Il paraît que la rentrée à l’université se passe bien. Faut voir.

C'est en tout cas ce que répète à longueur de colonnes Valérie Pécresse, alignant avec dextérité les piles de milliards annoncés ici pour tel plan Campus, là dans le cadre de tel passage à l'autonomie.
Moi, dans mon petit IUT de province j'ai effectué ma rentrée depuis bientôt un mois et demi. Cette année je me suis retrouvé à m'occuper gratia pro deo de la confection des emplois du temps pour le département dans lequel je suis sensé avoir été recruté pour faire de l'enseignement et de la recherche. Je vous passe le chiffrage précis des heures passées, mais pour vous donner une idée, j'y ai passé à temps plein la première quinzaine de Juillet et j'y suis encore depuis la fin Août. Et comme je bosse souvent (aussi) le soir et que j'ai tendance à me coucher très tard, c'est au final au moins l'équivalent d'un temps plein de maître de conférences (192h d'enseignement + 192 heures de recherche) qui a été englouti dans ce qui devrait être une tâche de secrétariat administratif et/ou de secrétariat de direction (mais comme lesdits secrétariats n'ont pas attendu que l'on soit débordés pour l'être également … ben dans 90% des IUT et des universités françaises, ce sont des – jeunes – enseignants-chercheurs et/ou des PRAG qui se collent ce genre de boulot). Comme en plus je suis un garçon compliqué, suite aux mouvements de grève de l'année dernière, j'avais démissionné de l'ensemble de mes responsabilités administratives et m'étais engagé à n'en prendre aucune autre. Oui mais. On est une petite équipe, l'un d'entre nous s'en est allé vers d'autres horizons, il a fallu se réorganiser et, par défaut (les autres n'avaient pas le temps, l'avaient déjà fait, ou ne savaient pas le faire), c'est tombé sur moi. Et puis figurez-vous que les "emplois du temps" c'est le coeur de toute l'organisation du système : faut gérer les contraintes (parfois) exagérées des collègues, faut gérer la pénurie de salles informatiques (et encore on n'a pas trop à se plaindre au vu de la réalité de la majorité des universités françaises), faut gérer les contraintes des vacataires. Bref c'est du "full-time job" (même en admettant que je ne soie pas particulièrement doué pour ce genre de job). Et c'est de toute façon non rétribué. Sauf que parfois on se livre a de petits arrangements, de petites "magouilles". Pour dédommager le collègue qui s'est pourri son été et ses deux premiers mois de rentrée afin que tout se passe au mieux pour les étudiants et ses autres collègues, on arrive (parfois … pas toujours), à trouver 10 ou 20 heures de cours qui permettront de lui payer les 100 ou 200 heures de boulot qu'il a passé sur sa tâche (moi j'en suis à au moins 400h, mais c'est vraiment parce que je m'y prends très mal hein …). Et donc comme j'ai démissionné de l'ensemble de mes charges administratives, j'ai refusé d'apparaître sur un quelconque organigramme même interne en me voyant gratifié de charges administratives. Et donc j'ai aussi refusé, par principe, d'être dédommagé de quelque manière que ce soit (et là vous vous dites, en plus d'être compliqué, ne serait-il pas un peu c– tout court ?? Probablement, sauf que je me suis aussi engagé à faire ça pour cette année, et après plus jamais). Mais assez parlé de moi.
Dans mon IUT, on a accueilli Natacha, une nouvelle secrétaire, pour un contrat de 13 jours (oui, oui, vous avez bien lu), une charmante jeune fille par ailleurs fort compétente qui est venu pallier la carence d'un poste de secrétariat administratif. La titulaire du poste arrivera le 1er Octobre. Mais la rentrée c'était le premier septembre. Dans mon IUT on voit, depuis de nombreuses années passer des tas de gens aux postes de secrétariat. Parfois ils (elles) restent 13 jours, parfois deux ans et puis hop, quand elles sont formées, opérationnelles, elles s'en vont. Parce qu'on ne peut pas les garder. Ou parce qu'elles en ont marre des contrats bricolés de 13 jours reconductibles 13 fois.
