“Less code. More Data.”

J’ai retenu trois phrases-clé de la vidéo de la table-ronde réunissant Howard Bloom, auteur deThe Evolution of Mass Mind from the Big Bang to the 21st Century,
Peter Norvig, Directeur de la recherche chez Google Jon Udell, "Evangeliste" chez Microsoft et Prabhakar Raghavan, Head of Research and Search Strategy chez Yahoo!.
Première phrase clé : "Moins de code, plus (+) de données".
L’idée notamment exprimée par Peter Norvig (mais faisant l’unanimité chez les autres), est que si nous avons suffisamment de données, nous n’avons plus besoin "d’intelligence". C’est pour lui l’avenir proche de l’intelligence artificielle. Non plus singer le fonctionnement de l’esprit humain et ses capacités de raisonnement, mais s’appuyer sur l’étendue des données, des données toujours plus "intelligentes" (intelligence étant probablement ici à entendre dans le sens de l’intelligence d’un organisme en croissance exponentielle, c’est à dire sa capacité à embrasser un nombre toujours plus grand de ramifications, de recoupements, dont émergent au final des motifs ("patterns"), des représentations directement interprétables ou signifiantes. Je n’ai pas le temps de vous les retrouver mais nombre d’observateurs francophones se sont déjà exprimés sur ce "Web of Data" et sur cette "intelligence des données" (jetez un oeil chez Got et ses petites cases, dans la maison "InternetActu" d’Hubert ou encore chez Christian Fauré)
Deuxième phrase clé : "We don’t need taxonomy of knowledge. We need taxonomy of desire".
Cela renvoie à toutes les analyses dérivées de la "base de donnée des intentions" de John Battelle. P. Raghavan parle également de la création d’une "place de marché des intentions" (A marketplace of intent).
Troisième phrase clé : "From a world wide web to a web wide world".
C’est cette fois Nova Spivack (modérateur de la conférence) qui s’exprime et souligne la migration du web "dans" le monde réel (cf mes propres analyses sur la dérive des continents documentaires et le passage du World Wide Web au World Life Web).

Concernant le web sémantique, Peter Norvig rappelle qu’il y a troies voies pour atteindre le web sémantique : les bases de données structurées, les formats particuliers (rdf) et … les contenus. Les textes. Les écrits. Pour lui, la vraie sémantique est là. Dans les textes. Et là encore, pour pouvoir extraire cette sémantique, il (leur) faut d’immeeeeeeenses gisements de données textuelles. GBS ?

Un commentaire pour ““Less code. More Data.”

  1. Le politique et son reflet motorisé : jusqu’ici … tout va bien.

    Vous souvenez-vous du débat télévisé entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ? Vous souvenez-vous, dans ce débat, de l’épisode sur l’EPR de 3ème génération ? Vous souvenez-vous de la TRD (tentative de redocumentarisation déviante) occasionnée ? Oui ? (…

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