Cher Maurice Ravel : #FreeBolero

<Mise à jour du 8 Mai>

L'orchestre #NuitDebout, qui s'était déjà magnifiquement illustré en jouant la Symphonie du Nouveau Monde, annonce via sa page Facebook que sa troisième session se tiendra le dimanche 15 mai à 15h. Et lance un appel au vote pour choisir l'oeuvre qui sera interprétée. Le Boléro est déjà en très bonne place 🙂 Ce serait là une magnifique occasion d'aller jusqu'au bout du processus qui permettra au Boléro de Ravel d'appartenir totalement, complètement et définitivement au domaine public ! Et que ce soit l'orchestre #nuitdebout qui s'en assure ajouterait une dimension symbolique supplémentaire. J'en profite pour lancer un appel à des ingénieurs du son #DeboutsAussi afin qu'une captation aussi propre et diffusable que possible puisse être réalisée lors de ce qui restera quoi qu'il advienne, un merveilleux dimanche 15 mai 76 Mars.

</Mise à jour du 8 Mai>

<Mise à jour du 4 Mai>

Comme on pouvait – hélas – s'y attendre, les "héritiers" du décorateur Alexandre Nikolaïevitch Benois contestent la décision de la SACEM et envisagent un recours en justice. Leurs arguties arguments arguties arguments (ouais bon vous choisirez) sont à la limite du pathétique même si certains étudiants en droit de la propriété intellectuelle pourraient s'en délecter lors d'un de leurs partiels. En gros – et nonobstant le fait qu'aucun document parmi ceux versés au dossier de la SACEM ne semble l'attester – ils s'appuient sur la représentation du ballet dont certains choix esthétiques du décorateur l'auraient emporté sur celui de Ravel. Et du coup Benois en serait le co-auteur.

C'est parfaitement idiot : imaginez un peu le nombre de décorateurs de films, d'opéras ou de pièces de théâtre qui ont bossé en lien direct avec les auteurs et qui les ont convaincus – c'est normal c'est leur métier – de changer tel ou tel élément de décor, de mise en scène : tous pourraient alors du jour au lendemain se déclarer "auteurs" des oeuvres sur lesquelles ils sont intervenus. A une moindre échelle mais tout aussi pathétique, cela rappelle en effet la première intention du fonds Anne Frank qui était de faire reconnaître Otto Frank (père d'Anne et éditeur du journal) comme un auteur à part entière du Journal.

De fait le Boléro est un "ballet pour orchestre". Les "héritiers" s'opposent donc à l'entrée dans le domaine public de la partition musicale et de son interprétation (musicale toujours) au motif que "l'oeuvre" serait en fait constituée par la partition autant que par la série de représentations scéniques (le ballet) dont Benois fut le décorateur qui aurait collaboré avec Ravel. C'est à peu près aussi cohérent que si le PDG actuel de la SNCF réclamait des droits d'auteurs aux descendants des frères lumières pour "l'arrivée d'un train en gare de la Ciotat".

De toute façon et quoiqu'il advienne par la suite (un procès probablement), les chances de ces "héritiers" de l'emporter sont extrêmement faibles au vu de l'exposé de leurs motifs. Et si leurs arguments devaient être reconnus cela constituerait une jurisprudence qui aurait un impact considérable sur l'ensemble des oeuvres de création. D'où l'intérêt, une nouvelle fois :

  • de multiplier les copies des fichiers que j'ai mis à disposition hier,
  • de produire rapidement de nouveaux enregistrements libres de droits du Boléro,
  • et surtout, surtout, de se doter d'une législation qui acte une reconnaissance positive du domaine public.