Dans mon IUT comme dans tous les IUT de France, on recrute plein de vacataires, pour assurer au moins 1/3 des enseignements qui nous permettent de délivrer un diplôme professionnel. Pour être vacataire, l'université ne doit pas être votre employeur principal. Vous devez avoir un employeur principal et faire chez lui au moins 300 heures. Quand le statut des vacataires fut inventé, il était là pour permettre à des professionnels en activité de venir faire bénéficier les étudiants de leur compétences, en général pour quelques heures par an ou par semestre. Or aujourd'hui, de nombreux vacataires sont recrutés pour pallier les carences de postes en enseignants titulaires. Du coup on tombe dans un système totalement kafkaïen : pour être vacataire il faut avoir un employeur principal pour au moins 300 heures par an, mais quand c'est le cas, on n'a plus le temps d'assurer les volumes d'enseignement qui vous sont proposés, ou alors sur des créneaux qui nécessitent d'être à la fois insomniaque et nyctalope. Du coup, depuis un mois que la rentrée est passée, il y a des cours qui n'ont toujours pas démarré, faute de vacataire. Dans tel département on n'a pas de vacataire d'anglais, dans tel autre pas de vacataire en droit pour les premières années, dans un troisième pas de vacataire d'allemand pour les deuxièmes années. C'est pas grave. Une fois que l'on aura poussé la logique jusqu'au bout, on supprimera les cours de deuxième langue. Tout le monde fera de l'anglais. A la rigueur de l'espagnol. C'est dommage, parce que l'année dernière dans mon département d'IUT, la moitié de la promotion (30 étudiants sur 60) a effectué son stage de fin d'étude dans un pays étranger. Et on ne parle pas encore anglais partout.
Dans mon IUT on est une petite équipe. Chacun, en tout cas une majorité de collègues, s'efforce de mettre les bouchées double. Untel qui dispose de compétences informatiques s'en va passer ses après-midi ou ses pause-déjeuner à installer ou réinstaller des salles Mac ou PC parce que le service informatique est débordé. Tel autre enquille non-stop depuis des années les différents dossiers de subvention par-ci, d'habilitation par-là. Un troisième (cette année c'est moi) se colle à temps plein tous les emplois du temps. Un quatrième monte des événements culturels pour que nos étudiants de "ville moyenne de province" aient tout autant que ceux des "grandes métropoles universitaires" autant de chances de s'éveiller à l'art et à la culture. Un cinquième essaie de maintenir vivante et visible une activité de recherche en SHS (sciences humaines et sociales) qui tend pourtant inexorablement à s'effacer, faute de temps. Faut vous dire aussi qu'en SHS (et ailleurs), la période qui va de fin Août à fin Octobre est celle de tous les colloques et conférences. Celle où l'on dispose d'un peu de temps pour travailler sereinement à la publication d'un ou deux articles. Mais pas dans mon IUT. Ni dans les autres. C'est d'ailleurs devenu une sorte de blague pour initiés "Tiens on t'a pas vu à Londres, au colloque machin (celui qu'il ne faut à aucun prix rater). T'enseignes encore un IUT ?"
Dans mon IUT il y a plein de brillants maîtres de conférences qui n'iront pas à deux ou trois conférences particulièrement importantes dans leur champ scientifique, parce qu'ils n'ont pas le temps. Qui ne rédigeront pas les articles scientifiques que leur demandera l'AERES dans 4 ans pour décider de leur remettre la médaille du bon cher
