Mon dossier AERES

Et ben voilà. Je viens de remplir ma "fiche individuelle" d'enseignant-chercheur à destination de la vénérable AERES. De cette activité ô combien épanouissante, je tire plusieurs enseignements :

ça rentre pas dans les cases.

Quand, comme moi et plein d'autres (hypothèses.org) on tient un blog, quand ce blog est alimenté de manière suffisamment rigoureuse et significative pour être le relai et la paillasse principale de notre activité de chercheur, rien dans les rubriques de l'AERES ne permet de valoriser ou de mettre en avant cette activité. Vu que dans au maximum 10 ans les revues scientifiques dans leur forme actuelle seront réduites au rang de fossile (je suis prêt à prendre les paris), vu qu'à l'inverse la valorisation de la recherche sur un blog (oui, oui, j'appelle bien ça de la valorisation, et le premier qui me dit que c'est de la vulgarisation, je lui brise amicalement mais fermement les rotules), vu qu'à l'inverse disais-je, la valorisation prendra une place de plus en plus grande, il serait (grand) temps de réfléchir à de nouveaux indicateurs et/ou à de nouvelles métriques permettant de rendre réellement compte de l'écosystème actuel de l'activité scientifique en cessant de la réduire à des facteurs d'impact dont l'inefficience est aujourd'hui aussi bien documentée que l'est leur suprématie. Comme je m'en épanchais récemment sur Twitter dans des termes choisis : "ça fait quand même chier d'avoir publié 2000 billets en 5 ans et de pas pouvoir en citer un seul."**

** <Update> Je précise ici que je ne parle pas des billets "d'humeur" comme celui que vous êtes en train de lire, ni même de billets de signalement, mais des billets d'analyse qui sont eux-mêmes largement repris (sur le web, par la presse, etc …) et de plus en plus fréquemment et régulièrement cités dans des bibliographies d'articles de revues </Update>

SHS à la ramasse.

L'ordre de présentation des publications choisi par l'AERES indique une hiérarchie qui servira ensuite de base à l'évaluation des enseignants-chercheurs. Or ladite hiérarchie – ce n'est pas nouveau – est totalement inadaptée aux sciences humaines et sociales où, pour la majorité des champs disciplinaires, l'essentiel de la production scientifique consiste à écrire des chapitres d'ouvrage ou à diriger la publication d'ouvrages. Or ce critère arrive en bon dernier.

de l'avenir des chercheurs dans des sites délocalisés.

Il est excessivement difficile, lorsque l'on est enseignant-chercheur dans une petite université de province ou dans un site délocalisé d'une grand université, de prétendre avoir un dossier AERES ne serait-ce qu'acceptable et qui ne vous donne pas l'impression d'être un non-publiant tout juste bon à filer des cours de méthodologie à des 1ères années pour le restant de votre vie. Les raisons en sont simples : le monde académique fonctionne principalement (exclusivement ?) par cooptation. Et pas uniquement dans le recrutement :

  • pour faire partie de comités scientifiques,
  • pour être dans le staff d'une revue (validée par l'AERES),
  • pour obtenir des financements permettant de se rendre à des colloques qui continuent d'être le plus souvent organisés si possible à plus de 12 heures d'avion de la métropole pour des raisons qui continuent de m'échapper (sauf à prétendre vouloir soutenir le secteur du développement touristique de pays émergents – à noter ici une différence fondamentale entre SHS et sciences dures, les premières ont une préférence marquée pour l'Europe de l'Est et l'autre côté du bassin méditerranée quand les secondes – sciences dures – marquent une nette préférence pour l'amérique du Sud et les îles lointaines. Non mais j'vous jure qu'il y aurait une étude extraordinaire à faire sur la localisation géographique des colloques dans chaque grand champ disciplinaire …),
  • pour pouvoir encadrer des doctorants même quand on n'est pas HDR (habilité à diriger des recherches) en permettant à quelques mandarins cumulards de pouvoir toucher leur prime d'encadrement de thèse en continuant de pouvoir se consacrer à plein temps au développement de l'activité touristique de pays émergents,
  • pour pouvoir publier dans des revues de rang A qui ne diffusent leurs appels à communication qu'aux membres de leurs comités de rédaction avec à charge pour ces derniers d'en informer quelques heureux élus doctorants ou quelques collègues carriéristes en mal de promotion,

