pour une maladie, de nombreuses semaines à l’hopital?
Vous êtes tous tristement FRANCAIS.
Lannelongue n’est que l’illustration d’une bonne partie de cette « élite » française qui prétend savoir diriger, commander, coordonner, mais qui ne sait pas qu:elle est devenue pitoyable et ridicule à force de consanguinité.
Je ne vois pas pourquoi ce directeur est insulté dans les commentaires, à quoi cela sert-il? A quoi sert-il de le menacer de sanctions inapplicables? En fait, comme tous les bons fonctionnaires il n’a fait appliquer strictement les instructions en toute bonne conscience. Macron l’a licencié pour que les autres directeurs fassent preuve de plus d’intelligence, ils ne doivent pas révéler les instructions du gouvernement aux journalistes, surtout si elles contredisent les déclarations officielles (la propagande). J’ai un ami qui est cadre à Pôle Emploi, il m’a dit qu’ils ont reçu des instructions sur l’indemnisation des nouveaux chômeurs qui contredisent les déclarations officielles sur la prise en charge de tous ces chômeurs (la propagande). Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Il fallait réfléchir avant de voter, le parcours de Macron était clair: finance, finance, finance.
Dans la rubrique Nous irons cracher sur leurs tombes
Christophe Lannelongue limogé ce matin. Le chien lâché par ses maîtres : https://www.liberation.fr/france/2020/04/08/le-directeur-de-l-ars-du-grand-est-limoge-je-ne-suis-pas-en-colere_1784577
Et le connard de L’Abérration (Il a un nom lui aussi : Eric Favereau ) qui lui dit en l’interviewant :
Il est vrai que vous n’avez pas été très adroit dans vos propos…
Restons confinés, on n’a pas atteint le pic de la saloperie !
Dites donc
Vous vous gargariser d injures.
C est l effet du con finnement ou tous simplement de votre bêtise?
Y a tellement de choses à dire sur le pouvoir l argent et les politiques de sante mais pas comme ça…
Ces commentaires haineux sont inacceptables
lamentable…
Oui c’est violent, grossier, de dire « connard » et « crevure ». Je ne le dirai pas moi même, mais ce n’est pas ça qui compte et cela ne doit pas nous empêcher de regarder en face la réalité et les faits. ce n’est rien à coté de ce directeur de l’ARS qui marche littéralement sur les morts de sa région, sur les médecins et soignants épuisés, malades, décédés pour certains au service des malades, au péril de leur vie. Christophe Lannelongue terminera sa carrière tranquillement n’en doutons pas, comme tous ces managers à deux balles, ces crétins diplômés (l’expression est d’Emmanuel Todd)qui ont envoyé le service public de santé dans le mur à coups de restructurations, de mutualisations, de rationalisation, tous ces habits neufs de la marchandisation du monde et de nos vies.
Article et commentaires noyés dans la haine et l’insulte.Ça n’honore pas l’auteur, quant à la meute… On en éprouverait presque de la compassion pour ce monsieur Lannelongue.