Dystopie 2017

Quelques infos aperçues sur les internets qui, une fois rassemblées, m'ont glacé les sangs. Ben oui.

Big Brother à crédit

En Chine, le gouvernement souhaite appliquer à l'ensemble de la population un système de "notation" et de "points" (Credit Score). J'ai d'abord cru à une info du Gorafi mais le Wall Street Journal indique que :

"Beijing veut attribuer à chaque citoyen un score calculé sur son comportement qui sera établi en fonction de ses habitudes de consommation, ses fraudes dans le métro (turnstile violations) et sa piété filiale*** (sic) et pourra permettre d'interdire à certains citoyens l'accès à des offres commerciales, à des emplois ou à des billets d'avion."

L'article nous apprend que tout cela porte le joli nom de "personal credit information system" et que cela peut également bloquer l'inscription ou l'accueil à l'école de tes enfants. Le parti communiste chinois veut déployer ce "Crédit Social" à l'horizon 2020 et est en train de rassembler, sous forme numérique, l'ensemble des informations dont il dispose – hélas – déjà sur l'ensemble des citoyens du pays.

C'est très exactement ce qui est décrit dans l'épisode 1 de la saison 3 ("Nosedive") de la meilleure série d'anticipation de tous les temps (Black Mirror). Et c'est super flippant. Alors bien sûr vous m'objecterez que tout cela se passe en Chine, et que c'est du parti communiste chinois dont il s'agit. Oui ben moi cet argument est loin de suffire à me rassurer.

*** dans la loi chinoise, les parents de plus de 60 ans peuvent assigner en justice leurs enfants si ceux-ci ne leur rendent pas visite régulièrement ou qu'ils ne s'assurent pas de leur bien-être matériel.

Résistance et censure.

Aux Etats-Unis, l'Internet Archive annonce que suite à l'élection de Donald Trump il migrent leurs serveurs et leurs sauvegardes au Canada pour éviter tout risque de censure ou de saisie. Bien sûr pour l'instant il ne s'agit que d'une mesure préventive. Mais le fait même qu'elle soit prise doit nous amener à sérieusement réfléchir … Brewster Kahle explique ainsi que :

"L’histoire des bibliothèques est une histoire de pertes. La bibliothèque d’Alexandrie est restée célèbre pour sa disparition. Des bibliothèques comme la nôtre sont susceptibles d’être mises en danger par différents facteurs. (…) La surveillance de l’Etat ne va pas disparaître, il semblerait plutôt qu’elle s’apprête à s’accroître. A travers l’histoire, les bibliothèques ont dû lutter contre de terribles violations de la vie privée – des gens ont été arrêtés simplement à cause de leurs lectures. A Internet Archive, nous nous battons pour protéger le droit à la vie privée de nos lecteurs dans le monde numérique."

Mais au-delà de la fondation Internet Archive, c'est l'ensemble des bibliothèques américaines qui prend clairement position contre l'administration Trump et annonce qu'elle va anonymiser aussi rapidement que possible les données de consultation et d'emprunt de ses usagers afin de protéger leur droit à la vie privée et de prévenir toute tentative d'utilisation abusive. Flippant.

Guerre de désinformation et cyberattaques.

L'Allemagne et la France redoutent des cyberattaques de l'étranger (Russie) à l'approche de scrutins politiques majeurs. Aux Etats-Unis, la CIA est convaincue que la Russie a joué un rôle majeur dans l'élection de Donald Trump, à tout le moins en organisant une guerre de la désinformation pour déstabiliser Hillary Clinton. Ajoutez à cela l'ensemble des débats et polémiques récentes sur l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis et la montée en puissance du vote électronique et vous aurez une idée assez claire de la grande pagaille "démocratique" qui s'annonce … Super flippant.

Pawel-kuczynski(Pawel kuczynski)

Un fichier géant des musulmans.