pour pouvoir faire tout cela il faut pouvoir être dans le petit coin de porte, dans les 5 minutes qui suivent la réunion de labo, dans le couloir qui scelle des décisions importantes, c'est à dire dans la maison mère mais pas ailleurs, ou au plus près du père mais pas de quelqu'un d'autre. Or – et je vous assure que je suis loin d'être une exception en SHS – il est de plus en plus délicat de conjuguer activité d'enseignement ET activité de recherche dans un environnement satisfaisant aux conditions énumérées ci-dessus. Sauf à considérer qu'il n'y a que 4 ou 5 endroits en France dans lesquels il est possible d'exercer une activité de recherche satisfaisante, ou à tout le moins satisfaisant aux critères établis en partant du postulat qu'il n'y a précisément en France que 4 ou 5 endroits dans lesquels il est possible d'exercer une activité de recherche (ce qui est d'ailleurs l'objectif avoué des Equipex et autres Labex). Bref, une bien belle boucle administrativo-scientifico-récursive auto-alimentée qui va finir de décourager les dernières bonnes volontés et les derniers talents.

le pouvoir de dire non.

Jouissant d'un minimum de reconnaissance sur mes thématiques de recherche, je suis très fréquemment sollicité pour différentes conférences et autres interventions (gratuites) ou participation à divers cénacles scientifico-professionnels (sans défraiement). Je refuse le plus souvent parce que : 

  • j'ai déjà un métier et des cours à faire.
  • je suis assez sensible à mon bilan carbone et j'habite à La Roche sur Yon, donc me cogner 4 ou 8 heures de train pour des interventions de 15 à 20 minutes, ben … non.
  • j'adore faire des avances en espèces sonnantes et trébuchantes contre la promesse d'un remboursement des frais dont je sais que la sincérité de la proposition sera équivalente à l'hallucinante complexité des dossiers et pièces justificatives à  produire tout autant que proportionnelle au délai de paiement dudit défraiement.

En remplissant mon dossier AERES, me sont revenues en mémoire toutes ces invitations déclinées qui auraient permis de nourrir davantage ledit dossier. Seulement voilà, je m'étais "amusé" il y a 2 ans à faire le compte de ce que m'auraient coûté lesdites interventions si je les avais toutes acceptées (sur la base d'un billet de train 2ème classe) : 800 à 1000 euros par mois de frais de déplacement sans compter les nuits d'hôtel. Pour mémoire, après 7 ans sur poste, je touche 2200 euros nets par mois.

Bon allez, j'arrête de vous raconter ma vie, voici le résultat des courses 🙂 A noter que le seul moment de joie dans ledit remplissage du dossier AERES fut celui où me revînrent en mémoire les 4 demandes d'expertise pour lesquelles j'avais été sollicité par … l'AERES et que j'avais à l'époque refusé pour des raisons "politiques" 🙂

Mon dossier AERES

ACL Articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture répertoriées par l’AERES ou dans les bases de données internationales (= le truc que t'as plutôt intérêt à en avoir plein, le seul truc qui compte, en fait)

  • Ertzscheid, O.(2011). "Ressources éducatives libres : quel mode de financement ? ", in Documentaliste – Sciences de l'information – Vol 48, N° 3, 17 octobre 2011, page(s) 52-23
  • Ertzscheid, O.(2011).  "Méthodes, techniques et outils. Qu’y aura-t-il demain sous nos moteurs ? " in Documentaliste – Sciences de l'information – Vol 48, N° 3, 17 octobre 2011, page(s) 10-11
  • Ertzscheid, O.(2011).  "Culture documentaire et folksonomies : l'indexation à l'ère industrielle et collaborative." in Documentaliste – Sciences de l'information – Vol 47, N° 1, 1 mars 2010, page(s) 45-47
  • Ertzscheid, O.(2009), "L'homme, un document comme les autres". In Hermès N°53, Traçabilité et réseaux, CNRS éditions, p. 33-40.

