PageRank ? Non, Psychological Rank.

Google vient de déposer un brevet qui consiste en une méthode pour :

  • "personnaliser le contenu "placé" (= publicités adsense) à savoir : déterminer les centres d’intérêt d’un utilisateur ; accéder au profil associé à cet utilisateur ; identifier un ensemble de liens sponsorisés ("placed content") en adéquation avec l’intérêt de l’utilisateur ; et commander l’affichage de ce contenu placé en lien avec ledit profil."

Tout cela s’inscrit dans la logique et le modèle économique de la firme : "Adds are content".
Voilà bien le genre d’information qui laisse rêveur (mais un rêve façon Orwell …) car on est bien devant la réalisation de ce que John Battelle appelait la "base de donnée des intentions". Après le PageRank et le Reputation Rank voici venir le temps du Psychological Rank
Entendons nous bien. Ce qui pose problème ce n’est pas qu’une société comme Google mette en place des techniques de profiling pour ses utilisateurs. Toutes le font. Ce n’est pas non plus le fait qu’elle tire ses revenus de la publicité. Là encore, elle n’est pas la seule. En revanche, et il est clair que ce n’est plus de la science fiction, il serait temps de s’interroger en profondeur sur la manière dont cette seule firme est en train de bouleverser profondément et durablement l’environnement informationnel de la planète et les modalités de navigation et d’appropriation des contenus pour l’ensemble des individus connectés.

(source et compléments sur SearchEngineJournal)

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