</Mise à jour du 4 Mai>

Vous n'avez pas pu rater l'info. Le 1er mai, entre deux défilés, toutes les télés et toutes les radios vous en ont parlé. Et vous avez une nouvelle fois entendu cette musique entêtante, magnifique, l'une des partitions les plus jouées chaque jour dans le monde. L'une des plus "rentables" également. Le Boléro de Ravel est entré dans le domaine public le 1er Mai 2016.Oui je sais normalement c'est le 1er Janvier que les oeuvres rentrent dans le domaine public mais dans le cadre du Boléro de Ravel c'est super compliqué. Du coup c'est l'occasion de relire toute l'histoire sur le calendrier de l'avent du domaine public des copains de SavoirsCom1 :

"le Boléro était encore, au début du XXIe siècle, la cinquième œuvre française dégageant le plus de droit d’auteur. Les bénéficiaires de cette manne (entre un et deux millions d’euros annuellement) n’ont pas de lien direct avec Ravel. Mort sans enfant, le compositeur a fait de son frère Édouard son légataire universel. D’Édouard, les droits passent à une employée puis à un étrange consortium conçu par un directeur juridique de la SACEM, Jean-Jacques Lemoine. Ainsi que le constatent les auteurs de Mains basse sur la musique : "si les droits d’auteur de Ravel, comme sa musique, font le tour du monde, c’est par des canaux aussi complexes que secrets : le pactole du Boléro transite par des comptes anonymes, au moyen de multiples sociétés offshore dont on retrouve la trace à Monaco, à Gibraltar, à Amsterdam, aux Antilles néerlandaises et aux îles Vierges britanniques."

Une histoire réellement incroyable qui vous est ici racontée sous la forme d'une belle Timeline.

Déjà c'est dingue non ? Mais vous n'avez pas tout vu.

Bon bref, le 1er Mai (donc hier), près de 88 ans après sa première création à l'opéra de Paris, le Boléro de Ravel entrait dans le domaine public et ça quand même c'était chouette. Sauf que.

Sauf qu'on apprend hier soir, le 2 mai, sur le Figaro, que les "ayants-droits", qui ont donc avec Maurice Ravel autant de liens de parenté que moi avec Barack Obama, tentent de s'opposer à cette entrée dans le domaine public et qu'ils ont donc eu l'idée géniale … d'inventer un co-auteur au Boléro pour prolonger les droits de 20 ans de plus ! Et continuer de toucher un pactole estimé, toujours d'après le Figaro à plus de 20 millions d'euros.

Cerise sur le gâteau, même la SACEM (auprès de laquelle ils ont fait cette demande) l'aurait rejetée tellement elle semble indéfendable, et l'histoire risque donc de se poursuivre en justice. Le plus navrant dans ce qui s'annonce comme un feuilleton judiciaire assez long et assez compliqué, c'est que si la SACEM s'oppose jusqu'au bout aux ayants-droits (ce qu'elle aurait en l'occurrence parfaitement raison de faire), elle aurait alors grandement besoin d'une définition positive du domaine public dans la loi, mesure à laquelle elle – la SACEM – s'est farouchement opposée lors du débat parlementaire autour de la loi Lemaire.

Boléro

Le journal de Maurice Ravel et le Boléro d'Anne Frank.

Des ayants-droits qui pris de panique au moment de l'entrée légitime d'une oeuvre dans le domaine public, inventent soudain un co-auteur à cette oeuvre pour prolonger leur rente indigne et indue cela ne vous rappelle rien ? Et oui.

Mais alors qui peut bien être ce "co-auteur" mystère et opportunément sorti du portefeuille des rapaces qui se prétendent ayants-droits ? Et bien rien moins qu'une chorégraphe et qu'un … décorateur. Ben oui.

"D’après les ayants-droits, il s’agit d’avantage d’un ballet que d’une pièce d’orchestre. Une nuance qui permettrait qu'elle soit reconnue comme une œuvre de collaboration et qui ajouterait la chorégraphe Bronislava Nijinska et le décorateur Alexandre Nikolaïevitch Benois, à la liste des héritiers"

Bon. Ben devant tant de mauvaise foi, je crois que chacun voit bien ce qui reste à faire 🙂

Comment télécharger illégalement une oeuvre qui est pourtant entrée légalement dans le domaine public afin d'éviter qu'elle n'en ressorte illégalement pour 20 ans ?