ACLN Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l’AERES ou dans des bases de données internationales (= le truc qu'on a rajouté pour faire plaisir aux chercheurs qui râlaient à juste titre de la manière dont avait été consitué la liste de revues "habilitées AERES" et qui donc ne compte déjà presque pas)

  • Ertzscheid, O., Maurel L., Mercier S. (2012). "Une copy party en bibliothèque". in Médium n°32-33, coordonné par Louise Merzeau et Régis Debray. Actes du séminaire organisé à la Fondation des Treilles en avril 2012. (à paraître fin Août 2012)

ASCL Articles dans des revues sans comité de lecture (= alors là déjà que la rubrique précédente compte à peine, je te raconte même pas celle-là)

  • Ertzscheid, O.(2010). "L'histoire d'un blog." In Les Cahiers de la SFSIC, N°5, Juin 2010. pp. 9-10. En ligne http://www.calameo.com/books/00075591920e868f942fd
  • Noyer, J.-M., Gallezot, G., Ertzscheid, O., Chartron, G. (2008). "De la numérisation des revues à leur déconstruction numérique." Notes exploratoires publiées dans : Les Cahiers de la SFSIC, N°2 Avril 2008, p.15-17 (2008)
  • Ertzscheid, O. (2007). "Les  nouveaux catalogues ou le catalogue en (r)évolution", Arabesques, n°48, Octobre – Novembre – Décembre 2007.
  • Ertzscheid, O.(2006). "D'un numérique à l'autre : des moteurs, des libraires, des usages", In Les cahiers de la librairie, Paris, SLF, Novembre 2006, pp. 22-31.

INV Conférences données à l’invitation du comité d’organisation dans un congrès national ou international (= bon là c'est toujours bon pour l'ego mais mis à part le cas des professeurs hors-classe invités en résidence à Harvard, autant pas se faire trop d'illusion sur la prise en compte dudit critère)

  • Ertzscheid, O.(2012). "Des NTIC aux NTAD (nouvelles technologies de l'attention et de la distraction)." in Objets documentaires numériques : nouvel enseignement ? 9ème congrès des enseignants documentalistes de l'Éducation Nationale (FADBEN), Paris. 22 Mars 2012.
  • Ertzscheid, O. (2011). "Moteurs et réseaux sociaux : quelle clé de voûte pour une architecture de l'information ?". Lyon. Mai 2011. Conférences préparatoires à l'Ecole d'été en architecture de l'information. EBSI (université de Montréal), ENS (Lyon) et INA (Paris)
  • Ertzscheid, O. (2011). "La mémoire et l'amer". Ateliers du dépôt légal du web. INA. Paris. 25 Novembre 2011.
  • Ertzscheid, O. (2011). "L'information est à portée de tous. Sa maîtrise est-elle à la portée de chacun ?" Colloque associé aux rencontres Veille-Ouest. Rennes. 27 Septembre 2011.
  • Ertzscheid, O. (2011). "Evolution des moteurs de recherche sur Internet", Bordeaux, 5 Avril 2011, Journée d’étude  Urfist / Médiaquitaine
  • Ertzscheid, O. (2010). "Google's Goggles : éclairages sur la numérisation de masse" in Colloque Penser global, agir local : politiques de mise en ligne de la production académique. Université de Nice. 29-30 Mars 2010.
  • Ertzscheid, O.(2009). "Science identifiée et scientifiques identifiables : questions et enjeux autour de la maîtrise de l’identité numérique pour les chercheurs et leurs institutions." Nancy, Rencontres des professionnels de l'information scientifique et technique, INIST / CNRS. Juin 2009
  • Ertzscheid O. (2009) , "Evaluer ou périr ?", in Assises de la SFSIC (Société Française des Sciences de l'information et de la communication). Paris. 3-5 décembre 2009.
  • Ertzscheid, O.(2009). "Le choix de la bibliothèque numérique : entre interface(s) et contenu(s)". Congrès de l'ABF (Association des bibliothécaires de france). Paris. Juin 2009.
  • Ertzscheid, O. (2009). "La médiatisation du mouvement universitaire : quelle archive numérique ?" Les grands débats de l'EHESS. Paris. 14 mai 2009.
  • Ertzscheid, O. (2008). "Indexation sociale et folksonomies : le monde comme catalogue." Journées ABES. Montpellier. 20-21 Mai 2008.

C-ACTI Communications avec actes dans un congrès international (= ouais. bof. à la rigueur si vraiment t'as rien d'autre)

  • Ertzscheid, O., Gallezot, G. (2006). "Indexation sociale et continents documentaires", in Chartron G., Broudoux E. (sous la dir. de), Document numérique et société, Actes de la conférence Doc-Soc, Paris, ADBS éditions,  pp. 291-306. Semaine du document numérique. Fribourg (Suisse). 20 et 21 septembre 2006.

A noter que j'aurai pu en faire (plein) d'autres, mais sachant à l'avance que je n'obtiendrai pas les financements pour m'y rendre, je n'ai même pas tenté ma chance.

