Etudiants en situation de précarité ? Vendez-nous vos données. De la biométrie et des cabinets vautours qui tournent autour.

[Mise à jour] J’ai reçu une mise en demeure d’avocats représentant les intérêts du cabinet dont je dénonçais les agissements dans cet article en date du 6 Avril. Cette mise en demeure me laissait jusqu’au 21 Avril minuit (ce soir donc) pour supprimer l’intégralité de l’article, sous peine de poursuites judiciaires pour « diffamation, injure publique et violation du secret des correspondances ». Nous sommes le 21 Avril 19h et je prends la décision de me plier à la mise en demeure. Et vous en explique les raisons dans cet autre article
[/Mise à jour]

 

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7 commentaires pour “Etudiants en situation de précarité ? Vendez-nous vos données. De la biométrie et des cabinets vautours qui tournent autour.

  1. Vous semblez faire un proces d’intention, qui ne pourra juste pas arriver car la collecte de donnees biometriques est clairement encadree par la loi Française et la finalite doit etre clairement decrite dans les formulaires de consentement. « reduire les biais », « faciliter les passages automatises a la frontiere », « ouvrir un compte a distance » sont comme vous le mentionnez des objectifs louables, mais qui peuvent en effet deriver vers la surveillance de masse et, allons-y carrément, » « la traque de toujours les memes ». Quand a la remuneration, elle semble etre ici indirecte puisque c’est votre association qui est potentiellement receptrice des fonds, vous prefereriez que ce soit gratuit? Quelles alternatives pour ne pas  laisser les technologies etrangeres entrainees dans un cadre legal moins protecteur arriver sur notre marché… pour les memes usages? Cela ne risque-t-il pas juste de priver les memes personnes que vous aidez des bon usages que vous pourriez faire pour eux avec ces 15e?

    1. Bonjour, la question n’est pas de savoir ce que je préfèrerai mais oui ces protocoles de collecte ne doivent (entre autre) jamais donner lieu à rémunération. Par ailleurs si c’est notre association qui était destinataire de ces rémunérations cela constituerait alors une sorte de double escroquerie. Pour le reste, cela s’appelle simplement l’éthique : oui nous pourrions faire plein de choses avec de l’argent perçu sur l’exploitation de nos bénéficiaires et oui, nous nous refusons à recevoir cet argent fondé sur l’exploitation de nos bénéficiaires.

      1. Avis totalement partagé avec vous !
        On peut toujours se trouver des raisons de se mentir à soi-même en écartant ce que nous dicte pourtant notre conscience, ou pas.
        Ici, il n’y a guère de doute sur la démarche de prédation à l’oeuvre, une fois de plus, sur le dos des plus fragiles d’entre-nous.
        Merci d’avoir dénoncé ces actes de crapulerie.
        Bien à vous.

  2. Bonjour, merci de protéger vos bénéficiaires de ces vautours. J’ajoute que le journal de France Culture de ce matin, 8:45 mentionne que des acteurs ayant cédé leur droit d’exploitation de leur image retrouvent leur visage utilisé pour promouvoir tout et surtout n’importe quoi. Vu les données collectées, cela colle tout-à-fait à cette pratique.

  3. S’ils vous collent un procès, ouvrez une cagnotte litchi ou autre pour payer les frais, j’y participerai avec joie !

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