Ben oui parce qu'on en est là … Alors autant "libérer" un livre c'est relativement facile (cf l'affaire Anne Frank), autant libérer une oeuvre musicale c'est un poil plus complexe. Donc j'en profite pour vous raconter avant de vous faire cadeau des fichiers et de vous inciter (ah non je n'ai pas le droit donc ne le faites pas) à les libérer et à les disséminer à votre tour. Bien.

Donc pour libérer le Boléro de Ravel nous avons besoin :

  • de la partition

Pour que des musiciens, des interprètes puissent à leur tour s'en emparer et en livrer de nouvelles versions, commerciales ou gratuites.

  • d'enregistrements audio et/ou vidéo pour que les gens puissent l'écouter et la diffuser.

Mais attention, là c'est compliqué. Les enregistrements sont couverts par des droits "voisins" (notamment ceux des interprètes). Et c'est parfaitement légitime. Lesdits droits voisins sont normalement de 50 ans après l'enregistrement concerné. Il nous faut donc trouver des enregistrements vieux de plus de 50 ans (donc d'avant 1965). Sauf que la loi a changé en février 2015, et les droits voisins pour les maisons de disque et les interprètes sont passés donc de 50 à 70 ans … donc les versions "diffusables et partageables du Boléro sont supposées avoir été enregistrées non plus avant 1965 mais avant … 1945. Bon. Ça se complique mais ça reste encore possible. Heureusement dans cet océan de mauvaises nouvelles et de lois davantage faites pour préserver des rentes que pour protéger un héritage et un patrimoine culturel, heureusement, cette modification de la loi contient ce que les juristes appellent une "provision contre la rétroactivité". Concrètement cela veut dire que cette extension de 50 à 70 ans n'est valable qu'à partir de l'adoption de la loi (2015) et qu'elle n'est pas rétroactive. Du coup on peut légalement diffuser les enregistrements d'avant 1965 qui, grâce à cette absence de rétroactivité, ne sont protégés "que" pendant 50 ans.

Donc me voilà parti à la recherche de ces enregistrements d'avant 1965, en essayant bien sûr, de repérer et de mettre à disposition les plus brillants, les plus marquants, les plus représentatifs. Un petit appel aux bonnes volontés et à l'intelligence collective de Twitter et quelques coups de Youtube plus tard, le tour est joué.

Pour les partitions, c'est facile.

Notamment car il existe IMSLP, le plus grand réservoir de partitions du domaine public. Le Boléro en fait donc logiquement partie. On y trouve même les partitions de différents arrangements :

Mais plein d'autres sites qui défendent le domaine public disposent également de cette partition. Muse Open par exemple.

Et puis il y a aussi (et surtout) cette magnifique initiative de Nicolas Sceaux, "artisan graveur de belles partitions libres" et de Romaine Lubrique. Et leur magnifique partition sous licence Creative Commons CC0 Domaine Public ce qui en fait "la toute première partition libre et gratuite du Boléro". Téléchargeable ici, ou , ou directement là en pdf : Téléchargement Bolero-ravel-nicolas-sceaux-cc0-domaine-public

Pour les enregistrements audio c'est (un peu) plus compliqué.

Déjà il faut régler la question de la date (cf ci-dessus) et trouver des versions d'avant 1965. Et bien sûr YouTube comporte des tonnes de versions différentes du Boléro. Extraits, version intégrales, reprises amateurs, covers improbables, tout y passe. Seulement voilà c'est "dans" Youtube. Donc ce n'est pas "dans" le domaine public. Car pour écouter ces versions sur YouTube vous devez – notamment – vous fader les publicités YouTube, vous ne pouvez pas en disposer comme bon vous semble, et en plus Big Google vous regarde en train d'écouter ces versions hébergées et va ensuite vous afficher tout plein de pubs moisies en rapport avec Ravel ou avec le Boléro ALORS QUE VOUS VOUS VOULEZ JUSTE ECOUTER TRANQUILLEMENT LE BOLERO QUI EST DANS LE DOMAINE PUBLIC DEPUIS LE PREMIER MAI 2016 #BORDAYLEUU.

