Voilà. Donc je répète :
PRIMO le droit d'auteur va très bien, les ayants droits ont plein de pognon. Forcément hein, à force de rallonger la durée des droits, comme le dit le proverbe, "plus c'est long, plus c'est bon, plus y'a de pognon."
La preuve :
DEUXIO, le piratage en touche une à Pascal Nègre – et à l'ensemble de l'industrie musicale – sans lui faire bouger l'autre.
La preuve :
- http://arstechnica.com/business/2013/03/new-research-music-piracy-should-not-be-a-concern-for-copyright-holders/
- https://torrentfreak.com/online-piracy-is-not-hurting-music-revenues-european-commission-finds-130318/
Voilà. Naturellement toutes ces études ont été commanditées par des lobbies crypto-anarcho-communistes. Et Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien.
Pendant ce temps, le monde tourne et la Hadopi continue de publier des études (ici en .pdf) présentant deux avantages. Premier avantage, cette étude offre un certain nombre de révélations i-n-c-r-o-y-a-b-l-e-s sur nos pratiques connectées :
- y'a de la musique sur YouTube
- les gens aiment ça
- les gens préfèrent regarder quand c'est gratuit
- les gens (80%) disent plutôt regarder des contenus licites
- les gens ne considèrent pas le streaming comme illicite vu qu'il n'y a pas de téléchargement
Wow. Genre "T'es la Hadopi et t'as pas de shampooing ces données . Non mais allô quoi ?!". Merci. Non vraiment, j'insiste, merci.
Second avantage, comme le souligne Numerama, ladite étude comporte un nombre de biais tels qu'un étudiant en 2ème année de sociologie présentant une telle copie aurait instantanément été passé par les armes, avec mention "cas désespéré". Bref, le monde tourne.