Scoop ! Déniché par Pierre Schweitzer en commentaire de ce billet. La vieille tante lithuanienne, l’arlésienne numérique, la fantômatique bibliothèque numérique européenne … est de retour. Résumons :
- accès à un "démonstrateur" (?) pour l’ensemble des fonctionalités : ici.
- page d’accueil officielle : ici
Et là, je dis bravo ! Une entrée type "onebox" en conformité avec les usages de google d’internet. Un accès par les catégories Dewey avec un très joli défilement 2.0. Une entrée par étiquettes (tags de bibliothécaires ou folksonomies des usagers ?), du RSS un peu partout. Et je ne vous parle pas de l’affichage des résultats : affichage par pertinence, par popularité (si, si !!), par regroupement (?), avec plein de compobox autour entièrement déplaçables en drag’drop façon page d’accueil de netvibes, trois modes d’affichage (par notice, par vignette, graphique <= pas testés, ne fonctionnent pas pour l’instant). On peut même créer sur un thème ou un ouvrage, un groupe de discussion ouvert ou fermé, ou un blog (si, si !!!).
Une sorte de nirvana bibliothéconomique :-). Connectez-vous y vite au cas où il arriverait à ce site les même désagréments que quelques-uns des prototypes précédents.
Quelques questions :
- le site avec les documents dedans, c’est pour quand ?
- pourquoi n’y a-t-il aucune communication sur cette maquette ?
- quid de TEL (The European Library) ??
- pourquoi Manue n’en a-t-elle pas parlée 😉 ?
NotaBene : après quelques farfouillages dans ma tonne d’emails non-traités il semble que la première présentation de la maquette dite "Europeana" ait eu lieu début Décembre à la Bnf, lors de la 10e journée des pôles associés, suivie des
Entretiens de la BnF. C’est Catherine Lupovici qui s’est chargée de la présentation.
Update de 5 minutes plus tard : je n’avais pas vu (ça m’apprendra à relever mes fils RSS avant de poster), mais c’est marlène qui avait le scoop. Ou bibliobsession.
Oui Olivier, j’y étais et je confirme en précisant que Catherine* Lupovici n’a pas donné l’URL en clair. Elle a simplement indiqué à l’assistance que l’URL circulait « un peu partout »… et tout le monde s’est regardé, un peu perplexe. Mes deux voisins n’en savaient pas plus que moi alors de retour à Strasbourg, avec quelques indices aperçus sur la présentation, Google a été mon ami.
* : on peut même préciser que cette présentation n’était pas prévue au programme, un vrai ‘bonus track’ en quelque sorte !
Ce n’est qu’une pré-maquette, qui comme le signale Marlene
http://marlenescorner.blogspirit.com/archive/2006/12/11/entretiens-de-la-bnf-1.html
est loin d’être définitive (c’est une proposition BNF si j’ai bien compris, et il semble que les partenaires n’aient pas encore donné leur aval…). Pour l’instant, je serais un peu comme Pierre, le moins que l’on peut dire c’est qu’il y a une certaine débauche de fonctionnalités. Mais bon, cela sera certainement assagit dans la version définitive.
En tout cas, la personnalisation avec l’ajout de commentaires et d’étiquettes aux documents consultés semble tout à fait intéressante.
C’est une blague ce truc ? on n’accède à rien, où à de spages d’erreur, il auraient du mettre un logo « Beta » !
Parce que ! 😉 Sinon, c’est Livres Hebdo qui a la véritable primeur, dans sa version papier sortie vendredi dernier (allez, tous à vos kiosques !!!)
Hubert> D’accord avec toi mais d’un autre côté, il était temps que le petit monde des grandes bibliothèques fasse son coming-out fonctionnel 😉
Alexis> Bé oui. C’est du béta. Avec rien dedans. D’où l’absence de publicité. Le contenu viendra.
Manue> Alors là je suis déçu. Moi qui croyais que les blogs allaient supprimer les journaux et les bloggueurs les journalistes 🙂
Dommage mais LH n’est disponible que sur abonnement, et dans les tres bonnes bibliothèques, dont les bibliothécaires ne les squatent pas indéfiniement.
Petite précision dans ce concert de louanges à peine nuancé par l’absence de contenu, la BNUE est peut etre bourrée de fils RSS, mais gallica n’en est toujours pas pourvue, ses ressources ne sont toujours visibles que depuis sont moteur de recherche, bien peu performant.
Depuis son lancement gallica n’a pas su évoluer, alors que l’enjeu du document numérique est bel et bien de ne pas perir par obsolescence technologique (voir a ce propos : http://www.library.cornell.edu/iris/tutorial/dpm-french/index.html). On se mobilise pour refaire une nouvelle Bibliothèque Numérique sans s’interroger sur les manques de celle(s) qui existent déjà et d’y pallier.
voir a ce propos :
http://lbellier1.free.fr/spip/spip.php?article20
http://lbellier1.free.fr/spip/spip.php?article18