Bon alors bien sûr à l'aide d'outils dont je ne vous donne pas le nom parce que c'est interdit on a toujours la possibilité de télécharger sur son disque dur des vidéos YouTube. Ce que je me suis donc empressé de faire. Enfin, d'essayer de faire. Car je ne sais pas s'il s'agit d'une initiative des ayants-droits ou de Youtube lui-même mais la plupart des versions "de qualité" et antérieures à 1965 sont "vérouillées" et il est impossible de les télécharger. Sauf que – c'est aussi ça la magie des internets – à toute parade il existe une contre-parade. A toute mesure, une contre-mesure aurait pu dire Ravel. Et donc d'autres sites et d'autres outils dont je ne vous donne pas non plus le nom puisque c'est aussi interdit, permettent de récupérer un fichier mp3 ou mp4 à partir de vidéos YouTube. Et là … ça marche :-))

Dans le fichier zippé à la fin de cet article vous trouverez donc plusieurs fichiers :

  • la partition du Boléro récupérée sur IMSLP que vous pouvez compléter par celle de Nicolas Sceaux juste au dessus.
  • une version par l'orchestre symphonique de Berlin, sous la direction de Ferenc Fricsay, datant de Novembre 1959 : "Bolero-orch-symphonique-berlin-Ferenc-Fricsay-Nov-1959.flac" =>
  • la version d'Ormandy avec le Philadelphia Orchestra enregistrée en 1957 : "Berka 243 Ravel – The Philadelphia Orchestra – Ormandy – Bolero-1957.mp3"
  • la version (très réputée) de Charles Munch avec l'orchestre de Paris en 1956 : "Great recordings of the Century _ Ravel _ Bolero – Orchestre de Paris _ Charles Munch_1956.mp3"
  • la version dirigée par Maurice Ravel lui-même en 1930 (qualité sonore d'époque …) : "maurice-ravel-conducts-bolero-1930.mp3"
  • la version dirigée par Maurice Ravel lui-même en 1930 (mais avec un son restauré) : "maurice-ravel-conducts-bolero-restored-3D-sound.mp3"
  • la version du concert public du 23 mars 1965 donné au Théâtre des Champs Elysées par l'Orchestre national de l'ORTF dirigé par Georges Tzipine, version récupérée sur le site de l'INA : "ORTF-Tzipine-1965-Audio-Ina.fr.mp3"

Voilà. C'est cadeau. Le grand truc fou c'est qu'au moment où je publie ce billet je suis – pour une fois – dans la plus parfaite légalité puisque que nous ne savons pas si la SACEM va s'opposer jusqu'au bout aux ayants-droits ou finir par céder, et le cas échéant si lesdits ayants-droits iront donc en justice pour préserver leur magot (vu que leur sens artistique et leur sens de l'intérêt général semble être dans le même état de décomposition que le cadavre de Maurice). Donc aujourd'hui c'est parfaitement légal de télécharger et de diffuser tout ça. Peut-être que demain cela redeviendra illégal pour 20 ans. Mais cela ne servira plus à rien puisque vous aurez déjà été nombreux à faire circuler ces fichiers.

Le boléro c'est cadeau.

Voici le lien depuis lequel l'archive zippée contenant les fichiers mentionnés ci-dessus est accessible. Attention c'est un gros fichier zippé (192,72 Mo)

<Mise à jour 15h12>

Wikipédia Commons a converti l'ensemble de ces captations au format libre .ogg. Vous pouvez désormais les télécharger directement sur leur site (merci à eux/elles) : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Ravel%27s_Bol%C3%A9ro?uselang=fr 

</Mise à jour 15h12>

Pour un "principe de précaution" du domaine public.

