Quelle rentrée à l’université ? Saison 3. Vague 4.

[Mise à jour du 26 Août] Bon. Alors voilà. Frédérique Vidal a donc fait les annonces de rentrée concertant 2,8 millions d'étudiantes et d'étudiants, près de 100 000 enseignants-chercheurs ainsi que l'ensemble des personnels techniques et administratifs, dans un article du Parisien, payant. Que j'ai donc (et pas que moi), "libéré" 🙂

Dans cet article daté du mercredi 25 Août elle annonce le retour du 100% présentiel partout, sans distanciation physique dans les amphis, et elle indique que très souvent les amphis ne sont pas pleins, hors période de rentrée et hors certaines formations traditionnellement saturées (droit et médecine). Affirmation qui n'est ni vraie ni fausse, mais surtout, ni vraie. Bref. On s'en fout puisque personnellement en tout cas, le retour du 100% présentiel me ravit.

Mais le soir même et dans une interview cette fois à La Voix du Nord (en libre accès cette fois), elle change d'avis et précise que "des facultés de droit ou de médecine, où les effectifs peuvent être élevés, ont décidé au moins au début de retransmettre les cours à distance."

Vous avez vu l'astuce ? Bah oui. Officiellement (l'article du Parisien relève du journalisme de préfecture, c'est en fait un communiqué de presse) elle annonce la reprise 100% présentiel partout. Puis le soir même elle tempère en indiquant que "au moins au début" (de quoi ? de l'année ? du semestre ? du mois ?) certains cursus maintiendrons les cours à distance. Et elle s'abrite derrière l'image que le grand public a des filières en tension, c'est à dire traditionnellement droit et médecine. Et on se dit que si sa progéniture n'est ni en droit ni en médecine ça va être la fête du présentiel partout. Mais la réalité c'est que dans TOUTES les universités et dans PLEIN de formations (et pas que droit et médecine loin s'en faut) les plannings de rentrée intègrent, dès la première année, une volume souvent important et parfois très important de cours à distance en "distanciel asynchrone", c'est à dire enregistrés et que l'étudiant est supposé suivre uniquement en visio, avec "l'avantage" qu'il peut les regarder n'importe quand mais l'inconvénient (majeur) qu'il ne peut jamais interagir directement avec l'enseignant. Bref. Enfumage et foutage de gueule stratosphérique. La réalité c'est que pour la plupart des étudiants, et notamment les étudiants de première année à l'université, des cours d'amphis en distanciel seront toujours hélas bien présents, et que de manière totalement injustifiée et injustifiable, certaines formations (en dehors de droit et médecine) ont fait le choix d'en faire une modalité principale

Et pour conclure dans l'absolu foutage de gueule des déclarations de rentrée de la ministre, elle ose indiquer à La Voix du Nord sur le sujet des capteurs de CO2 et de l'aération des amphis (souvent sans fenêtres), accrochez-vous, que : 

"elle « recommande » l'installation de capteurs de CO2. Quitte à aider les établissements ? « Oui, mais le coût d’un capteur est relativement faible, entre 50 et 100 €. Et on n’a pas eu de demande."

J'ai craché mon café en lisant cette phrase "et on n'a pas eu la demande". J'ai vraiment craché. Alors de deux choses l'une : soit l'ensemble des présidents et présidentes d'université ainsi d'ailleurs que toutes les organisation syndicales représentatives sont totalement sourds et aveugles puisque depuis de début de cette crise, énormément de collègues réclament des capteurs de CO2 mais également (et surtout) des filtres HEPA adaptés pour permettre de ventiler et d'aérer des espaces le plus souvent sans aucune ouverture ou aération manuelle possible. L'autre hypothèse est que Vidal raconte une nouvelle fois absolument n'importe quoi au mépris de toute forme de dignité et de respect des personnels que sa fonction est pourtant supposée induire. [/Mise à jour]

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C'est la troisième rentrée universitaire en temps épidémique qui s'annonce. Les deux années précédentes ont été, pour près de 3 millions d'étudiantes et d'étudiants, totalement fracassées. 

