Google, les Blogs, les Splogs (spam blogs), la publicité partout y compris sur des biens culturels … Voilà une série de thèmes rebattus dans la blogosphère (y compris en cette modeste contrée).
Ce billet a le mérite de poser (me semble-t-il) les bonnes questions, le tout en 4 lignes (je cite et traduis) :
- "Pensez-vous que Google est devenue une monoculture, à la fois en terme de recherche et de publicité ?"
- Oui. Sans appel.
- "Quelle est l’importance réelle du problème de la dévaluation des liens, et les problème des splogs peut-il être résolu en repensant le concept du PageRank ?"
- Ouhlà, ça se complique. Il a fallu des siècles (même si les années 1850-1970 ont été particulièrement fastes), des siècles disais-je, d’évolution des supports, des techniques et des outils documentaires pour que Garfield et Derek de Solla Price (avec la bibliométrie et la scientométrie) en viennent à cette idée d’une analyse quantitative des liens (des citations) pouvant induire (sous certaines conditions) une correspondance qualitative des contenus. Et pour que Google eut l’idée de génie d’adapter ce principe au web. Au même titre il me semble que les logiques déflationnistes sur la "valeur" des liens sont constitutives du phénomène de "mesure" desdits liens. Bien plus, ces logiques, y compris de dévaluation, rendent compte de la manière dont se propage et se constitue la connaissance et les "autorités" en charge de sa diffusion et de son élaboration. Elles sont donc (ces logiques toujours) un "symptôme" et non une "cause" du mal. Donc : Non (ce qui ne veut pas dire que la pagerank ne nécessite pas quelques ajustements, notamment pour prendre différemment en compte l’aspects temporellement dynamique des blogs).
- "Et plus largement, quelles étapes concrètes deront être franchies pour aller vers une culture diversifiée dans les manières de recherche de l’information, de faire de la publicité en ligne, de travailler-connecté, et dans les technologies de l’information. ?"
- personnellement, la conjugaison de techniques de recherche ‘P2P’ et des
folksonomies me semblent être une étape déjà bien amorcée et (à mon
sens) encore plus décisive pour cette écologie de la connaissance que
celle du web sémantique (même s’il y a de la sémantique dans les
folksonomies et de l’eau dans banga). Bon, c’est pas tout ça, faut quand même que je bosse. Mais les commentaires sont ouverts 😉
- personnellement, la conjugaison de techniques de recherche ‘P2P’ et des