C-ACTN Communications avec actes dans un congrès national (= le truc de looser pantouflard)

Nib. J'aurai pu en faire plein en fait, mais sachant à l'avance que je n'obtiendrai pas … (cf supra)

C-COM Communications orales sans actes dans un congrès international ou national (= alors là vraiment c'est la loose complète, ça doit compter autant dans le dossier que les déclarations de Claude Allègre dans le débat sur le réchauffement de la planète)

Nada.

DO Directions d’ouvrages ou de revues (= le truc hyper-valorisant en SHS = un hobby en sciences dures)

Que dalle mais j'en ai refusé 2. Parce que je suis gentil.

OS Ouvrages scientifiques (y compris les éditions critiques et les traductions scientifiques) (= on sent bien dans la parenthèse qu'on est bien dans l'avant dernière roue du carosse, pourtant, en SHS toujours, c'est de loin l'activité la plus significative de l'activité de recherche, la plus chronophage également)

  • Ertzscheid, O., Simmonot, B., Gallezot G., (2013 – à paraître) "À la recherche de la « mémoire » du web : comprendre les sédiments, traces et temporalités des documents en ligne". in Barrats, C. (sous la dir. de) Analyser le web en sciences humaines et sociales, Paris, L'Harmattan.
  • Ertzscheid, O.(2012). "Science 2.0 : renouveau de la recherche et/ou de l'échange scientifique", pp. 159-168, in Amar M., Mesguich V. (sous la dir. de), Bibliothèques 2.0 à l'heure des médias sociaux, Paris, Editions du cercle de la librairie, 2012. (collection "Bibliothèques")
  • Ertzscheid, O.(2010). "Archiver nos mémoires : pourquoi conserver Twitter ?", pp.90-95, in Le Crosnier H. (dossier réalisé par) Internet, la révolution des savoirs, Paris, La documentation française, n°978, Novembre 2010 (Collection "Problèmes politiques et sociaux")
  • Ertzscheid, O.(2009). "Pagerank : entre sérendipité et logiques marchandes", pp. 113-138, in Simmonot B., Gallezot G. (ouv. coord. par), L'entonnoir : Google sous la loupe des sciences de l'information et de la communication", Caen, C&F éditions, 
  • Ertzscheid, O.(2009). "Tout ce qui brille n'est pas Chrome", pp. 139-146, in Simmonot B., Gallezot G. (ouv. coord. par), L'entonnoir : Google sous la loupe des sciences de l'information et de la communication", Caen, C&F éditions, 
  • Ertzscheid, O.(2009). "Du blog de bibliothèque aux blogs en bibliothèque : sources, services, outils et enjeux", pp. 25-36, in Amar M., Mesguich V. (sous la dir. de), Le web 2.0 en bibliothèques, Paris, Editions du cercle de la librairie, 2009. (collection "Bibliothèques")
  • Ertzscheid, O.(2008). "Moteurs de recherche : des enjeux d’aujourd’hui aux moteurs de demain." pp. 59-89 in Métadonnées : mutations et perspectives, Actes du Séminaire Inria, 29 septembre-3 octobre 2008, Dijon. Ouvrage coordonné par Lisette Calderan, Bernard Hidoine et Jacques Millet. Paris, ADBS éditions, 2008, 282 p. Coll. Sciences et techniques de l’information

PV Publications de vulgarisation (= est-il nécessaire que je commente réellement l'importance de ces publications de "vulgarisation", surtout lorsqu'elle figurent bonnes dernières du classement ?)
•    Ouvrages

  • Ertzscheid, O.(2008). Identité numérique et e-reputation. IUT de La Roche sur Yon, Octobre 2011, 79 pages. ISBN : 978-2-915760-03-3. Prix public : 10 euros. Ouvrage épuisé qui reparaîtra en 2012 sous forme numérique avec possibilité de POD (impression à la demande) dans le cadre d'un projet de collection encyclopédique numérique porté par le Cléo (Centre pour l'édition électronique ouverte, http://cleo.cnrs.fr/)
  • Ertzscheid, O.(2008). Créer, trouver et exploiter les blogs. Paris, ADBS Editions, Mai 2008, 64 pages. (Collection : L'essentiel sur …") ISBN : 978-2-84365-102-1. Prix public : 15 euros. Aujourd'hui disponible en ligne : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00586027