cheur publiant.
Dans mon IUT, et excepté l'éternelle règle des 10% de planqués et/ou de casse-burnes, règle par ailleurs appliquable à toute collectivité de plus de 2 personnes, dans mon IUT disais-je, tout le monde en fait plus. Vacataires, enseignants contractuels, PRAG, McF, Professeurs des universités (sans parler des secrétaires ou agents administratifs … enfin ceux qui sont recrutés pour plus de 13 jours consécutifs). Tout le monde fait plus, beaucoup plus que ce pourquoi il est payé. D'aucuns appellent cela l'exploitation du surengagement. Dans certains cas, c'est clairement une méthode manageriale ; dans l'éducation nationale et l'enseignement supérieur c'est (pour l'instant et heureusement) le résultat d'une absence de management, conjugué à une pénurie de plus en plus alarmante des postes administratifs et d'enseignement. Jusque là tout va bien. Mais dans mon IUT, à la longue, tout le monde fait plus et beaucoup plus que ce pour quoi il est censé être compétent, ou que ce pour quoi il est censé avoir été formé. Et là, ça va bien finir par poser un jour de sacrés problèmes, quand on devra ajouter aux quelques incompétences notoires (cf règle des 10% citée plus haut), de nouvelles incompétences prescrites, systématisées, institutionnalisées.
Dans mon IUT, comme dans plein d'autres IUT de France, on rame. On est habitués, là n'est pas le souci. On est même plutôt gaillards. Mais là on a de plus en plus l'impression de ramer à contre-courant. C'est fatiguant à la longue d'avoir l'impression de ramer en permanence à contre-courant. Telle année on s'échine à monter une formation bien insérée dans le bassin d'emploi local, formation qui doit être financée une fois qu'elle aura fait ses preuves en fonctionnant un an "à moyens constants", et puis une couche de la LRU passe, et après un an de fonctionnement à moyens constants, on vous annonce que ben finalement, vous n'aurez pas de financement et qu'il faudra vous débrouiller tout seul pour maintenir cette formation. Des années durant, on bâtit à toute force un service de relations internationales à faire pâlir d'envie ceux des plus grosses universités de France, on envoie chaque année un nombre hallucinant d'étudiants effectuer leur stage dans des pays dans lesquels la plupart d'entre nous (et d'entre eux) ne mettront plus jamais les pieds, et l'année d'après, on perd par mutation ou par non-remplacement d'un départ à la retraite, des postes d'enseignants permanents en langue vivante, et on part à la chasse aux vacataires tout en sachant que même si on en trouve (et on ne les trouve pas), on ne pourra pas leur demander de s'impliquer autant qu'un enseignant permanent pour faire vivre les relations internationales de l'IUT. A contre-courant vous dis-je. C'est fatiguant vous dis-je.
Dans mon IUT y'a plein de dangereux gauchistes (enfin y'en a au moins un que je connais) qui chaque année demandent à leur "chef de département" ou à leur "directeur d'IUT" de ne faire que leur service statutaire d'enseignement. 192 heures équivalent TD. A la rigueur un peu plus, mais par pitié pas beaucoup plus. J'émarge cette année à près de 260 heures équivalent TD. Et je suis loin d'être l'exception. Je n'ai pas fait réellement les calculs, mais par simple extrapolation, en cumulant les heures supplémentaires ainsi effectuées, on aurait largement de quoi recruter 1/3 d'enseignants permanents supplémentaires. Alors bien sûr, on peut aussi jouer le dangereux gauchiste jusqu'au bout. Refuser toute heure complémentaire et se cantonner au service statutaire. Et envoyer ballader le 1/3 du contenu de la formation, et les étudiants avec. On peut tout autant envoyer ballader les