Cette rentrée s'effectue donc en pleine 4ème vague. Et oui. Notez qu'au Japon, c'est déjà la 5ème vague et qu'elle est d'une violence une nouvelle fois inouïe. 

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4ème vague chez nous et troisième année universitaire en temps de pandémie. Dire que les collègues (enseignants, administratifs, agents techniques) sont épuisés est plus qu'un euphémisme. Dire qu'ils sont bien plus qu'inquiets pour cette rentrée l'est également. En France comme à l'étranger, les jeunes comme les vieux. Leurs témoignages sont courageux. Leurs témoignages sont essentiels. 

Qu'allons-nous dire à nos étudiants et nos étudiantes ? Comment allons-nous les accompagner vers ce nouvel inéluctable ? Comment traiter autrement qu'à grands coups de pelle dans la tronche les erreurs du gouvernement et l'impéritie totale du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche dans l'accompagnement de la communauté dont il a pourtant la charge ? 

Car voilà où nous en sommes aujourd'hui, jour de rentrée à l'université.

Vaccination. La ministre Vidal a annoncé qu'il y aurait des centres de vaccination à proximité des universités à la rentrée. Ok. Nous verrons. Combien ? Quelles universités ? Personne n'en sait rien. La rentrée des étudiants c'est dans une semaine. Beaucoup reviennent dès aujourd'hui sur les campus pour leurs soutenances. Pour l'instant il n'y a pas plus de centres de vaccination à l'abord des campus que d'intelligence dans le regard de Frédérique Vidal.

Du côté des chiffres, début Juillet et selon Santé Publique France, c'était 71% des étudiants (entre 18 et 25 ans) qui avaient entamé leur "parcours vaccinal" c'est à dire qui avaient eu une première injection. C'est super. Et avec un délai maximal de 6 semaines entre deux doses, on devrait donc avoir au moins 71% des étudiants vaccinés à la rentrée. Et je le redis, oui, la vaccination est – hélas – aussi devenue un acte politique alors étudiantes et étudiants vaccinez-vous. Mais 71% de vaccinés avec le variant Delta, cela pourrait encore être insuffisant. On n'y changera rien. Il aurait fallu prioriser bien avant ces publics là. Mais ce choix n'a pas été fait. Il faudra faire le comptes, et voir précisément quelle est la couverture vaccinale complète de la population étudiante dans une semaine. Si elle est entre 70 et 80% il faudra alors regarder les décisions du ministère au regard de ce qu'il en est en population générale où 60% des français – tous âges confondus – ont un schéma vaccinal complet (données Covid Tracker du 23 août où 40 millions de personnes étaient totalement vaccinées). Il serait ahurissant qu'on leur impose une nouvelle fois des processus d'éloignement, de distanciation ou de confinement qui ne seraient pas imposées à d'autres catégories de populations (ou de secteurs économiques …) à la couverture vaccinale pourtant bien moindre.  

Pass sanitaire. Il n'y en aura pas dit la ministre Vidal. Ou plus exactement, "il n'est pas à l'ordre du jour". Nous sommes alors le 22 Juillet. Blanquer confirme pour l'école, les collèges et les lycées, quelques jours plus tard, que "le pass sanitaire n'a pas vocation à exister dans le cadre scolaire". Nous sommes cette fois le 28 Juillet. Et le 4 Août c'est finalement Macron sur Instagram, qui dit que "pour les cours, pas de pass sanitaire, de la maternelle à la fac." Et vaccination pour toutes celles et ceux qui le souhaitent. C'est heureux. "Encore heureux" pourrait-on dire aussi. Mais là encore, au regard de l'immensité des revirements, certains légitimes au regard d'une situation imprévisible, d'autres en revanche bien plus politiques et contestables, quel poids et quelle pérennité accorder à cette parole ? Et que ferons-nous, nous enseignants, si l'épidémie s'envole de nouveau et que l'on propose aux seuls étudiants totalement vaccinés ou disposant d'un pass sanitaire de rester en présentiel alors que les autres basculeraient en distanciel ? Quelle nouvelle rupture fondamentale d'égalité sommes-nous capables d'accepter à la fois au regard de nos propres postures et convictions, mais aussi pour éviter à tant de jeunes de sombrer de nouveau ? Qui parle de ces questions ? Où sont-elles évoquées ? Quels sont les "scénarios" et les "protocoles" puisqu'aujourd'hui tout est scénario ou protocole ? 

