Il est des textes pour lesquels, une fois leur rédaction achevée, on se dit qu'ils méritent peut-être de toucher un public un peu plus large que celui pour lequel ils furent initialement écrits (c'est à dire moi, et aussi un peu vous :-). Parce que l'on estime que les idées qu'ils contiennent revêtent une importance particulière dans un moment particulier, ce moment étant celui où plein de gens semblent parler de la même chose, où plein de gens commencent à comprendre l'urgence d'en parler. Je fais référence au débat en cours sur la "pertinence des algorithmes", débat très présent depuis 6 ans dans la rubrique "écologie de l'info" d'Affordance, débat que j'avais à l'esprit en rédigeant ce texte intitulé "Le web : promesse tenue ?", texte que j'ai proposé à la rédaction d'Ecrans.fr, et chez qui vous pouvez donc aller le lire 🙂
En voici juste un court extrait :
"Le web n’est pas la pseudo-démocratie du Pagerank. Le web n’est pas le totalitarisme de pacotille de Facebook. Le web n’est pas un supermarché d’applications. Le web n’est pas un algorithme. Le web n’est pas un programme. Le web n’est pas une application. (…) la promesse originelle du web est autre chose. (…) Que nous puissions tous devenir propriétaires de notre espace — d’hébergement —, que nous parlions tous le même langage — HTML — et que si nous en ressentions le besoin, nous puissions tous, toujours, nous en servir pour y porter notre voix, comme nous seuls entendons pouvoir le faire. Un Homme. Une Page. Une adresse. Je me souviens que c’était cela, la promesse originale du web."