Après la fable "Le catalogue et le magasin", voici quelques éléments de ce qui pourrait bientôt devenir une pièce de théâtre à succès.
- Acte I : Catalogue libre. Sous licence Creative Commons. Plus exactement le catalogue Barton du MIT. 1 million de références.
- Acte II : Catalogue privatif. Celui de Bowker. 14 millions d’ouvrages référencés. Et un accord (apparemment) exclusif avec Microsoft pour venir enrichir son programme de recherche de livres "Live Search Books" (LSB). Avec un communiqué de presse qui nous apprend également que ladite base de donnée comprend 30 critères d’entrée "powerful", probablement implémentés dans une future interface de LSB. Et qui nous apprend encore que pour le même prix, Bowker fournit également à Microsoft sa base de donnée “Publisher Authority” qui contient "company and contact information for more than 200,000
publishers worldwide, and a wide range of other value-added data
modules that offer detailed descriptions of books, author biographies,
award citations, book review citations, cover images, tables of
contents and lists of bestsellers dating back to 1920." Bref, de quoi se forger un joli service à très forte valeur ajoutée pour venir faire jeu égal avec les "+ produits" que peut fournir Amazon (par exemple) en atténuant l’irratrapable (?) retard sur le nombre de textes numérisés (avec Google par exemple). - Acte III : Sexy Sudoc. Cette grande Dame des bases bibliographiques daigne enfin montrer ses atours dans Google Scholar via le catalogue Worldcat. Un accord est signé entre l’ABES et Google Scholar. Une recherche d’ouvrage dans Google Book via la fonctionalité "trouvez l’ouvrage dans une bibliothèque près de chez vous" vous permettra donc d’atteindre votre but (=trouver un ouvrage dans une bibliothèque près de chez vous) grâce au Sudoc. Comme le souligne Laure Endrizzi, le taux de réussite est loin d’être à 100% mais c’est déjà un début, et c’est une garantie de visibilité simplement incontournable.
Je laisse le mot de la fin (provisoire) à Nicolas Morin : "ce qu’on a de plus intéressant ce ne sont pas nécessairement des
interfaces, mais des données; et il faut aller mettre nos données là où
sont les usagers, en leur permettant de se les approprier."
(Via : Catalogablog, Prosper, Ecrans de veille, Nicolas Morin)