•    Chapitres d'ouvrages

  • Ertzscheid, O. (2009). « Modulation de service : un décret au service d’une décrépitude annoncée », L’université et la recherche en colère : un mouvement social inédit (sous la dir. De Claire-Akiko Brisset), Boissieux, Editions du Croquant, pp.175-190 (Octobre 2009)

J'ai un peu hésité avant de mettre celui-là et puis j'ai pensé à la tête de certains collègues susceptibles d'expertiser un jour mon dossier 🙂

3)    Points forts des activités ne relevant pas de la production scientifique :
•    RAYONNEMENT ET ATTRACTIVITE ACADEMIQUES :
•    Carnet de recherche (weblog)

  • Ertzscheid O. (2007-2012), Affordance.info, le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information. ISSN : 2260-1856. http://www.affordance.info. Près de 2000 billets publiés en 5 ans dont environ 600 billets d'analyse. Plus d'un million de "pages vues".

•    Comités scientifiques (= le truc dans lequel il faut être. Voir plus haut les raisons pour lesquelles je n'y suis que très très peu)

  • membre du comité scientifique de la revue Document Numérique pour le numéro spécial sur la dimension éducative du document numérique coordonné par O. Le Deuff (2012)
  • membre du comité scientifique 3ème colloque "Document numérique et société" donnant lieu à publications d'actes. Broudoux E., Chartron G. (2010) Enjeux politiques du document numérique, Paris, ADBS éditions, Novembre 2010.

•    formation par la recherche

  • Formateur et interventions ponctuelles dans le cadre des URFIST de Bordeaux, Nice et Rennes (Unités Régionales de Formation à l'Information Scientifique et Technique)
  • Conférences données dans le cadre de l'université permanente de Nantes sur le thème de la "bibliothèque universelle" et de "L'identité numérique"

•    INTERACTIONS AVEC L’ENVIRONNEMENT SOCIAL, ECONOMIQUE ET CULTUREL :

  • Interventions sur l’identité numérique, les réseaux sociaux, le web 2.0 auprès de professionnels de la documentation (bibliothèques, archives, collectivités territoriales).
  • Interventions sur l'e-reputation et les réseaux sociaux auprès d'entrepreneurs (grands groupes et PME). Dont siège d'Airbus à Saint-Nazaire réunissant l'ensemble des cadres de la DRH. Nombreux petits déjeuners d'entreprise (communautés de commune). 
  • Interventions sur la présence numérique auprès de cadres et d’enseignants de l’Education nationale (Fadben 2012, Académie de Nantes principalement).
  • Elaboration et mise en oeuvre de la 1ère copy-party internationale, à la bibliothèque universitaire de l'IUT de La Roche sur Yon, événement destiné à sensibiliser le public et les acteurs politiques et économiques locaux à la question de la copie privée et au droit d'auteur. Toutes les informations sur : http://blogs.iutlaroche.univ-nantes.fr/copy-party/ La copy-party a reçu le trophée du salon I-Expo dans la catégorie "Documentation et bibliothèque du futur". http://www.i-expo.net/fr/prix 
  • Liens étroits tissés avec les différentes associations professionnelles du monde du livre et des bibliothèques (ABF, ADBS, IABD). Participation à différents groupes de travail.
  • Expert dans le cadre du rapport "Livre 2010 : pour que vive la politique du livre", sous la direction de Sophie Barluet, à l'initiative du Ministère de la Culture et de la Communication et du Centre National du Livre. http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/rapports/barluet/livre_2010.pdf

•    TRAVAUX DE VULGARISATION (ARTICLES EN LIGNE, MEDIAS AUDIOVISUELS) (= le truc que quand c'est Dominique Wolton qui le remplit, c'est aussi gros que l'encyclopédie universalis en 12 volumes)


L'essentiel de ces interventions et entrevues portent principalement sur les sujets des moteurs de recherche, des réseaux sociaux, de l'éducation au numérique, de l'identité numérique, de la numérisation des livres (projet Google Books notamment) et des différents écosystèmes des grands acteurs du web (Facebook, Google, Wikipédia).

–    Chroniques invitées dans la revue Documentaliste, sciences de l'information.

