Retour sur une semaine riche en expositions médiatiques diverses pour une série de billets qu'il convient de remettre dans l'ordre.
Donc pour commencer tu lis ça et tu comprends (mais si, fais un petit effort) pourquoi l'auteur ne défend pas (du tout) le piratage mais plutôt l'idée selon laquelle il ne serait quand même pas très compliqué d'en diminuer drastiquement l'ampleur sans pour autant mobiliser les deniers du contribuable, sans pour autant se mettre le même contribuable à dos, tout en préservant l'exception culturelle, et même en permettant aux industries culturelles de continuer à financer la création produire d'immondes salmigondis d'accords mineurs hurlés à plein poumons par de jeunes apprenties cantatrices bretonnes grâce au retour sur investissement du catalogue des chanteurs morts d'Universal (bisoux Pascal N.) et à la tournée d'été de Johnny dont le potentiel de chanteur mort n'est plus à démontrer (re-bisoux Pascal N.)
Ensuite tu lis ça pour comprendre à quel point vraiment même en faisant des efforts les gens qui nous gouvernent ne comprennent pas les choses simples et ont tout de même une facheuse tendance à nous prendre pour des quiches, le tout à nos frais.
Alors après avoir lu ces 2 coups de gueule et t'être marré un bon coup tout en rongeant le frein de la colère et de la frustration devant la limpidité et l'évidence de ces 2 démonstrations sans faille, tu réfléchis (parce que ça ne peut pas faire de mal) et tu te poses la question de l'opportunité d'une offre légale, et donc tu lis ça.
Et comme quand tu réfléchis tu ne fais pas les choses à moitié, tu te dis qu'en fait, le "partage" c'est pas forcément sale (et tu lis ça). Et c'est alors que le miracle se produit : un neurone en entraînant un autre, tu commences à piger que le vrai enjeu derrière tout ça si on veut s'en sortir, c'est la légalisation des échanges (et du partage) non-marchand, surtout que pour finir de t'en convaincre, tu vas lire ça.
C'est bien, tu viens de progresser énormément et de faire progresser avec toi une certaine idée de la démocratie culturelle, de la culture comme bien commun (oui, oui, tu peux aussi aller lire ce qu'il y a sous le lien précédent). Et maintenant tu vas aller expliquer tout ça à tes copains, députés, copines, connaissances, famille et amis. En parler en soirée, autour d'une bière ou d'une pintade à la moutarde de chez Lidl (celle que quand tu l'oublies 2 jours dans ton frigo, la pintade se réveille et attaque l'emballage plastique). Et aussi tu vas, selon ce que ta religion t'autorise :
- déposer un cierge
- égorger un poulet
- flooder les serveurs du ministère de la culture
pour qu'un jour d'autres gens zinfluentszoupas aient la même curiosité intellectuelle que toi.
Voilà. La force est avec toi. Je te remercie.