C’est le directeur qui invite.

Dans la famille de l’ouverture des applications pédagogiques du blog … je veux … le directeur qui invite des élèves à blogguer sur son blog professionnel.
Cela se passe ici. C’est en l’occurrence Jean-Michel Salaün, directeur de l’EBSI (Ecole de bibliothéconomie et des Sciences de l’Information), qui donne aussi un cours sur l’économie du document, et qui, dans le cadre de ce cours, a invité ou proposé à deux élèves de publier un billet sur son blog pro (Jean-Michel, si tu veux préciser les modalités ou les objectifs de cette ouverture en commentaire, you’re welcome consultez le commentaire de Jean-Michel pour mesurer les intérêts et les motivations de cet exercice à valeur exemplaire)
Ce genre d’ouverture, même s’il ne peut être que ponctuel, me semble révélateur d’une tendance, et me paraît également être l’occasion d’une valorisation du travail produit par les élèves/étudiants.

C’est en tout cas une preuve supplémentaire de l’intérêt pédagogique de ces outils.

3 commentaires pour “C’est le directeur qui invite.

  1. Salut Olivier,
    Les étudiants sont « invités » avec quelque insistance puisse que la note globale globale du cours comprend la rédaction d’un billet et d’au moins deux commentaires sur le nlogue.
    Le blogue a été monté pour le cours. Il a une vocation multiple : 1) la prise de note du prof pour son cours ; 2) l’actualisation d’une matière en mouvement perpétuel ; 3) la familiarisation des étudiants à un outil qui participe de la dynamique étudiée.
    Le cours lui-même et ses PPTs est plus structuré (enfin j’espère ;-), mais fait continuellement référence à des faits indiqués dans le blogue. Inversement un point vu en cours et que je ne sens pas très clair pourra, si j’ai le temps, être développé dans un ou plusieurs billets du blogue (avant ou après sa présentation).
    Il est trop tôt pour évaluer cette pédagogie, car le cours n’est pas terminé et l’évaluation auprès des étudiants pas encore faite. Pour le prof en tous cas, c’est d’une très grande efficacité. En effet, au delà de l’utilité pour ses propres notes bibliographiques, la mise en ligne sur la toile permet de récupérer des avis et données extérieurs qui, même peu nombreux, sont très utiles. Et la visibilité sur la toile oblige à rigueur et minimum de qualité d’écriture qui constituent un capital cumulatif.
    Je n’ai pas jusqu’ici volontairement précisé la vocation du blogue pour qu’il prenne une place ordinaire. Maintenant que c’est fait, ce n’est plus un pb.
    Je sais que beaucoup de collègues sont réticents à partager par peur de se faire plagier. Mon point de vue est inverse, je considère que l’inspiration (dans la mesure du raisonnable) est une reconnaissance de mon travail et que plus je contribue à l’augmentation du niveau global plus mon propre travail s’appuiera sur un terreau intéressant.
    Néanmoins, il est indispensable de préserver l’économie de l’université (pt essentiel en Amérique du nord). J’attire l’attention sur le fait que le cours n’est pas en ligne, mais seulement une partie de sa documentation.

  2. Jean-Michel> Merci de ces commentaires. Avec ta permission je les « remonte » dans le billet.
    Et merci de cette exemple d’une hybridation « idéale » entre la valorisation et l’exercice d’une activité de recherche et celle d’un parcours d’enseignement.

  3. La participation au blog du directeur représente pour nous une première expérience de ce genre et que nous l’avons bien aimé en dehors des modalités et des insistances du cours.
    Je voulais donner mon point de vue comme étudiante à ce cours et qu’est appelée à suivre ses insistances.
    Ce billet est le résultat d’un travail de recherche qui a donné comme fruits un dossier à remettre au prof et un exposé à présenter en classe pour que les autres étudiants soient au courant de ce qu’on a fait dans ce sujet. Et le troisième fruit est ce billet que vous avez repéré sur le blog du prof et directeur de l’EBSI.
    Il est à noter aussi, que le travail de recherche est enrichie par une entrevue avec un professionnel dont il est pour notre cas monsieur Olivier Charbonneau.
    Personnellement, ces travaux et cette expérience m’a permis de voir de prés ce que c’est la rédaction d’un billet dont les techniques que j’avoue mois et ma coéquipière les ignorons. La première rédaction nous l’avons fait sans les liens c’est-à-dire comme un document papier mais après nous avons fait les réajustements nécessaires.
    Dernière chose, c’est les commentaires que nous avons fait sur le blog et qui nous permet de discuter différents point de vue sur la matière vue au cours. C’est une méthode de réflexion et de discussion sur ces sujets en mouvement perpétuel.
    Tous les étudiants sont demandés à faire le même exercice et ils ne sont pas dispensés d’avoir un examen de fin de session (on garde toujours les mêmes instructions pédagogiques).
    Ces activités montrent vraiment comment pouvons utiliser un outil comme le blog pour des intérêts pédagogiques mettant en valeur les travaux des étudiants.

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