  • "650 téraoctets de données personnelles, et moi et moi et moi…", in Documentaliste Sciences de l'information, Volume : 47, N° 4, 20 janvier 2011, page(s) 19
  • "La dialectique de la cage et du nuage", in Documentaliste Sciences de l'information,   Volume : 47, N° 2, 31 mai 2010, page(s) 19
  • "Gestion de contenu – La gestion de contenu en 2038 (ou à peu près)", in Documentaliste Sciences de l'information,   Volume : 45, N° 3, 28 août 2008, page(s) 82
  • "Twitter et Haïti : secousses syntaxiques", in Documentaliste Sciences de l'information,   Volume : 47, N° 1, 1 mars 2010, page(s) 19
  • "Rien que des mots, toujours des mots, les mêmes mots…", in Documentaliste Sciences de l'information,  Volume : 47, N° 3, 30 septembre 2010, page(s) 17

–    Articles et interviews dans la presse écrite (Le Monde, Libération, Télérama, La Croix, Stratégies, Nouvel Observateur, Journal du Net, Science et vie …). Quelques exemples :

–    Articles

  • "Et si on enseignait vraiment le numérique ?" in Le Monde, 3 avril 2012
  • "Le jour où YouTube fermera", in Libération, 14 février 2012
  • "Choisir le Web que nous voulons : l'exploration ou la prison" in Le Monde, 30 novembre 2010

–    Entrevues

  • Facebook : le web social comme nouvelle arme de distraction massive", in Libération, 3 Juin 2010
  • "Mon prof, mon ami… sur Facebook" in Le Monde, 19 mai 2010
  • "Prof 2.0 : pourquoi je suis ami avec mes étudiants", in Libération, 7 avril 2010. 
  • "Penser Wikipédia comme un projet, pas une encyclopédie" in Libération, 23 Janvier 2008.

–    Dépêches AFP. Quelques exemples.

  • "Internet tool shows French web surfers 'Jewish-curious'", 19 février 2011. En ligne : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g4Sk6wuKfcATONDtHK0fIENJs3NA?docId=CNG.2fa97f53bfcdc1875eb8f281d95222b2.10b1
  • "Prénatales ou post mortem, comment maîtriser nos traces laissées sur le web", 29 Octobre 2010. En ligne http://www.france24.com/fr/20101029-prenatales-post-mortem-comment-maitriser-nos-traces-laissees-le-web
  • "Le Google bombing ou comment 'dézinguer" le site d'une personnalité", 6 septembre 2010. En ligne : http://www.lalibre.be/societe/cyber/article/607578/le-google-bombing-ou-comment-dezinguer-le-site-d-une-personnalite.html

–    Interventions, émissions et entretiens radiophoniques. Quelques exemples.

  • France Culture : "Place de la toile", 16 Janvier 2009.
  • Radio Suisse-Romande : "Médialogues", 16 Octobre 2009 et Avril 2012
  • Radio France International : "L'atelier des médias" (25 Juin 2010) et "Le monde change" (2008)

•    RESPONSABILITES ADMINISTRATIVES ET SCIENTIFIQUES : (= le truc qui explique que très souvent tu n'aies pas grand chose à mettre dans les autres cases AERES. Et le truc que de toute façon ça sert à rien vu que l'une des très rares seules bonnes idées des gouvernements récents, à savoir créer une HDE – habilitation à diriger des enseignements – sur le mode de la HDR a très soigneusement et très profondément été enterrée)

  • Responsable pédagogique et administratif (et concepteur) de la licence professionnelle "Animation de réseaux et de communautés". Habilitation obtenue pour une ouverture à la rentrée de septembre 2012.
  • Directeur des études du DUT information et communication de l'IUT de La Roche sur Yon (2008-2010)
  • Directeur des études de la licence professionnelle "Edition multisupport orientation jeunesse", IUT de La Roche sur Yon (2009-2012)
  • Responsable de la valorisation des stages et du suivi des étudiants du DUT (gestion de différents sites web, groupes Facebook)

That's all folks 😉

3 commentaires pour “Mon dossier AERES

  1. très intéressant. sur les dossiers complexes de remboursement de frais de mission pour les interventions « invitées » par des institutions qui pensent que tu n’as que ça à faire : j’ai commencé à dire que je ne pouvais pas avancer et demandé à ce qu’ils paient directement mon billet. ça a marché : ni avance, ni dossier, alors que c’était obligatoire 5 minutes avant que je dise que je ne viendrais pas sinon.

  2. Cela ne t’aidera peut être pas beaucoup, Olivier, mais c’est probablement le moment de te le signaler : il y a au moins 3 références biblio avec une faute d’orthographe 😉
    Indice : 1 seul M et 2 N (astuce mnémotechnique : on ne Meurt qu’une fois, on se Nourrit plusieurs fois)

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