A peine étions-nous remis du fichage de 60 millions de français qu'un journaliste de The Intercept a eu l'idée de demander à 8 entreprises majeures de la Silicon Valley si elles collaboreraient avec Trump dans l'éventualité où celui-ci mettrait en place son idée d'un fichier de tous les musulmans. Seul Twitter a répondu explicitement non, les autres ont esquivé ou n'ont pas donné suite à la demande. La semaine prochaine, 10 entreprises phares (Google, Amazon, IBM, Microsoft, Oracle, Facebook, Cisco, Appel …) vont rencontrer Donald Trump. Méga flippant.

Géopolitique du leaks

En France, Jean-Luc Mélenchon annonce que s'il est élu président il donnera la nationalité française à Julian Assange et Edward Snowden (bon ça c'est plutôt une bonne nouvelle). La mauvaise nouvelle c'est que chacun de ces deux individus, à des échelles différentes, a permis à nos sociétés démocratiques de prendre conscience d'un phénomène de surveillance globale, et qu'ils vivent pourtant actuellement pourchassés et reclus.

Gouvernement Pirate.

Le 29 Octobre 2016 en Islande ont eu lieu des élections législatives à l'issue desquelles aucun des "grands partis" n'a pu obtenir de majorité claire. Le parti pirate était alors arrivé en troisième position avec 14,5% des votes. Il est aujourd'hui appelé à former un gouvernement. C'est plus précisément Birgitta Jonsdottir, leader dudit parti pirate qui a reçu mandat du président de la république islandaise pour négocier avec les partis "classiques" la formation du nouveau gouvernement islandais. Qui aurait cru il y a seulement 5 ou 10 ans qu'un "Parti Pirate" puisse exister ? Et qu'il se trouve aujourd'hui dans cette situation ? Prometteur …

On va tous mourir.

Bon allez, c'est pas tout ça mais après toutes ces mauvaises nouvelles (sauf les deux dernières qui sont plutôt bonnes) faut que je vous présente deux copains qui sont très optimistes : Paul Jorion qui explique calmement que "nous avons lancé le processus de deuil de notre propre espèce", et Noam Chomsky qui voit converger et bientôt exploser les deux grandes menaces de l'humanité (nucléaire et réchauffement climatique).

Et plus sérieusement – même si tout ce qui précède est tout à fait sérieux – nous sommes en train de vivre un bouleversement absolument inédit sur le plan politique national et international. Les enjeux du "numérique" vont y jouer un rôle déterminant et ils sont autant d'impensés pour la classe politique mondiale (à quelques exceptions notables près et à quelques dérives tout aussi notables).

Hiroshima technologique à venir ?

J'ai souvent écrit en assumant d'endosser les habits de Cassandre qu'un Hiroshima technologique n'avait jamais été aussi probable. Celui-ci va se jouer sur deux plans : celui de l'individu (biotechs) et celui des repères sociétaux collectifs (accès à l'emploi et … à l'information).

Il est probable que dans 50 ans nous regarderons en arrière et verront les années 2015-2020 comme un "momentum" au cours duquel l'ensemble des questions permettant à une société démocratique de fonctionner ont implosées : travail, répartition des richesses, inégalités, accès à l'information, contrôle des médias, etc.

Nous passons aujourd'hui notre temps à nous demander comment réguler les "fake news", à identifier la "bulle de filtre", à chercher la responsabilité de Facebook dans l'élection de Donald Trump, celle de Google dans la propagation de stéréotypes racistes, celle de Twitter dans la régulation des discours de haine. C'est un non-sens. Poser ces questions n'est qu'une manière d'en éviter d'autres.

"Le numérique" (pour autant que cela existe) n'est pas une "technologie", c'est un méta-discours et un univers social qui depuis presque 30 ans (le web a été inventé en 1989) avance et bouleverse nos vies au quotidien sans qu'aucun projet ou discours politique ne l'accompagne autrement que sur les aspects technologiques qui sont précisément la plus mauvaise manière d'en saisir l'essence et le potentiel de transformation.