Gestes barrières. Bien sûr ils seront toujours là. Et pour longtemps. Comme les masques. Masques qui ne sont toujours pas distribués gratuitement et massivement aux étudiant.e.s, ce qui fait que beaucoup d'entre elles et d'entre eux réutilisent souvent le même masque pendant plusieurs jours. Là aussi on alerte depuis la vague 1 de la saison 1. Et là aussi on continue de proposer des masques gratuits dans les distributions alimentaires que nous organisons.

Aération. Le consensus scientifique sur l'intérêt de l'aération et de la ventilation des espaces contre un virus aéroporté est depuis longtemps établi. Relisez mon article d'août … 2020 sur la précédente rentrée universitaire irrespirable et sans filtre. Mais pour la troisième rentrée à l'université en pleine 4ème vague de la pandémie, la plupart des amphis sont toujours sans aucune fenêtre et lorsqu'on pose la question de l'équipement en filtration HEPA, et ce depuis maintenant déjà deux années universitaires, soit on nous rie au nez, soit on nous explique (ce qui fut mon cas) qu'une commission adhoc était saisie (depuis 1 an …) et qu'elle "travaillait sur le sujet" (depuis 1 an …) mais que pour l'instant "tout était conforme aux normes" (re-sic). Bien sûr équiper les amphis en filtration HEPA ne suffit pas. Il faut aussi tout le reste (gestes barrières, vaccination et masques). Et puis ça coûte de l'argent. Et puis il doit rester suffisamment de débiles dans les conseils d'administration des universités et dans les cabinets ministériels pour imaginer que ce ne serait pas un équipement pérenne (bah oui mon con, c'est juste la deuxième année d'une pandémie mondiale et il est probable que ce soit tout sauf la dernière en termes de virus aéroportés). Mais si les questions d'aération sont toujours niées ou moquées à l'université alors même qu'elles finissent par devenir désormais centrales – au moins médiatiquement – dans les écoles, lycées et collèges (qui n'ont pas le problème des salles sans fenêtres …) cela finit par devenir désolant et criminel. On peut l'expliquer de manière assez simple et cynique (en plus du refus d'engager des budgets sur ces questions) : pour les enfants des collèges et des écoles, la question vaccinale est encore loin de faire consensus, donc la seule "variable" sanitaire en responsabilité des décisionnaires (régions et collectivités locales) devient celle de l'aération et de l'obligation (ou non) du port du masque. Par contre pour les universités et leurs étudiant.e.s, qui sont donc majeurs, bah ils et elles n'ont qu'à aller se faire vacciner, à porter un masque, et à accepter de rester chez eux pour tout cours de plus de 60 personnes (le fameux distanciel, on en reparle tout de suite).  