emplois du temps en faisant une jolie lettre au directeur en lui expliquant qu'après 200 heures passées faire ça quand vous avez un bac +8 et la police de la recherche (pardon, l'AERES) qui vous colle aux basques, basta ça suffit. Et laisser les collègues et les étudiants se démerder. Et jouer le jeu du "ah ben vous voyez ma bonne dame, l'université c'est du grand n'importe quoi, y savent pas quand ils ont cours, y z'ont 4 cours en même temps et dans la même salle". Bref, jouer le jeu de la lente dégradation de l'image du service public de l'enseignement.
Alors, dans mon IUT, on lâche pas l'affaire. C'est un bel IUT de province. Côté inscriptions on cartonne. Le jour ou l'AERES ou toute autre agence gouvernementale de remise de médaille en chocolat viendra relever les compteurs et consulter notre "fichier-client", on pourra être serein. 60 places en première année pour plus de 700 dossiers de demande d'inscription. Et ça augmente chaque année. Grève ou pas grève. Crise ou pas crise.
Dans mon IUT on lâchera pas l'affaire. On a un équipement informatique idéal (c'est à dire qu'il nous en faudrait le double mais comme la "norme" est plutôt de ne disposer que du quart du nécessaire … c'est l'idéal). On a une équipe d'enseignants et de chercheurs au top (c'est à dire qu'il nous en faudrait le double mais comme la "norme"
est plutôt de ne disposer que du quart du nécessaire … c'est le top). On a jusqu'à maintenant le temps de tout faire. Parfois mal. Parfois approximativement. Parfois à l'envers. Mais on arrive encore à trouver le temps de tout faire. C'est l'idéal. D'autant qu'on a encore plein de marge. Ben oui. Les enfants en bas-âge et leurs devoirs du soir ou leurs activités du mercredi ? De la marge. La vie associative ? De la marge. La vie extra-professionnelle ? De la marge. La vie de famille, de couple ou de patachon si ça vous chante ? De la marge. Réunissez-moi toutes ces marges et vous verrez que vous aurez le temps d'en faire encore un peu plus. C'est une question de volonté. Une question de priorité.
Ben justement …
L'autre jour dans mon IUT j'ai été chercher un collègue en cours. Il avait les yeux hagards. Il était arrivé à 7h00 le matin pour pouvoir boucler un dossier de subvention et envoyer un article "à une revue de rang A". Il avait bossé dessus jusqu'à midi. Entre midi et 13h30 il était allé réinstaller des salles informatiques. A 13h45 il partait assurer ses quatre heures de cours de la journée avant d'enchaîner sur une réunion "de service". Entre temps il avait oublié qu'il avait une soutenance pour un stage à l'étranger prévue de longue date. Il s'est organisé. A trouvé de quoi occuper les étudiants qu'il avait en cours pendant qu'il partait assurer la soutenance du stage. Est revenu en cours. A fini son cours. Est parti à sa réunion. Est rentré chez lui. Ce devait être vers 21h.
Dans mon IUT c'est comme ça tous les jours. Il y a 4 ans, quelques collègues faisaient de temps en temps des journées du type de celle décrite ci-dessus. Aujourd'hui, les 3/4 des collègues font cela presque tous les jours. Dans mon IUT. Et dans les autres.
L'autre jour dans mon IUT, à peine un mois après l'arrivée des étudiants j'ai croisé un collègue qui était fatigué. C'est ce qu'on dit aujourd'hui pudiquement quand on est simplement surmené.
Moi-même qui suis d'un naturel plutôt enthousiaste, quand je regarde la pile des dossiers en retard, des cours que je n'ai pas eu le temps de préparer comme je l'aurais voulu, des projets pédagogiques et de recherche que je laisse en suspens quand ce n'est pas en deshérance, quand je regarde ce que j'avais le temps de faire il y a 4 ans et ce que j'ai le temps de faire aujourd'hui … moi-même … parfois …