Aucun candidat d'aucun parti n'est aujourd'hui en situation de proposer une analyse qui aille au-delà d'un constat de la "disruption", de prêches encensant la #FrenchTech, et de pathétiques tentatives de régulation, de taxation ou de répression de plateformes que l'on pense capable de soumettre à des règles de marchés qui furent celles de l'industrie automobile et de la sidérurgie. Cela a autant de chances d'aboutir que si on avait voulu penser l'économie de la révolution industrielle avec les concepts de la circulation des marchandises au moyen-âge.  

Mais l'économique n'est même pas le point essentiel.

Le politique a toujours été incapable de penser le numérique pour ce qu'il est, c'est à dire un "milieu". Penser le numérique aujourd'hui c'est être capable de se mettre dans la situation de ceux qui, en France au lendemain de la guerre, pensèrent la protection sociale en général et la sécurité sociale en particulier. Penser le numérique aujourd'hui c'est penser un système global et équitable de répartition et d'accès (aux soins, à l'information, à l'emploi, etc.).

Contribution créative, revenu universel ou revenu de base, et génomique personnelle voilà par exemple trois thèmes qui devraient suffire à constituer la colonne vertébrale et le point de départ de tous les programmes politiques, de droite ou de gauche. Parce que réfléchir au revenu universel (qu'on soit par ailleurs pour ou contre) c'est acter que l'on a compris que la notion même de travail et a fortiori celle "d'emploi" allait voler en éclat dans les 20 prochaines années. Parce que réfléchir à la contribution créative (qu'on soit pour ou contre) c'est acter que l'on a compris le fait que l'ensemble de l'économie des médias et des biens culturels allait elle aussi imploser. Parce que réfléchir à la génomique personnelle c'est acter le fait que l'on a compris qu'une nouvelle fracture absolument colossale allait demain venir supplanter celle déjà abyssale entre les "riches" et les "pauvres" : la fracture entre les augmentés (cognitivement, génétiquement) et les non-augmentés, c'est avoir compris que ce qui définit aujourd'hui le "seuil de pauvreté" sera demain défini par un nouveau "seuil d'augmentation" entre ceux qui auront les moyens de s'acheter ces augmentations cognitives ou génétiques et ceux qui en resteront exclus, les premiers ayant de toute éternité vocation à gouverner ou à asservir les seconds. Tout cela n'est plus de la science-fiction. Tout cela est une réalité biologique, médicale et technologique propre à l'anthropocène. Chaque jour voit une nouvelle annonce le confirmer. Plutôt que de mettre en place des solutions globales au réchauffement climatique et à la pollution (à l'échelle des états donc), on préfèrera développer des technologies permettant à certains (les plus riches) de se payer des augmentations génétiques permettant à leur système respiratoire de mieux filtrer les diverses toxines polluantes. Voilà le genre de scénario dystopique vers lequel nous pourrions nous acheminer. Penser le numérique uniquement comme un outil conduira à des systèmes dans lesquels des solutions "numériques" à tous les problèmes seront proposées en empêchant de penser lesdits problèmes en termes de régulation et de responsabilité sur le long terme.

Pour prendre cette fois un exemple authentique et récent, voici une start-up qui propose d'équiper tous les migrants de bracelets électroniques en attendant qu'ils soient en règle avec leur régularisation ou leur reconduite. Certains – ce fut mon cas – bondiront devant cette idée qui rappelle les pires dérives du fichage et de la stigmatisation (souvenez-vous de l'étoile jaune, point Godwin assumé). Mais d'autres verront là une "solution" presque plus humaine et morale que celle qui consiste à entasser ces gens dans des camps. Réfléchir à ce bracelet électronique pour migrants uniquement en termes "d'outils" c'est accepter l'évidence d'une carence de l'état et constater que ce palliatif permettra, peut-être, de rendre un peu plus "humaine" la gestion de ces flots migratoires. Réfléchir à ce bracelet électronique pour migrants, à cet "outil numérique" en termes de "milieu" c'est le condamner immédiatement puisqu'il instaure de fait une ségrégation, une aliénation, un pouvoir de contrôle susceptible de toutes les dérives absolument indéfendable à l'échelle d'une société "dite" démocratique.

