Dans quelques cénacles scientifiques et dans quelques contrées blogosphériques, on parle actuellement beaucoup de la réalité du web (particulièrement le web dit "2.0") comme média "participatif".
Le dernier rapport du cabinet Forrester nous livre une intéressante échelle participative qui peut servir de canevas méthodologique ou de grille d’analyse pour étalonner cette participation.
Voici l’échelle en question :
Naturellement, il est possible de se trouver à différents niveaux de l’échelle, et de faire varier ce positionnement au regard du particularisme de certains sites, plus ou moins massivement participatifs (tel l’emblématique Wikipédia). Même s’il manque donc à cette échelle une certaine circularité ou rotondité, elle permet (c’est bien l’objectif) de positionner des comportements sur la base d’une référentiel minimal. Reste au cénacle scientifique dont je suis à la compléter et à la mettre en résonnance avec d’autres grilles.
(Via MicroPersuasion. L’étude initiale, "Social Technographics" est disponible ici avec un second graphique intéressant qui fait varier en % les niveaux de l’échelle en fonction de l’objectif de l’utilisateur (s’amuser ou travailler), du type de site (Youtube ou Myspace). Dommage d’ailleurs que "technographics" soit une marque déposée par Forrester, car cette technographie digitale me semble être un intéressant concept opératoire pour l’analyse des médias)).
Difficile de connaître le degré de fiabilité de ce genre d’études mais elle est très interessante pour les utilisateurs / créateurs d’outils 2.0.
Précision d’importance : l’étude est disponible en ligne.. contre 279 USD. Autrement dit, aucun participant au « cénacle » dont tu parles ne prendra la peine ou n’aura les moyens de vérifier ces chiffres, qui sont donnés dans un billet à des fins de marketing. On ne peut le reprocher à Forrester, c’est son business, mais il y a maintenant, à mon avis, trop de chiffres incontrôlés qui circulent sur ces activités.
Jean-Michel> certes l’étude est payante. Mais le billet de Charlene Li (auteur de l’étude) indique qu’elle tient une version à la disposiiton sur simple demande. J’ai fait la demande, et j’ai obtenu l’étude dans l’heure qui a suivie (mais je ne l’ai pas encore lue intégralement).
Merci beaucoup Olivier,
je cesse de râler et je regarde cela de plus près dès que la session est terminée (à Montréal, cette fin de semaine ;-).
Web 2.0 une autre approche
En complément de l’étude de David White, Olivier Ertzscheid a repéré une » échelle participative qui peut servir de canevas méthodologique ou de grille d’analyse pour étalonner » la participation au Web 2.0. Ce dispositif est proposé dans une étu…