Cours à distance. C'est la grande inquiétude de la plupart des étudiants comme de la plupart des enseignants. Depuis deux ans chacun a pu mesurer le désastre absolu de ce mode d'enseignement. Oui je sais, il y a bien sûr toujours des exceptions. Certains collègues (c'est leur droit), pour plein de raisons, la plupart de temps d'ailleurs des raisons "de confort" (mais aussi d'argent, la paupérisation des jeunes enseignants-chercheurs est une réalité factuelle), pour éviter les déplacements, certains collègues préfèrent donc le distanciel pour certains de leurs cours. Certains étudiants aussi, la ministre ne manque jamais une occasion de le rappeler, et nous de nous marrer en connaissant le ratio. Mais il s'agit d'exceptions. D'exceptions. Et le problème c'est que l'on voit mal aujourd'hui comment échapper à un retour massif du distanciel. Car beaucoup d'universités et de formations ont déjà annoncé avant les vacances d'été qu'il serait de toute façon reconduit et obligatoire quelles que soient les conditions sanitaires. Y compris dans mon université, à Nantes, beaucoup de formation, même dans les premiers cycles universitaires, ont "acté" la bascule de beaucoup des cours magistraux en "distanciel asynchrone". Annonce qui furent d'autant plus discrètes que cela se fait au mépris possiblement du droit et dans tous les cas au mépris des publics que l'on est supposé accueillir et former. J'ai vraiment honte de ce que nombre d'universités et donc de collègues, ont accepté de mettre en place. De ce que nous sommes en train d'accepter collectivement de mettre en place. Même si beaucoup n'ont pas eu le choix (et n'ont pas été consultés), inscrire ainsi le distanciel en modalité obligatoire pour une partie des cours après les 2 années que nous venons de vivre me semble un renoncement absolument indigne et dégueulasse. Et puis bien sûr le distanciel permet de faire des économies massives. Bah oui. Mais je le redis, c'est très sincèrement une pure honte et la source d'une colère et d'une rage encore très vivace chez beaucoup de collègues, notamment en premier cycle universitaire. S'il était encore besoin de le démontrer par un argument a contrario, alors citez-moi un seul témoignage de prof ou d'étudiant en classé prépa (ou de ministre à propos des classes prépa) qui vous explique les bénéfices de l'enseignement en distanciel ou qui, simplement, propose des cours en distanciel (y compris pour des groupes équivalents à la fac, c'est à dire d'une petite soixantaine d'étudiants en prépas). Bah oui. Il n'y en a pas. Parce que dès qu'il s'agit de former ce que l'on perçoit encore (à tort mais c'est un autre sujet) comme autant "d'élites", chacun se rend à la raison du présentiel. 

Précarité. Tous les campus, les plus petits comme les plus grands, même le mien, se sont transformés en succursale des restos du coeur (épiceries solidaires, distributions alimentaires, files d'attente infinies devant chaque point de distribution notamment dans les grands centres universitaires). Tous les sociologues, les économistes et les historiens peuvent vous confirmer que pendant une crise il faut un delta significatif avant qu'une partie des populations qui ont sombré dans la misère arrivent à s'en sortir un peu lorsque la crise est terminée (et que l'essentiel ne s'en remettront pas). Mais alors même que la crise du Covid est loin d'être terminée, Vidal et Macron ont fait le choix de ne pas reconduire les repas de restos U à 1 euros pour tous les étudiants et de limiter cette offre souvent littéralement vitale aux seuls boursiers, comme c'était déjà le cas avant la crise. C'est cynique, c'est une folie, c'est criminel. 

Je suis animé d'une joie sans égale à l'idée de retrouver mes étudiants et mes étudiantes et d'en découvrir d'autres que j'accompagnerai pendant 2 ou 3 ans. Vraiment. Une sorte d'urgence à y être de nouveau avec elles et avec eux. Une joie totale qui fait que je n'imagine pas revivre une nouvelle fois le cauchemar des années précédentes, et que j'espère pouvoir assurer tous mes enseignements en présentiel. Mais je vois aussi toute l'irrationalité de cette joie d'y retourner. Car je ne vois pas comment nous échapperons, cette année encore, à la multiplication des cours en distanciel et aux effondrements moraux, psychologiques, économiques et sociaux, qu'ils constituent pour presque 3 millions de jeunes gens et de jeunes filles.