Souvenez-vous aussi du récent débat sur le fichage de 60 millions de français au sein du méga-fichier TES. Dans l'argumentaire de ses défenseurs il ne s'agit que d'un outil, dans celui de ses opposants (dont je suis), ce fichage modifie profondément le "milieu" dans lequel nous faisons tous société.

Et on pourrait prendre le même exemple à propos de la récente fermeture de Zone-Téléchargement : la SACEM engage une procédure contre un "outil" mais refuse obstinément d'analyser et de prendre en compte la réalité de la modification du "milieu" de l'échange non-marchand des biens culturels que ce site exemplifie.

Ne pas réfléchir à ces questions, refuser de les prendre comme le point de départ d'un programme et non pas simplement comme des effets de bord, c'est accepter l'implosion qui s'annonce.

De droite à gauche on ne nous parle aujourd'hui que de "libérer l'économie et les énergies" et de mettre, partout, "moins d'état", "plus d'autonomie". Or il n'y a aujourd'hui qu'en remettant "de l'état", c'est à dire de l'investissement de la puissance publique (la puissance publique peut et doit investir de l'argent mais aussi du "temps", de la "morale", de la "norme") que nous pourrons éviter l'Hiroshima technologique dont je parlais plus haut. Et Marx et le communisme n'ont rien à voir là-dedans. Les plateformes – les "GAFA" et les "NATU" – sont des puissances géopolitiques établies, fortes, disposant de moyens et d'une "stratégie" au service de leur "vision". Leur "vision" est de nature idéologique : qu'on l'appelle solutionnisme ou libertarianisme elle consiste à affaiblir au maximum le rôle de "l'état" en tant que régulateur et que redistributeur (de richesses et d'accès aux soins, à l'information, etc.) au profit de leurs propres logiques de régulation. A l'échelle de l'histoire des idées politiques, il n'est d'ailleurs pas très étonnant que seul le parti à avoir commencé à se saisir réellement de ces questions soit celui soutenu par le parti communiste (le livret numérique de la france insoumise sera disponible très prochainement, je l'ai déjà parcouru, vous serez bientôt capable de juger sur pièces ;-), avec encore quelques flous ou biais idéologiques qui lui sont propres, mais avec un effort de diagnostic et de proposition sans équivalent sur l'ensemble de l'échiquier politique français (en tout cas à ma connaissance, et j'ai bien cherché … <Update en cours de rédaction> Je viens d'écouter Benoit Hamon invité de l'émission politique de France2, le revenu universel d'existence est au coeur de son projet et ce qu'il a raconté sur le travail et le numérique atteste qu'il semble avoir mesuré les enjeux du bouleversement à venir et disposé à prendre des mesures pour en tenir compte </update en cours de rédaction>).

