D’abord il y a les formules :
- "The only reason I have for visiting the library now is to see my librarian friends."
- "The idea that peer review is useful to "authenticate" research has
always seemed a bit strange to me. After all, the targeted audience for
most scientific articles consists of (by definition) peers of the author"
Ensuite il y a les exemples (dont il ne faudrait cependant pas oublier qu’ils constituent des exceptions au risque de facilement sombrer dans la mauvaise foi et de desservir la cause que l’on prétend servir) : celui de ces faux articles scientifiques générés automatiquement et qui passent les étapes de la revue par les pairs, celui de la pure fraude scientifique.
Puis vient le témoignage (un de plus) sur les blogs comme autant de paillasses scientifiques.
Au final plein de bonnes raisons pour lire ce billet.
Complément : Voir aussi par là sur la même question des modèles et des autorités en matière de publications scientifiques.
Autre complément : (repris du billet de Francis Pisani à propos d’un "esprit open source"). Celui-ci distingue 5 caractéristiques qui me semblent bien "s’adapter" à la problématique des revues et des processus de certification :
-
Accès au
produit et/ou aux outils ; Il s’agit ici de la problématique de l’accès. Ouvert, libre, non-marchand, ou à tout le moins un côté marchand non vécu comme une finalité en soi. -
Droit de
modifier et de réutiliser ; En contexte de "revues", ce point permet de faire remonter les questions du "peer-commenting" -
Communication
horizontale et coopération ; On ne peut être plus clair. Où il peut être question de la levée de l’anonymat des reviewers. -
Auto-organisation
en réseaux hétérogènes ; Pour mieux s’éloigner des GateKeepers. -
Acceptation de
la diversité, participer devient plus important qu’appartenir ? En finir avec la rubrique des CV’s institutionnels : "Membre du comité éditorial de …" De fait, et même si certaines revues en certaines circonstances élargissent ponctuellement leurs reviewers atitrés, la plupart du temps (au moins pour certaines revues et/ou champs de connaissance "relativement" généralistes), le fait "d’appartenir" au comité scientifique d’une revue vous amène à vous prononcer sur certains articles pour lesquels vous n’avez que très peu de compétence (euphémisme ;-). Un modèle intéressant pourrait donc permettre de créer des comités scientifiques "composites et distribués" ou si l’on préfère "tournants", convoquant pour évaluer les articles, des personnes choisies pour leur compétence. Allez, j’ose un exemple pour un champ que je connais à peu près : celui des sciences de l’information et de la communication. Sachant cela, serait-il aberrant que les revues à dominante "communication" qui publient parfois des numéros à dominante "informationnelle" aillent pour l’occasion piocher quelques reviewers additionnels en sciences de l’information ?
(Article initial signalé via un mail de Marlène. Merci Marlène 🙂
Ha, je savais bien que tu ferais quelquechose de bien de cette info…
Merci de faire reference a mes mots!