Trois millions de jeunes gens et de jeunes filles qui doivent de manière tout à fait impérative, urgente, vitale, déterminée, devenir le centre, le centre absolu de toutes nos politiques de santé et d'éducation publique. S'il faut équiper massivement en systèmes d'aération et de filtrage tous les campus universitaires disposant d'amphis et de locaux difficilement aérables et ventilables, faisons-le. S'il faut revoir les calendriers universitaires et programmer différemment l'année pour permettre à tous les cours de toutes les formations de se dérouler en présentiel, revoyons-les totalement. S'il faut injecter de l'argent public dans l'accès au logement, aux soins et à la nourriture pour ces publics, injectons-le. S'il faut embaucher massivement des enseignants-chercheurs pour permettre de démultiplier les groupes et leur permettre de ne jamais dépasser des seuils nécessitant de se retrouver dans des amphis sans fenêtres et sans systèmes de filtration adaptés, alors recrutons massivement. Le vivier est déjà là. Chaque année, faute de postes et de volonté politique d'en créer, nous laissons sur le carreau de la précarité et de l'indignité des milliers de doctorants et post-doctorants tous et toutes sur-qualifiés et souvent bien plus brillants que les enseignants-chercheurs qui siègent à leurs jurys de recrutement.

Telle que la trajectoire épidémique le laisse penser aujourd'hui, et telle que la politique du gouvernement et tout particulièrement du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche le laisse prévoir et entrevoir, il est plus que hautement probable que les "quelques" cours en distanciel à la rentrée pour les groupes d'amphis, se transformeront en norme massive au bout d'à peine quelques semaines. 

Rentrée à l'université, saison 3, vague 4. Se retourner sur les saisons et les vagues précédentes laisse un goût d'amertume, de colère et de rage. Car dès que l'on a compris que la vaccination était efficace, et dès qu'il a été possible de vacciner massivement et que les plus fragiles l'ont été, on a vacciné les jeunes et les étudiants en dernier. En dernier. Dès que l'on a compris que la filtration et l'aération des espaces était déterminante, on a, plutôt que d'équiper les amphis qui devaient l'être, fait le choix de renvoyer chez eux les jeunes et les étudiants. Dès que l'on a compris que cette crise plongeait des gens dans la misère, les derniers que l'on a aidé à s'en extraire à peine ont été les jeunes et tout particulièrement les étudiantes et les étudiants (avec les repas à un euros pour tout le monde). Les derniers.

Tout doit changer pour 3 millions d'étudiantes et d'étudiants à cette rentrée. Pas pour que nous soyons capables de nous regarder dans une glace. Par pour que nous soyons capables de soutenir leurs regards. Pas même pour réclamer la démission d'une ministre à la capacité d'empathie proportionnelle à son charisme et de toute façon déjà plus jamais aucune autre avant elle, totalement discréditée aux yeux de toute la communauté de l'ESR. Non. Pour une seule raison qui est la suivante : ce que nous tolérons pour ces trois millions d'étudiantes et d'étudiants indique ce que nous sommes vraiment. Et au regard ce que nous tolérons pour elles et eux depuis déjà deux années universitaire et pour celle qui s'annonce aujourd'hui, nous sommes vraiment de sales cons. 

3 commentaires pour “Quelle rentrée à l’université ? Saison 3. Vague 4.

  1. Merci pour ce super article qui soutient admirablement bien les étudiants ! En faisant moi-même encore partie cette année, je me suis beaucoup reconnue dans les faits et dans l’espoir que nous porte la vaccination, malgré que la fin du Covid semble encore lointaine

  2. Concernant les masques il faut dire et redire que les masques dits jetables sont lavables au moins 10 fois (étude effectuée par une association de consommateurs). Avec une boîte de 50 masques, si on suit bien les consignes et qu’on change de masque mettons deux-trois fois dans la journée, on tient un bon mois avec une boîte. Alors vraiment lavez-les et réutilisez-les. Ne serait-ce que pour limiter les déchets.

  3. 98% de reçus dans certaines académies avec le bac version COVID, le n’importe quoi continue, et on envoie dans le supérieur tout ce beau monde, dont certains ont un niveau académique largement insuffisant. Les besoins étant en corrélation, on s’étonne après de ne pas avoir les moyens de recevoir tout le monde dignement. Sans blague.

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