10 commentaires pour “Dystopie 2017

  1. Citation du billet:
    > [le numérique] avance et bouleverse nos vies au quotidien
    > sans qu’aucun projet ou discours politique ne l’accompagne
    > autrement que sur les aspects technologiques
    Je trouve que cette façon de dire les choses occulte assez injustement le travail de la communauté du logiciel libre et, plus généralement, des gens qui ont conçu les réseaux et les outils sur lequel « le numérique » se construit.
    (J’ai été gêné de la même façon, et dans ce cas même agacé, par un discours récent d’entrepreneurs « sociaux et solidaires » du numérique qui essayaient de faire croire que personne n’avait jamais réfléchi à ces questions avant.)
    Les questions sur la neutralité neutralité du réseau, les efforts considérables déployés pour permettre l’anonymat en ligne (Tor par exemple) ou pour démocratiser les solutions de chiffrements, la construction de répertoires de logiciels libres cohérents et dont l’évolution est (parofois) régies par des constitutions ( https://www.debian.org/devel/constitution ), tout cela relève pour moi d’un projet et d’un discours sur le numérique.
    Alors certes, ce projet a surtout été construit par des ingénieurs travaillent sur les technologies sous-jacentes, mais le qualifier de « seulement technologique » serait très réducteur — on parle d’idées qui ont pu organiser pas des centaines de milliers de contributeurs bénévoles. Il s’est aussi fait à l’écart du monde politique « IRL », qui ne l’a jamais ou respecté, et des utilisateurs finaux qui n’ont jamais vraiment dépassé la barrière technologique (même si des outils comme ceux de Framasoft peuvent y arriver ponctuellement). Enfin, il est mis à mal par les logiques marchandes qui sont de plus en plus fortes avec la démocratisation des outils numériques. Mais il a existé, il existe toujours et je pense qu’il n’a pas dit son dernier mot.
    Pour prendre un exemple de projet et de discours qui existe depuis plusieurs décennies, on peut citer https://www.fsf.org/about/what-is-free-software :
    > To use free software is to make a political and ethical choice
    > asserting the right to learn, and share what we learn with others.
    > Free software has become the foundation of a learning society
    > where we share our knowledge in a way that others
    > can build upon and enjoy.
    Je ne cherche pas à dire que « le libre » est l’unique projet qui a animé ces développements technologiques (je ne pense pas que les gens qui ont créé les protocoles réseaux s’identifiaient à ce project par exemple). Au contraire il y a une grande diversité de projets et finalités parmi les efforts que j’ai cités plus haut, et chaque contributeur peut avoir des justifications personnelles. Le fait de ne pas affirmer trop fortement un projet politique a d’ailleurs souvent été utilisé par différents groupes pour ne pas s’aliéner des contributeurs d’opinions différentes, et éviter des associations rapides avec des mouvements de la « politique IRL ».

  2. Merci pour cet intéressant papier.
    Malgré les moyens et la quantité d’équipes de chercheurs engagés qui font de la génétique, il n’y a pas de résultat.
    Les thérapies géniques promises il y a 30 ans ne sont toujours pas au rendez vous.
    Et on découvre à peine l’épigénétique aujourd’hui.
    Le chemin vers l’augmentation génétique me semble très long.

  3. Bonjour Olivier,
    c’est rigolo, à Framasoft, on rêve de trouver le temps d’écrire ce genre de billet ! 🙂
    On a même le nom de la rubrique (Les chroniques de l’Hégémon) et le tag #GAFAMMadness (pendant de l’excellent #CopyrightMadness des non-moins excellents Calimaq et Fourmeux : http://www.numerama.com/tag/copyright-madness/ )
    On se lance ? Ensemble ? (c’est bientôt noël, alors je demande, hein 😉 )
    pyg, pour Framasoft

  4. Bonjour Pyg, ben je suis pas sûr d’avoir de quoi alimenter une chronique de l’Hégémon régulièrement … Par contre vu que tous mes billets sont sous licence CC ben y’a pas de problème pour une reprise de celui-ci (et d’autres) sur Framasoft 🙂

  5. Bonjour,
    A propos de l’article « Big Brother à crédit », ce système de points me fait très fortement penser à « La zone du dehors » d’Alain Damasio. Dans cette fiction (pour combien de temps encore ?) le système de notation débouche sur des refus d’accès à des bâtiments, à certains emplois, etc.
    Très flippant !

  6. Merci pour cette « curation » et surtout pour l’analyse critique que vous en produisez, c’est toujours un « régal » intellectuel à lire.
    @gasche : Merci pour ce rappel fondamental de la « philosophie » du logiciel libre.
    @Aline : Ca me donne envie de retenter une lecture de Damasio ; je n’avais pas du tout accroché à « La horde du contrevent ».

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