Un jour, dans mon IUT, je serai enseignant-chercheur. Je toucherai 1800 euros nets par mois en début de carrière pour exercer ma compétence : préparer et donner des cours, construire des actions et des projets pédagogiques. Peut-être même qui sait, aurais-je un jour le temps de faire les 192 heures de recherche que me réclame le ministère.

Dans l'organe de propagande qui sert à la fois d'employeur, de pseudo-légitimation et de pathétique tribune de foire à Christophe Barbier, dans l'Express donc, Valérie Pécresse déclarait l'autre jour : "Toutes les conditions sont réunies pour une rentrée sereine".

Faut voir.

6 commentaires pour “Il paraît que la rentrée à l’université se passe bien. Faut voir.

  1. Avec tout le respect que j’ai pour votre engagement, je ne peux néanmoins m’empêcher de penser que ce sont des attitudes aussi humaines que la vôtre qui font que nous avons un niveau de chômage aussi élevé. Je comprends votre besoin de faire marcher votre IUT du mieux possible, de donner les meilleures chances à vos étudiants. Mais si tout le monde dans votre IUT ne faisait qu’un équivalent 35/39 heures, que ce qu’il est statutairement et juridiquement censé faire, qu’arriverait-il ? La catastrophe, sans doute. Dans toutes les facs de France, dans toutes les administrations de France, dans beaucoup d’entreprises privées de France. Et on verrait aussi qu’il y a besoin d’embaucher par exemple chez vous une dizaine de personnes en plus. On pare tous au plus pressé, parce qu’on se sent coupable que la machine ne marche pas si on ne prend pas sur son temps libre. Mais ce faisant on collabore au fort taux de chômage, à la pression qui en résulte sur l’ensemble de la société, à la hantise de se retrouver sans travail et donc à l’acceptation de tout par reconnaissance d’en avoir. Comprenez bien que je ne vous accuse pas, je fais la même chose par pure conscience professionnelle. Mais j’aimerais bien que notre conscience politique impose une autre façon de faire. Parce que si ça marche avec 10 emplois en moins (et vous dites que vous allez vous accrocher), dans deux ans, ça marchera aussi avec 12 ou 15 emplois en moins (les professeurs de langue se raréfiant, moins besoin de contracter des échanges à l’étranger par exemple, la recherche mise à l’écart « pour le moment »). Et on connaît tous les hordes d’hyper qualifiés qui hantent notre société comme des innocents effarés d’avoir fait tant d’études pour rien, qui pourraient prendre ces postes gelés par le courage commun des gens qui sont déjà en place. Peut-être que le vrai combat, ce serait de faire nos 35 heures pour forcer la catastrophe, qu’on passe à un autre ordre de valeurs. Parce que l’on est en plein « travailler plus pour faire marcher la machine ». Et que si travailler plus est bon pour nous, ça n’est pas bon pour les individus qui n’ont pas de travail. Je sais, il y a une France en faillite et une crise qui va s’aggraver. Et que vous allez me dire que ma réflexion est simpliste. En tous les cas, bon courage pour la suite.

  2. @Carole > votre réflexion ne me semble pas du tout simpliste. C’est effectivement une question de courage. Mais aussi une question de collectif. C’est l’articulation des deux qui rend les choses si difficile.

  3. Bravo, Olivier pour ce billet qui reflète si bien le quotidien de notre IUT. Tous les jours, je rame pour trouver de nouveaux vacataires pour rejoindre le troupeau déjà conséquent de ceux qui permettent aux étudiants de recevoir la formation promise. Sans eux, on ferme. Et je dois en refuser plusieurs qui ne remplissent pas les conditions (les fameuses 300 h). Toujours personne en allemand. Je suis fatiguée, moi aussi.

  4. Je remplace « Dans mon IUT » par « Dans mon université », et je signe. C’est exactement ça, l’impression de tenter de faire avancer un bateau qui prend l’eau, il faut à la fois ramer et coller des rustines. Et je ne peux pas me résoudre à le laisser couler.

  5. Que ceux qui se reconnaissent dans votre portrait lève la main.
    Tout ce que vous décrivez est encore supportable lorsqu’on a la satisfaction de la réussite des étudiants.
    Le pire, c’est lorsque ces derniers ne relèvent plus le défi et baillent aux corneilles. Là, la motivation en prend une grosse claque.

  6. ce serait bien de continuer à indiquer le temps que vous prend la rédaction de ces billets vraiment passionnant comme le disait le Pdt de la BNF l’autre jour…

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