En plus d'une définition positive du domaine public dans la loi (que nos députés ont refusé de mettre en place sous la pression de différents lobbys, dont la SACEM), il nous faudrait une sorte de "principe de précaution" du domaine public. Que pendant l'année qui précède l'entrée normale d'une oeuvre dans le domaine public, des orchestres, des troupes de théâtre, des éditeurs, puissent en réaliser des représentations, des enregistrements, des versions, des captations et les placer immédiatement sous une licence adaptée totalement libre de droits, afin que le réveil de plus en plus systématique d'improbables ayants-droits ne tourne pas systématiquement au cauchemar. D'Anne Frank à Maurice Ravel en passant par Saint-Eupéry et son Petit Prince pour ne citer que les plus célèbres et les plus emblématiques, je suis convaincu que nous aurions tous beaucoup à y gagner.

En attendant de disposer de ces outils, il nous reste la force, collective, d'ajouter cette oeuvre à notre culture, collective elle aussi. A faire que cette partition soit enfin réellement mise en partage plutôt que de faire l'objet de sordides et injustifiées répartitions pécunières. Les partitions sont disponibles. Ainsi que différents enregistrements. Profitez et jouissez librement de ces derniers, et puissent des musiciens, des orchestres, se saisir des premières pour offrir au monde entier une version libre de droits de cette oeuvre si magistrale et si particulière. En faisant cela ils ne livreront pas juste "une version de plus" du Boléro de Ravel, ils livreront, pour l'Histoire, le 1er enregistrement, la première captation du Boléro de Ravel à s'élever dans le domaine public. Ce sera un magnifique cadeau.

<scoop> A quelques minutes de la publication de ce billet, la SACEM vient de publier un communiqué de presse qui se conclut en ces termes :

"Après un examen attentif de toutes les pièces du dossier, le Conseil d’Administration a estimé, à l’unanimité, que la demande d’adjonction d’un auteur n’était pas fondée et a refusé ce nouveau dépôt. Le Boléro de Maurice Ravel fait donc bien partie du domaine public."

Attendons maintenant de voir ce que feront les ayants-droits et s'ils iront en justice (c'est hélas hautement probable vu les sommes en jeu). Ce billet et l'incitation à la dissémination et au partage du Boléro n'est donc pas inutile, d'autant que sans les partitions et sans la mise à disposition d'enregistrements audio cette entrée dans le domaine public resterait purement théorique 😉

</scoop>

Par et pour son histoire si particulière, faisons du Boléro de Ravel l'hymne du domaine public. Je crois que Maurice aurait bien aimé l'idée.

Maurice_Ravel_1925

Maurice Ravel en 1925. Source Wikimedia Commons.

 

6 commentaires pour “Cher Maurice Ravel : #FreeBolero

  1. Ou comment prendre conscience que tout ce qu’on apprend en droit de la propriété intellectuelle est loin d’être acquis face à l’appât du gain.(Petite coquille sur le nom de Saint-Exupéry)

  2. À ce propos, j’ai pris l’habitude il y a quelque années de prendre à la bibliothèque tous les CD enregistrés avant 1962 et de les copier.
    C’est en général très compliqué de trouver la date d’enregistrement d’un CD.
    Le fait est que pour l’instant j’ai environ 16Go (en ogg) pour environ 4 jours et 18h de musique.
    Bien entendu, dans le tas, il y en a certainement une ou deux qui ne sont pas dans le domaine public pour cause d’une exception ou l’autre. Du coup je garde tout sur mon disque sans partager et c’est triste.
    Si quelqu’un sait comment déterminer résoudre cette tristesse, je serais content de l’apprendre.

  3. Beau sujet, hélas…
    Petite correction: IMSLP laisse à l’internaute la possibilité et donc la responsabilité de télécharger des oeuvres qui ne sont pas tombées dans le domaine publique ce qui s’appelle du piratage.

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